Ces émetteurs-récepteurs portables, qui permettent de surveiller le souffle et le sommeil des jeunes enfants font le bonheur des jeunes parents qui se sentent rassurés grâce à cet appareil qui peut s’installer en toute discrétion dans la chambre du bébé et relater aux parents les balbutiements de leur enfant à un autre bout de la maison.
Lors d’une récente étude menée par le CNRS de Clermont-Ferrand, cinq types d’appareils de technologies différentes ont été testés et cela a permis de révéler un écart de puissance d’émission d’ondes allant de 1 à 33 selon les modèles commercialisés par plusieurs fabricants différents.
De là à penser, qu’il y a un effet nocif pour les jeunes enfants, rien n’est vraiment démontré et les ondes émises n’ont rien à voir en puissance avec celles d’une antenne-relais, du wifi ou même d’un téléphone portable.
La où il y a problème, c’est qu’en France, il n’existe aucune réglementation précise concernant ces articles de puériculture. On demande seulement aux fabricants de respecter la norme d’émission maximale précisée par les différents types de technologie actuelle, sans aucune autre contrainte.
Ce qui fait que de nombreux parents sont un peu perdus au travers des 80 modèles qui existent actuellement sur le marché et se réfèrent le plus souvent à une marque connue ou à un prix qui dénote une certaine qualité.
C’est un article très pratique qui facilite la vie de nombreux parents, mais qui ne le sécurisent nullement sur le plan de la nocivité à plus ou moins long terme des ondes émises par ces appareils. Et ce n’est pas ce genre d’étude qui va particulièrement les rassurer.
Pour éviter de surexposer le bébé à des ondes plus ou moins nocives, il convient donc, comme le recommande l’Agence nationale de sécurité sanitaire d’éloigner au maximum l’émetteur du baby phone de la tête du nourrisson, cela permet de diviser par quatre la puissance du champ électromagnétique.
Les parents doivent donc être assez vigilant dans l’utilisation de ce type d’appareil pour en limiter les risques éventuels.
Le titre pose problème 1) »Une étude révèle les risques » ? Que dit cette étude ? qu’il y aurait des risques ? Non ! elle dit qu’il existe des différences de puissance entre les appareils. 2)Qu’est-ce que le « risque » ? le risque est : l’exposition à un danger. S’il n’existe pas de danger connu, alors on ne peut pas parler de risque. 3) « révèle » : La science ne fonctionne pas par révélation, toute nouvelle étude doit être répliquée, publiée, évaluée etc. avant de passer du stade de l’hypothèse au stade de la connaissance et d’avoir la moindre valeur.