Et de sept ! Décidément, le PS enregistre défaite sur défaite dans les législatives partielles. Cette fois, c’est dans le fief même de Cahuzac : un mini 21 avril. Dimanche prochain, les électeurs de gauche iront à la pêche ou quelques-uns, sans doute très peu, feront barrage au FN sans illusions.

Le candidat PS battu évoque les beau temps qui aurait dissuadé ses électeurs de venir voter. Il vaut mieux en rire, le soleil, il est là pour tout le monde. Une fois encore, le nombre de candidats de gauche est la cause de cette déroute. On sait que, dans les partielles, les candidats du parti au pouvoir ont un handicap. Il ne faut pas en rajouter en multipliant les candidatures. Surtout que dans ce genre d’élections, l’abstention est très importante et rend la qualification au deuxième tour très difficile.

La majorité absolue du PS s’amenuise à l’assemblée et ces échecs répétés doivent faire craindre le pire aux municipales de l’an prochain. En effet, on peut penser que la loi du non-cumul forcera certains députés à préférer leur mandat de maire, entraînant de nouvelles élections partielles à haut risque. Cette situation permettrait aux écologistes de faire l’appoint et leur donnerait plus de poids. 

Qu’on ne s’y trompe pas, le résultat de ces partielles n’est pas anodin et si on regarde les cas similaires par le passé, on voit bien que elles préparaient une déroute pour le pouvoir en place. Le problème, c’est que cette fois ce n’est peut-être pas la droite traditionnelle qui va tirer les marrons du feu mais bien le front national.

Je suis assez étonné de voir l’apparente sérénité du couple exécutif qui ne semble pas inquiet devant ces revers successifs. Il serait temps que quelques succès viennent redorer le blason du président, sinon il est à craindre qu’on se dirige vers une hécatombe de la gauche qui aura du mal à s’en remettre. 

Même les sympathisants convaincus commencent à s’impatienter.