Exclusif – Les affaires politico-judiciaires le coté obscur de nos politiques,

si tant est qu’il y aurait un coté brillant ?

 

Que ce soit en France, en Italie, en Espagne, et probablement aussi dans d’autres pays, ne croyant pas, un seul instant, que seuls les politiques de ces pays puissent être plus impliqués dans des affaires politico-judiciaires dans leur conduite politique que les autres, il y a néanmoins des faits. Partout, et dès lors qu’il y a un intérêt politique ou financier, nombreux sont tentés par le poste qu’ils occupent d’en tirer profit par des fraudes, par le mensonge, et même de ne pas respecter l’essence de leur engagement. De là découle le dégout de la politique qui fait mettre, dans le même panier, tous ceux qui agissent en politique pour le bien des Français, sous le vocable de tous pourris ! Le peuple ne fait pas de détail, un homme politique doit être exemplaire, et lors de la Révolution française, on coupait des têtes pour moins que cela. Dans un tel contexte comment ne pas s’étonner de l’abstention, des bulletins blancs, du peu de considération que les électeurs ont de ces politiques. C’est une insulte au sacrifice des Français, qui bien avant nous, combattirent jusqu’à faire la révolution pour que le peuple ait cette liberté d’expression démocratique. Il y va, c’est certain, vers une atteinte à notre démocratie par la faute de quelques uns, qui commettent l’irréparable en tant que représentants du peuple, et de bafouer ouvertement la confiance des Français qui les ont élus.

L’exemple qui me paraît le plus caractéristique moralement est celui de Jérôme Cahusac. Financièrement cette affaire n’a que peu d’importance par rapport à d’autres qui mirent en jeu de grandes sommes d’argent, mais c’est surtout le caractère particulièrement dégoutant du personnage qui, jurant devant la représentation nationale qu’il n’avait pas de compte en Suisse et qu’il n’en n’eut jamais ! Cet homme commit trois fautes impardonnables la première en mentant les yeux dans les yeux au président qui lui donna sa confiance le nommant ministre du budget, la seconde devant les députés, et la troisième devant ses électeurs. Comment cet homme peut-il encore prétendre de faire de la politique ? Or, légalement rien ne l’en empêche, n’y a t-il pas quelque chose qui cloche dans nôtre république ?

Toujours en France d’autres affaires furent mises à jour, et depuis que François Hollande est président elles prennent une tournure plus judiciaire que politique puisqu’il voulu que le garde des Sceaux n’intervienne plus au niveau du parquet. Cela libèra les juges d’instruction qui auparavant étaient sous la tutelle du pouvoir politique, changeant tout, avec l’espoir que le linge obscur puisse être blanchit des tâches qui le souillèrent.

Parmi les affaires qui n’ont pas encore eues de dénouement pour cause d’immunité du président de la république, on peut citer l’affaire Bettencourt ou Nicolas Sarkozy fut mis en examen pour abus de faiblesse, et pour laquelle il réclama l’annulation de la procédure, voir Sarkozy au juge Gentil, pour un rendez-vous masqué, j’ai perdu la mémoire. La décision sur la destitution du juge Gentil et de ses deux autres partenaires ou de l’annulation de la procédure doit intervenir le 24 septembre.

A cette affaire une autre, celle de Bernard Tapie, mettant en cause, dans la décision du tribunal arbitral, une spoliation de l’argent des Français en bande organisée des ministres des juges et des personnalités de premier plan jusqu’au secrétaire particulier de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, même s’il ne fut pas encore été interrogé tâche l’ensemble de son quinquennat. Il s’agit de 403 millions dont 45 pour préjudice moral. Cette affaire pourrit la politique depuis près de 15 années, et c’est maintenant que le gouvernement, se portant partie civile, eu égard à l’importance des sommes payées au frais du contribuable que Bernard Tapie reçut, permet aux juges la réouverture du dossier.

Mais, la galaxie Sarkozy ne s’arrête pas à ces deux affaires, il y a encore l’affaire des tableaux à 500.000 € aux fonds d’enquête et de surveillance de Claude Guéant, que l’on peut lire ici. Vous rajoutez l’invalidation des compte de campagne de Nicolas Sarkozy et vous avez l’exemple le plus pourri de la politique française, imputable directement à Nicolas Sarkozy, voir, La mascarade de la droite ploutocratique. Ce n’est pas tout il y a le couple Sarkozy Balladur dans les rétrocommissions de l’affaire Karachi, voir l’affaire Karachi et son ombre Takiéddine. Au niveau de la France, il n’y a pas que ces affaires au sommet de l’État, d’autres touchent des notables socialistes accusés de corruption à Marseille et dans le Pas-de-Calais, Cela constitue un patchwork qui fait le lit du FN et contribue au dégout de la politique.

Dans l’Europe en crise, d’autres affaires en Italie et en Espagne contribuèrent au rejet des hommes politiques. En Italie le Cavalière Silvio Berlusconi traine deux décennies d’affrontement avec les juges pour fraude fiscale, corruption, faux bilans, et sexe. Dans l’affaire Médiaset Berlusconi vient d’être condamné par la Cour de cassation, pour fraude fiscale, à 4 années de prison réduites à un an en raison de son âge, mais assortie de privation d’exercice de toutes fonctions publiques pendant cinq années. Ses partisans menacent le gouvernement. Comme à son habitude il ne fera pas de prison se jouant de la justice ce qui contribue à accentuer le rejet de la politique. Si l’on ajoute à cela, l’affaire du Rubygate, voir Silvio Berlusconi et le scandale sexuel du Rubygate, ou il fit appel, on se trouve dans ce qu’il y a de pire pour la démocratie. L’émergence du populisme du mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo, un bouffon, en est l’exemple le plus frappant.

En Espagne le premier ministre Mariano Rajoy fut contraint de s’expliquer devant les espagnols sur l’affaire Barcenas. Luis Barcenas ancien trésorier du Parti populaire, PP, fut mis en examen pour fraude fiscale après la découverte de comptes en banque en Suisse à son nom, par lesquels auraient transité jusqu’à 48 millions d’euros. En détention provisoire depuis un mois, il dévoila ces dernières semaines des documents qui attestèrent un possible financement irrégulier du PP et de versements présumés d’enveloppes d’argent à ses dirigeants durant ces vingt dernières années. Ce n’est qu’après des mois de silence refusant de répondre aux accusations de l’opposition que le premier ministre s’expliqua. À cela on pourrait évoquer la Roumanie, et la Bulgarie qui montrent des images non réjouissantes pour la démocratie.

Bien sûr on ne peut comparer les démocraties du nord de l’Europe plus propres avec celles du sud, les mentalités sont différentes mais on ne peut s’empêcher d’y voir une dérive vers le populisme pour faits de fraudes, de corruptions, et de mensonges.