Le mercredi est décidément le jour des enfants et le palais de l’Elysée s’est fait mercredi dernier cours d’école maternelle, avec un Président hilare, riant de bon cœur de blagues qui à mon avis n’auraient dû faire rire que son auteur.

L’auteur en question n’était autre que Jamel Debouzze, acteur qui avouez-le n’a jamais fait d’éclats et dont les blagues font rire jaune une audience, qui semble à chaque fois se dire "Mais qui donc a eu la mauvaise de le convier à la soirée ? "

 

Ce petit bonhomme perpétuellement fâché avec la plupart des fabricants de rasoirs, sur lequel je n’ai pas particulièrement entendu de moqueries, alors qu’il y aurait peut-être matière à le faire allez savoir, s’est permis très irrespectueusement de critiquer Nicolas Sarkozy, le comparant à "Jo Dalton le petit énervé" et de rajouter que la France était mieux à vivre sous la nouvelle présidence de François Hollande.

Je tiens à préciser que je ne suis pas pour l’un, plus que pour l’autre, mais la décence veut qu’il y ait des façons de s’adresser aux élus ou anciens élus. L’humour n’excuse pas tout !

 

Sans doute Monsieur Debouzze, trouve t-il son compte dans la flatterie aux nouveaux venus… Sait-on jamais si un jour ça devait tourner mal pour sa carrière, il se doit de chercher des appuis !

Bref, mon coup de gueule grinçant, s’adresse en fait à ces jeunes de la nouvelle vague de comédiens, qui se croient tout permis, sous prétexte que le feu de quelques projecteurs, est venu un jour brûler leur front de prétentieux.

 

J’en ai un peu soupé également des acteurs propulsés sur le devant de la scène, un peu trop rapidement à mon goût et souvent nullissimes, des chanteurs aux voix inexistantes qui n’auraient pas franchi le seuil des 2 minutes, aux radios-crochets d’antan, où de vrais talents venaient tenter leur chance, des candidats au QI inexistants participant aux show télévisés de téléréalité, qui, j’en suis toujours étonné parviennent à faire de l’audience, alors qu’ils finissent quasiment tous sur les trottoirs de l’oubli, mais se permettent toutefois durant leur courte notoriété, des écarts de langage que je n’apprécie guère.

 

Je suis tout de même heureux que Monsieur Jamel Debouzze se rendant compte de sa boulette, se soit excusé au petit journal de Canal+, d’avoir comparé l’ancien Président de la république à Jo Dalton et par la même à un truand notoire.

Il y a des cours de justice pour le déterminer et aux dernières nouvelles Jamel Debouzze n’est ni juge ni avocat…

 

Je pense enfin, que des hommes publics tels que Monsieur Jamel Debouzze devraient se garder d’afficher leurs opinions politiques, car jusqu’à preuve du contraire le public qui les nourrit doit indifféremment être constitué de gens de droite comme de gauche aux guichets de cinémas !

 

J’ignore si cet article passera le cap de la modération, mais en tout cas il fut écrit d’un trait et pour lui garder toute la spontanéité de mon exaspération, je l’ai relu rapidement mais ne l’ai en rien corrigé.