Nicolas Sarkozy reçu par le maître du Kremlin, Vladimir Poutine. Un ton amical, sous fond de désaccord.

Vladimir Poutine ayant toujours eu des rapports privilégiés avec les dirigeants occidentaux, comme Jacques Chirac et Gerhard Schröder. Le couple franco-russe de l'époque, étalant l'envie de créer un monde multipolaire pour permettre de tenir tête aux Etats-Unis. Nicolas Sarkozy étant pro-américain…

Le cliché de départ de cette rencontre prète à sourire. La course à pied, la natation, les sourires forcés, une cordialité feinte.

Novo-Ogarevo accueille la rencontre entre les deux hommes. Débutant sur le ton de la plaisanterie, la diplomatie des amabilités forcées.

Les piques lancées par Nicolas Sarkozy, atténuées par la suite, sont-elles digérées par Poutine.

Le diner s'est voulu restreint, la manière de sonder les âmes. Heureusement pour notre chef d'état, la présence de Jean-David Lafitte, diplomate aguerri. Nicolas Sarkozy affiche bien un volontarisme diplomatique, mais dans l'inconsistance.

Une rencontre qui ressemble plus à un état des lieux, qui jetterait les bases d'un dialogue et d'une éventuelle future compréhension mutuelle. Les déclarations laissent apparaître certaines convergences, mais il est bien trop tôt pour commencer à entrevoir les prémices d'une relation sereine.

Les dossiers brûlants ont été effleurés. Le Kosovo, l'Iran, la répression, Anna Politkovskaïa, la Tchétchénie, etc..

Tout comme l'aventure du missile sol-air, survolant le territoire Georgien, le Kremlin déclinant toute responsabilité….

Nicolas Sarkozy est en rodage diplomatique. Vladimir Poutine, en diplomate aguerri, teste son homologue. Les critiques formulées par Sarkozy, sur l'évolution du régime russe semblent bien lointaines. Une tentative de compréhension peut-elle permettre de rapprocher les positions…