L’Afrique est un continent sur lequel l’être humain a toujours constitué pour son vis – à – vis un danger permanent. Et ceci, depuis la nuit des temps. Du cannibalisme aux génocides en passant par la colonisation et la traite négrière dans lesquelles les africains ont joué un rôle déterminant, le continent berceau de l’humanité a connu presque toute les formes les plus cruelles de bêtises humaines. Toutes choses qui expliqueraient en partie le retard qu’accuse le continent sur tous les plans.
Au lendemain de la colonisation occidentale, plutôt que de regarder dans la même direction afin de mettre sur pied et au plus vite des nations fortes, les africains ont vite fait de se lancer dans des petites querelles tribales qui ont fait des ravages dans de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne. Pire encore, la démocratie qui dans son concept originel est un facteur de paix, reste jusqu’à ce jour pour de nombreux pays africains la « buchette d’allumette » qui met régulièrement le feu au poudre. Et, dans tous ceci, c’est les pauvres populations qui payent le lourd tribut. Ces dernières dix années, les conflits pré et post-électoraux ont causé la mort à pas moins d’un million de personne sur le continent (Zimbabwe, Kenya, Guinée, Côté d’Ivoire…). Et tout ceci, à cause des égoïsmes des uns et des autres. Aussi, par ce qu’ici, plutôt que d’ouvrir un débat avec son adversaire, on préfère l’éliminer physiquement, pour se passer une fois pour toutes de lui ! Comme pour dire que pour lui, la vie humaine ne vaut absolument rien.
En regardant l’attention qu’accordent les occidentaux à la vie d’une personne, l’on est tenté de se demander s’ils sont plus humains que les africains. Car à l’occasion d’une simple prise d’otages d’occidentaux à l’étranger, c’est généralement tout le pays qui est en ébullition. Aussi, le pays met – il tout en œuvre pour que ses « fils » aient la vie sauve. Pire encore, sur le continent africain, certains comportements portant directement atteintes à la vie de l’être humain continuent d’être tolérés. C’est le cas des crimes rituels qui font actuellement des ravages dans de nombreux pays d’Afrique. En Afrique de l’est par exemple, l’albinos est devenu presqu’un animal que chaque égorge pour ses incantations magique. Au Gabon et au Cameroun, il ne passe aucun mois sans que ne rencontre dans une broussaille des corps de jeunes enfants mutilés. Tout ceci, au nom d’une« richesse » supposée que sont censés apporter ces crimes rituels !
C’est donc le lieu ici pour nous d’interpeller la communauté internationale et surtout les organismes de défense des droits de l’homme, afin qu’ils viennent en aide aux journalistes et communicateurs africains, afin de les aider à sensibiliser les uns et les autres sur le caractère sacré de la vie humaine.