Une fois au pouvoir, les actuelles autorités ivoiriennes ont ténu à assainir le paysage politique du pays. Une « purge » politique qui prendra très rapidement les allures d’une justice des vainqueurs sur les vaincus. Car, en dépit de tout le mal fait au peuple ivoirien par plusieurs lieutenants des Forces Nouvelles (F.N) de Guillaume Soro devenues Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, les autoritaires judiciaires de la Côte d’Ivoire ne sont acharnées jusqu’ici que sur le camp de l’ex –Président Laurent Gbagbo. C’est ainsi que lui-même ainsi que sa femme, ses enfants, et plusieurs de ses proches seront traqués tels des bandits de grand chemin. Même ceux s’étant exilés à l’extérieur du pays n’échapperont pas à cette opération à « tête chercheuse ».
Pire encore, le gouvernement du Président Ouattara pèsera de tout son poids pour que Laurent Gbagbo soit transféré au siège de la Cour Pénale Internationale à La Haye, où il sera aussitôt inculpé pour « crime de guerre et crime contre l’humanité ». Dès lors, l’actuel homme fort d’Abidjan se voyait déjà déchargé d’un prisonnier plus que populaire, et très encombrant pour son régime. Que non ! Car, malgré toute la campagne de diabolisation faite par les autorités ivoiriennes et la France, les juges chargés d’étudier la « recevabilité ou non » du dossier du père fondateur du Front Populaire Ivoirien ont trouvé en début de cette semaine les accusations portées contre lui totalement non fondées ! Et, ont accordé un délai de quatre mois supplémentaires à Madame Fatou Ben Souda (le procureur de C.P.I), pour qu’elle apporte d’autres éléments plus pertinents au dossier de l’ex-Président ivoirien incarcéré depuis un peu plus de deux ans.
Toutefois ; sans être dans les secrets de Dieu, on ne court aucun risque en espérant voir dans les tous prochains mois Monsieur Laurent Gbagbo libre et rétabli dans ses droits. À moins que Madame Ben Souda n’invente des preuves de culpabilité pour venir agrafer au dossier de celui-ci.
En prenant cette décision sage et suffisamment courageuse, les trois magistrats choisis pour confirmer les charges contre Laurent Gbagbo étalent au grand jour la justice partisane qu’a jusqu’ici pratiqué les différents procureurs de cette Cour (Luis Ocampo et Ben Souda) ; aussi, l’on comprend dès à présent et même aisément que la « justice » internationale s’est trompée de coupable. Surtout quand on sait qu’un récent rapport de l’O.N.U a épinglé plusieurs hauts gradés de l’armée de Monsieur Ouattara. La peur a donc changé de camp !
Je pense que cet acte de ces trois juges de la CPI vient innocenter cette juridiction qui était déjà présenté comme un instrument utilisé par les occidentaux pour traquer les africanistes. Mais, on devrait aller encore plu loin, en accordant au grand Laurent Gbagbo une liberté provisoire. Il la mérite !
[b]Ces personnages se moquent de leur peuple ils sont affairés bien plus à des questions de pouvoir que de démocratie, honte à eux![/b]