des insultes à la démocratie à la provocation et à l’émeute !

L’UMP, l’Union des Manifestants Provocateurs !

Hollande veut du sang, il en aura ! 

Tout le monde est furieux, nous vivons dans une dictature s’exprimait Frigide Bardot après l’adoption du projet de loi au sénat le vendredi 12 avril / AFP/ Fred Dufour. Document Le Monde.fr.

 

Support Wikipedia Je m’étais juré de ne pas intervenir sur ce sujet de société qui est un cas personnel de conscience, mais devant tant de dérives, tant d’insultes, il me faut réagir. Comment des catholiques qui veulent faire la morale, qui le dimanche vont à la messe pour prier puissent se comporter de cette façon en insultant un président démocratiquement élu et provoquant un climat insurrectionnel ? Comment ces femmes et hommes politiques de droite qui prétendent vouloir gouverner la France puissent s’associer et même activer une insurrection ? Quel crédit de valeur morale et républicaine ont ces politiques, lamentable, honteux, à jeter hors de toute considération. Quel regard étranger doit-on porter sur nous quand une telle radicalisation sociale se développe ?

Pauvre église, tu as perdu ce qu’il te restait, la valeur que tu veux enseigner, dire, prêcher, tes fidèles qui prétendent porter tes valeurs t’ont tuée !

Qu’y voit-on en tête de cette insurrection, la folle Frigide Barjot belle sœur de Karl Zero, Christine Boutin ancienne députée et ministre de la ville, Jean-François Copé que l’on ne présente plus tant ce politique provoque le dégoût, le tout orchestré par le «coin coin» de Frigide Barjot qui met en scène de telles manifestations en prenant pour otages des familles avec des enfants. Mais aussi François Fillon, Xavier Bertrand, Laurent Vauquier, et de nombreux autres. Et les princes de l’église qui mettent le feu, tel Monseigneur Jean André XXIII, qui dans un discours sonne la charge contre le projet de loi même quand ls entend «Hollande veut du sang, il en aura !». Sublime, Hollande n’en espérait pas tant ! L’ UMP, l’Union des Manifestants Provocateurs de la république montre son vrai visage !

Le droit de manifester est inscrit dans la constitution, mais pas le droit d’inciter à faire saigner ! Que ces fous prennent garde leur dérive risque de se retourner en des arrestations pour atteinte à l’ordre et à la république ! Qu’est-ce qu’ils se figurent que le président va changer sa politique ? Mais ils rêvent n’écoutant que leur haine. Qu’est-ce qu’ils pensent qu’ils vont faire démissionner le président, le gouvernement, invraisemblable. N’ont-ils pas déjà perdu leur combat par ces propos ? Les Français sont tolérants, mais jusqu’à un certain point au delà duquel ils s’expriment, et coupent des têtes.

 

J’aime mon pays, j’aime la justice, l’ordre, le respect, la bonté, la fraternité, mais pas cela, je suis républicain, pas fasciste !

 

Vendredi, ils étaient plusieurs milliers 2.300 selon la police, 7.500 selon les organisateur c’est moins faux que lors de la grande manif ou Christine Boutin fut gazée et ou l’exagération atteignit des limites qui dépassèrent l’entendement. 1.400.000 pour 300.000 selon la police. Déjà là, je n’avais rien écrit tellement c’était faux et c’était prendre des Français pour des imbéciles. 1.400.000 personnes savent-ils au moins ce que cela représente, non ! Et la presse de droite qui crie victoire sur des chiffres insurrectionnels !

 

Document l’Express.

 

Le fait que le sénat adopta le projet de loi à main levée ouvrant le droit aux homosexuels de se marier et puis l’annonce du gouvernement sur l’accélération du calendrier que le texte serait, en deuxième lecture, revu le mercredi 17 avril au parlement provoqua la colère des catholiques qui voient leur échapper leur petite guerre. Frigide Barjot,

«C’est une honte. Les Français ne veulent pas de ce projet de loi et que font-ils ? Ils accélèrent. Hollande veut du sang, il en aura ! Tout le monde est furieux. Nous vivons dans une dictature !».

Cette droite qui se prend pour la France a quelque chose de révoltant.

Quant à Christian Jacob président du groupe des manifestants dangereux pour la république,

«Le président de la République prend le risque d’une confrontation violente avec les Français».

Tiens donc c’est le président élu démocratiquement qui est responsable de cette insurrection ?

Pour Christine Boutin la guerre civile est en marche.

 

Pour Caroline Fourest un climat de quasi guerre civile.

«Je sais bien qu’à force d’enquêtes sur les réseaux intégristes et ultranationalistes, je ne suis pas leur journaliste préférée. J’en suis même flattée». La journaliste a passé la journée du 14 avril à s’esquiver des militants opposés au mariage pour tous, entre Paris et Nantes. La police dut intervenir à plusieurs reprises pour la protéger, alors qu’elle était prise à partie par plusieurs centaines de manifestants. Elle dénonce une dérive d’extrême droite,

«excès qui dépasse de loin le cadre d’un acharnement personnel. Il est politique et révélateur d’un climat plus inquiétant, signant la dérive du champ idéologique vers l’extrême droite la plus décomplexée».

Elle dénonça un climat délétère et radical,

«en venir à harceler, huer, injurier et à se mettre dans de tels états parce que quelques couples vont pouvoir se marier et sécuriser juridiquement leurs enfants, ce n’est pas normal».

Elle s’interrogea également sur,

«l’attitude de la droite républicaine, étrangement passive, voire complaisante envers les appels à la guerre civile venant d’une extrême droite qui rêve visiblement de rejouer le 6 février 1934, jour où les ligues fascistes ont tenté de renverser la République».

Elle fit 15 tués sur la place de la Concorde, voir «Philippe Pétain Maréchal de France suite 27» et «l’affaire Stavinsky le scandale politico financier».

Et puis, cette lettre ouverte d’Alexandre Dousson, (dont je lis le nom pour la première fois), «la vie ne tient qu’à un film», publiée le 15 avril sur sa page Facebo0k . Alexandre Dousson a longtemps fréquenté Frigite Barjot puisqu’il gérait, entre autres, la communication de l’Étoile puis du Queen et a organisé de nombreuses soirées.

Alexandre Dousson

samedi, à proximité de Paris

«Lettre ouverte à Frigide Barjot. Ma Frigide, puisque tu m’appelle mon Alex, depuis 15 ans que l’on se connait, je m’adresse une dernière fois à toi. J’ai de beaux souvenirs avec toi, tu connais ma famille, j’ai brunché chez toi, je t’ai donné le bras sur le tapis rouge du festival de Deauville, nous avons dîné à l’Opéra Garnier, j’ai organisé pour toi et ton président de mari de nombreuses fêtes... Mais bon, je suis gay, favorable à l’égalité des droits et à l’occasion démocrate puisque je vote systématiquement en citoyen consciencieux. Tes propos d’hier me donnent la nausée. Tu as dépassée toutes les bornes et tu es désormais un danger public. Avec ton appel au sang, hier soir je me suis retrouvé à raccompagner les clients jusqu’aux taxis et à les conseiller de faire attention… Tu as ouvert la boite de Pandore de l’homophobie et je ne te le pardonnerais jamais. Je souhaite que le tombereau de merde que tu as soulevé finisses par te retomber dessus et masquer l’odeur putride de tes propos. Sur le bûcher des vanités ou tu terminera surement, brûles à petit feu et ne prie pas ton Dieu cela ne sert à rien il sera bien le dernier à prendre ta défense tant tes propos et la stature que tu te donnes n’est qu’une imposture lorsque l’on connait un temps soit peu ton parcours. Je m’arrête là et je remercie Facebook d’avoir inventé la fonction "supprimer un contact" se sera le dernier plaisir que je m’octroie avec toi».

Et puis Karl Zéro le beau-frère de Frigide Barjot qui lui envoie une lettre, «serais tu grisée à ce point par la médiatisation ? Au point de ne plus vouloir redescendre de ton glorieux destrier, telle Jeanne d’Arc pressentant qu’il faut maintenant enfiler la tenue de Sans-Culotte de Charlotte Corday pour rester au top ?». On va faire quoi alors ? On va s’entretuer, parce que ça détend ? Karl Zéro, qui n’a pas vraiment apprécié les appels au «sang» de sa belle-sœur Frigide Barjot, a rendu publique lundi une lettre dans laquelle il l’appelle à la raison. «Stop, Frigide ! », lui écrit le journaliste dans un texte qu’il conclut ainsi, «Ton beauf qui te pardonnera si t’arrêtes les frais».

Mariage gay – Lettre de Karl Zero a Frigide Barjot publié par Redaction_Europe 1.