Ne vous laissez pas tromper par le le ton narquois du titre de mon article, il n’est nullement ici question de critiquer l’intervention de l’armée française au Mali pour déloger les islamistes, au contraire et pour ceux qui avaient eu par le passé le plaisir de lire mes écrits, c’est bien une première.

 

           J’ai toujours été un farouche opposant à l’interventionnisme néocolonialiste et militaire des occidentaux partout dans le monde. De l’Afghanistan à la Lybie en passant par l’Irak, je me suis toujours opposé, du moins verbalement, à ces agressions d’un nouveau genre qui au lieu d’apporter la démocratie et le développement comme nous le laisse penser l’Occident, laissent derrière elles des chaos et des populations meurtries. L’histoire m’a donné raison lorsqu’on voit l’état actuel dans lequel se trouve l’Irak plongé dans des attentats suicides quotidiens, la Lybie plus déstabilisée que jamais et l’Afghanistan plongé dans un enfer et un bourbier encore plus impressionnant que  ce ne fut lors de l’agression soviétique.

 

 

               Ces interventions n’ont jamais eu une vocation humanitaire, il s’agissait juste de défendre les intérêts des multinationales occidentales menacés par les régimes en place. L’intervention au mail est-elle alors différente des autres ? Bien sûr que non, mais cette fois la France se devait d’intervenir ne serait-ce que pour avoir été la cause principale de l’instabilité sécuritaire au sud du Sahara et donc au Mali.

 

                  L’intervention controversée de Sarkozy et de son ami B.H.L en Lybie a permis à des Touaregs et des groupuscules d’Al-Qaïda de récupérer d’énormes stock d’armes largués par l’armée française et ce sont ces mêmes armes qui furent utilisés pour mettre en déroute l’armée malienne sous-équipée et mal entrainée. Et ces terroristes autrefois alliés  aux Touaregs se sont retournés contre ces derniers et les ont chassé du Nord du Mali pour imposer la Charia.

   

               Au nom de l’islam ces mercenaires ont commis des exactions contre la population  faisant fuir des milliers de personnes vers les pays voisins tout en s’accaparent des aides internationales pour faire chanter les locaux et les enrôler à leur  cause détestatble.

 

                 En quoi-suis-je donc d’accord, me diriez-vous, avec l’intervention française ? S’il y’a bien une chose que je déteste par-dessus tout sur cette terre, c’est de voir des arriérés ou pire des barbares commettre des meurtres et des mutilations au nom d’Allah et de l’islam. Ceux-là sont les premiers ennemis de l’islam et en tant que musulman je me dois d’être solidaire à tous ceux qui se donnent pour mission de les combattre et de les éradiquer.

                Je ne suis pas naïf au point de croire que l’intervention française est gratuite et juste emprunte d’humanisme comme le souligne Hollande. Mais là n’est pas la question. Vu le silence et le manque d’organisation de la CEDEAO pour venir en aide au Mali, Une puissance étrangère se devait de réagir et cet interventionnisme français arriva à point nommé au moment même où les djihadistes se préparait à attaquer le Sud du Mali.

                Le Mali est un pays  dont 93 % de la population vivante en harmonie avec les autres religions. Alors quel islam ces djihadistes voulaient ils instaurer au Mali. Les maliens sont musulmans depuis l’époque des grands empires notamment Mandingue et songhaï. Ces mercenaires n’avaient donc aucune excuse à produire pour envahir ce paisible si ce n’est pour y semer la discorde et la barbarie.

          En outre il fallait bien envoyer un message aux djihadistes d’Al-Qaïda qui enlèvent impunément les occidentaux et exigent des rançons impressionnantes tout en faisant des chantages et en menaçant de les tuer. Par cette intervention la France a donc montré qu’il ne se laisserait plus faire et qu’il  n’était plus vraiment question de négocier avec les terroristes.

             L’objectif était donc bien entendu de stopper l’avancée des djihadistes et leur influence dans la région tout en protégeant les intérêts français au sud du Sahara. Si le Mali était tombé aux mains de ces groupuscules, nul sans doute que le prochain pays devait être le Niger. Ce Niger-là oui qui abrite Areva la plus grande entreprise nucléaire française.

           La campagne de pacification du Nord-Mali aujourd’hui à grands pas malgré les poches résistantes qui commencent à pratiquer leur méthode honnie : les attentats suicides tuant militaires et civils, femmes et enfants maliens.