Depuis des milliers d’années, les femmes portent des soutiens gorge. Par pur esthétisme, par confort, pour soulager le dos ou encore pour aider au maintien, le soutien gorge fait définitivement l’unanimité pour l’ensemble des femmes, tout âge confondu.
Le professeur Jean Denis Rouillon, exerçant au CHU de Besançon vient pourtant de rendre un rapport bousculant l’ensemble des préjugés et qualités que l’on confère au soutien gorge. Le professeur Rouillon a mené une étude durant quinze ans sur une centaine de paires de seins (cent trente au total ! ). Quinze années durant lesquelles le professeur a observé, étudié, comparé les poitrines de femmes avec et sans soutien gorge.
Les conclusions qu’il tire sont relativement surprenantes. En effet, selon son étude, le soutien gorge ne soulagerait absolument pas le dos et n’éviterait pas le relâchement des seins. Bien au contraire. Ses observations l’amène à dire que les seins se redressent tout à fait naturellement sans soutien gorge et tiennent bien mieux. De plus, il est prouvé que les femmes respirent bien mieux et ne se sentent pas oppressées si elles délaissent leur soutien gorge…
Le port d’un soutien gorge a des effets néfastes sur les tissus de soutien situés tout juste sous la poitrine. En effet, ces tissus auraient tendance à s’atrophier.
Donc vous l’aurez compris , si vous souhaitez avoir une poitrine haute et ferme, il faut laisser faire la pesanteur… Une contradiction en soi ! Pour ma part, je ne suis pas prête, mais alors pas du tout à me délester de mes soutien gorge ! Et puis, nous n’avons pas non plus de description des sujets observés, comme la taille du bonnet ou encore l’âge des femmes. Il y a tout de même une grande différence entre un bonnet A et un F ! De même que cent trente femmes peuvent elles à elles seules être représentatives de l’ensemble ? J’en doute.
J’aime la lingerie, non seulement pas confort mais aussi par esthétisme, une poitrine remontée et bien plus attrayante qu’une poitrine qui tombe sur les genoux ! Surtout lorsque l’on a eu des enfants ou encore que l’on a connu des périodes d’amaigrissement. Et vous Mesdames, seriez vous prêtes à vous passer des vos soutien gorge ?
« Le professeur Rouillon a mené une étude durant quinze ans sur une centaine de paires de seins (cent trente au total ! ). Quinze années durant lesquelles le professeur a observé, étudié, comparé les poitrines de femmes avec et sans soutien gorge. »
C’est quoi comme études pour faire son boulot ?
Le professeur Rouillon est médecin du sport au CHRU et professeur d’université…
[b]Une analogie entre les bandelettes pour les pieds des chinoises de jadis et les soutiens gorge ? [/b] 😀
Qui mieux qu’une femme pour donner son avis. Même les études n’y changeront rien….
« Depuis des milliers d’années, les femmes portent des soutiens gorge » ?
Nous ne devons pas avoir le même calendrier, alors…
Bonjour Ericpomme, ce n’est pas le soutien gorge sous sa forme qu’on lui connaît à notre époque certes, mais du principe de maintien.
Depuis l’Antiquité, on peut constater plusieurs stratagèmes comme l’utilisation des bandeaux (un peu comme l’a souligné Zelectron avec son parallèle avec les badelettes japonaises…), brassières, sangles, mamillare,…
Pour vous donner un exemple concret, les femmes de la Grèce antique utilisaient l’apodesme, une espèce de ceinture qu’elles positionnaient sous la poitrine.
M’oui, Dame Guylaine…
Et il y a même des médecins qui proposaient des traitements médicaux pour empêcher la poitrine des femmes de se développer… Pourquoi ne pas les remettre au goût du jour ? 😉
Et donc, « on » portait voici deux millénaires des apodesmes… Sauf qu’à ces époques, quel était le pourcentage [i]réel [/i]de femmes qui portaient cette apodesme ? Un pourcent ? Deux ? Trois, peut-être ? Les dames de la « haute société » grecque, oui, peut-être… Les matrones du patriciat romain, peut-être aussi. Mais les autres, nettement plus nombreuses ?
Et puis, même en supposant que [i]toutes [/i]les femmes de l’époque (et du monde entier, soit moins de cent millions de femmes selon les estimations les plus optimistes) portaient ce soutif antique, ce n’est pas parce que cent millions de personnes commettent une erreur que ce ne serait pas une erreur…
Sinon, sachant que des millions de femmes ont été infibulées et/ou excisées, cela signifierait-il que l’excision ou l’infibulation ne seraient pas des erreurs ?
Pas la peine de me dire qu’il ne s’agit pas de la même chose : dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’une pratique qui [i]n’est pas très bonne pour la santé[/i].
Petite précision quand même. Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit… Ce n’est pas le bête bandeau décoratif qui est mauvais pour la santé. C’est évidemment le soutien-gorge qui comprime la poitrine, qui est trop rigide, et toute cette sorte de chose…
Belle soirée !
Oui Eric, je suis de votre avis, néanmoins, lorsque l’on a une très forte poitrine, je suis d’avis que le soutien gorge est tout de même bénéfique. Je peux vous assurer que j’ai moins mal au dos avec que sans pour ne parler que de moi bien entendu…
C’est un peu à l’image du slim, ce jean hyper serré qui comprime les muscles et le système veineux, très nocif pour la santé, mais que certaines femmes apprécient puisqu’il galbe mieux la jambe…
Bonne soirée, Guylaine.
Hello, Dame Guylaine…
Ha, c’est certain que, pour une dame aux formes « généreuses », et qui a toujours porté un soutien-gorge toute sa vie (même si elle n’a qu’un quart de siècle d’existence), c’est plus confortable d’en porter un que de ne pas en porter.
Mais, bon, la question est de savoir maintenant ce qui se serait passé si cette même femme n’avait jamais porté le moindre soutien-gorge… Peut-être n’aurait-elle eu aucun désagrément à ne pas porter de soutien malgré des seins d’un kilo au lieu d’un demi-kilo… Ou peut-être pas… Et puis, aurait-elle eu des seins si gros si elle n’avait jamais porté de soutien ? Toutes des questions auxquelles cette dame n’aura jamais de réponse réelle, puisqu’il n’existe aucune machine pour nous faire rajeunir et essayer une nouvelle vie à partir de notre enfance.
Ceci dit, j’avais lu « jadis » (ho, non, cette étude qui date de cette année-ci n’est pas unique ! ça fait des années qu’on se demande si le soutif est bénéfique, ou pas !) une étude réalisée par une toubib new-yorkaise (désolé, je n’ai plus les références sous le coude).
Étude sur le « confort » estimé par des femmes (avec fortes poitrines ou avec des « œufs sur le plat ») à qui elle avait demandé d’enlever le soutien-gorge, aussi bien pour dormir que pour faire du sport ou pour vivre au quotidien (maison, boulot, …).
Conclusion ; si, les premiers jour, forcément, les dames ressentaient plus ou moins un inconfort (bah, oui, essayez donc de perdre une habitude qui date de plusieurs années, en un claquement de doigts), cet inconfort allait diminuant au fil des semaines. Et quand, au bout de quelques mois, la toubib a proposé au femmes de son étude de remettre leur soutien, elles ont toutes refusé sauf une, parce qu’elles se sentaient mieux sans qu’avec un soutien !
Mais, bon, cette adaptation ne se fait pas en quelques jours : je ne me rappelle plus exactement, mais je crois me rappeler que l’étude avait duré dans les 12 ou 15 semaines…
Et puis, laisser le sein « libre » ne signifie pas qu’il ne faille pas le couvrir, par exemple avec un tee-shirt moulant, pour éviter qu’il ne balance et provoque des douleurs… Je le répète, c’est le soutien « rigide » qui est à proscrire.
Bonne nuit, Dame Guylaine…
En tant qu’homme, il me semble que c’est selon le goût, l’envie et la tailles des seins… qui fait que certaines en portent, d’autres non. Et puis il est aussi possible d’alterner, au jour avec, un autre sans, peu importe, c’est à vous, mesdames, de choisir.
De toute façon, avec ou sans soutien-gorge, on vous aime quand-même.Vos seins nous attirent tout autant que les beaux soutien-gorge qui vous mettent en valeur.
Bon dimanche sous le soleil.
[b]et pourtant …[/b]
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[b]… les yeux dans les yeux ?[/b]
Sacré Rouillon ! Hé oui, ce sont les hommes qui en parlent le mieux !