De la viande sans vie pour un avenir sans âme

 

 La viande de culture est arrivée, avec son lot de questions, d’incertitude et de méfiance.

La génétique permet, aujourd’hui, de produire de la viande animale à l’aide de cellules souche. Cette « viande »est, peut être, bonne au gout mais provient d’un être vivant sans âme, sans tète, sans existence. Les défenseurs des animaux vont être contents, demain on ferme les abattoirs ! si l’on continue sur cette voie, la science nous permettra un jour de ne plus manger du tout ce qui réglera le problème de la fin dans le monde, mais ne sauvera pas notre agriculture.


 L’agriculture de demain n’aura plus besoin de grands espaces pour y faire paître les troupeaux,  un laboratoire suffira. On construira d’énorme centre de stockage et on fabriquera pour nos supers marchés des barquettes d’entrecôtes, des chariots de gigots, des poulets sans tête et sans abats et des boudins composés de sang de culture et d’oignons « O.G.M ». Fini les vaccinations à la chaine, les animaux entassés dans des espaces trop étroits et des abattoirs servant à l’extermination de nos amis les bêtes.  Fini les maladies exterminatrices qui hantaient nos éleveurs. Demain que des avantages et plus d’inconvénient, si ce n’est que l’humanité court de plus en plus vite sur les trace de notre « créateur ».

Es ce un bien, es-ce un mal, difficile de le dire aujourd’hui, mais nous faisons parti des gens qui croient encore à une agriculture saine, aux vaches qui broutent de l’herbe et aux poulets qui s’engraissent en cherchant des vers et en picorant du maïs. Nous ne sommes pas encore préparé à voir disparaitre nos élevages, nos fermiers et nos paysages de campagne. Les sciences actuelles sont confrontées, en permanence avec les problèmes d’étique. Faut-il vraiment laisser nos scientifiques aller si loin ? Faut-il vraiment permettre à l’homme de découvrir les secrets de la création et de l’immortalité ? Ces études sont d’une immense utilité dans la compréhension des maladies, du vieillissement et peuvent si elles sont bien employées stopper la faim dans le monde, et enrayer la progression des maladies qui s’y rattachent. la grande question sera : l’humanité est elle prête à utiliser, sans dérive, ces nouvelles découvertes ?

7 réflexions sur « De la viande sans vie pour un avenir sans âme »

  1. [quote] Faut-il vraiment laisser nos scientifiques aller si loin ? Faut-il vraiment permettre à l’homme de découvrir les secrets de la création et de l’immortalité ? Ces études sont d’une immense utilité dans la compréhension des maladies, du vieillissement et peuvent si elles sont bien employées stopper la faim dans le monde, et enrayer la progression des maladies qui s’y rattachent. la grande question sera : l’humanité est elle prête à utiliser, sans dérive, ces nouvelles découvertes [/quote]

    l’homme veut atteindre le statut de l’immortalité de l’infini!
    mais il n’y arrivera jamais ,c’est complétement utopique!Heureusement!

  2. [b]@Mozarine,
    Oui, mais nous n’en sommes pas à la première utopie qui gouvernerait la monde! Sur un tout autre plan le socialo-communisme ….
    Ps. A propos de l’article, lire Planète à Gogos de POHL (Frederik) & KORNBLUTH (C.M.)[/b]

  3. utopique aujourd’hui ! vous avez lu jules Verne son idée d’aller dans la lune était utopique à son époque ! faire voler un plus lourd que l’air ! une utopie aussi !
    je suis persuadé que nos chercheurs découvrirons tous nos secrets avec le temps. reste à savoir si ce sera une bonne ou mauvaise chose

  4. [b][u]jp.visee[/u]
    Vous tombez à pic, je suis partisan du transhumanisme (nom provisoire ?), ce ne sera qu’à cette condition que nous conquerrons les étoiles[/b]

  5. Rappel du Littré:
    [quote]Viande
    La viande est pour nous la chair des animaux qu’on mange ; mais, en termes de chasseur, viander se dit d’un cerf qui va pâturer ; certes, le cerf pacifique ne va pas chercher une proie sanglante. Donc, dans viande, l’accident pathologique porte sur la violence faite à la signification naturelle et primitive. Dans la première moitié du dix-septième siècle, ce mot avait encore la plénitude de son acception, et signifiait tout ce qui sert comme aliment à entretenir la vie. En effet, il vient du latin vivendus, et ne peut, d’origine, avoir un sens restreint. Voyez ici combien, en certains cas, la destruction marche vite. En moins de cent cinquante ans, viande a perdu tout ce qui lui était propre. On ne serait plus compris à dire comme Malherbe, que la terre produit une diversité de viandes qui se succèdent selon les saisons, ou, comme Mme de Sévigné, en appellant viandes une salade de concombres et des cerneaux. Pour l’usage moderne, viande n’est plus que la chair des animaux de boucherie, ou de basse-cour, ou de chasse, que l’on sert sur les tables. Nous n’aurions certes pas l’approbation de nos aïeux, s’ils voyaient ce qu’on a fait de mots excellents, pleins d’acceptions étendues et fidèles à l’idée fondamentale. Vraiment, les barbares ne sont pas toujours ceux qu’on pense.
    [/quote]

    Je suis végétarienne, donc si l’on trouvait d’autres moyens pour se nourrir que d’élever pour tuer des millons de bêtes, je suis preneuse!

  6. [b]Merci siempre de nous rappeler l’origine de ce mot, il faudrait donc dire viande d’animaux? Nous ne sommes pas à une approximation dérivative près puisqu’on dit poisson autant pour « l’animal » que pour sa chair. Par ailleurs les conditions d’élevage, les nourritures absorbées font que les viandes aujourd’hui devraient pour beaucoup d’entr’elles être déclarées impropre à la consommation (bactéricides, pesticides, antibiotiques, hormones, conservations approximatives …) être végétarienne va devenir désormais une obligation à défaut d’un choix![/b]

Les commentaires sont fermés.