La ville de Lubumbashi a connu en  la mi-journée du samedi 23 mars dernier  un violent affrontement en plein centre ville  entre les forces de l’ordre et un groupe de plusieurs centaines d’individus armés se réclamant du mouvement rebelle « Kata Katanga » ;  un groupe qui brandit la menace séparatiste pour faire échouer le découpage programmé de la très  riche province du Katanga.  

Tout commence à la mi-journée du  samedi 23 mars 2013, lorsqu’une colonne de manifestants arborant toutes sortes d’armes (fusils de chasse, les lances, flèches et machettes y compris les armes de guerre) et des gris-gris fait une  entrée pour le moins spectaculaire au centre ville de Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga. Face à leur détermination d’hisser à la place Moïse Tshombe du drapeau du mouvement sécessionniste du Katanga, les forces de l’ordre interviennent pour leur en empêcher. Il s’en suit alors de violents affrontements qui auraient causé plusieurs morts dans les rangs des « manifestants ». Ceux-ci s’en fuiront, pour se refugier au siège de la Mission de l’Onu au Congo (Monusco).  

Cependant, aux dernières nouvelles, ils auraient été transférés à Kinshasa, où ils seraient traduits devant le tribunal militaire dans les tous prochains jours. Aussi, les autorités de Lubumbashi ont instauré dans cette ville un couvre-feu de 72 heures, pour empêcher que des vandales  et autres bandits  puissent profiter de la situation pour perpétrer leurs forfaits.

Toutefois, selon des sources concordantes, la paix serait revenue dans la ville de Lubumbashi, pour le grand plaisir de la population qui vaque depuis ce lundi 25 mars librement à ses occupations. Une paix à mettre à l’actif des autorités du Katanga, et surtout de son illustre gouverneur Moïse Katumbi Chapwe, qui a lui-même après ces affrontements effectué  une ronde à travers le centre-ville de cette capitale provinciale,   pour se rendre compte des dégâts causés par ces incidents. Avant de se rendre au siège de la Mission de l’Onu où il a indiqué que « les auteurs des incidents de samedi  seront déférés devant la justice militaire qui décidera sur leur sort » confirmant une fois encore cet amour qu’il a toujours éprouvé à l’égard de sa population depuis son élection à la tête de la province du Katanga en 2007. Un geste qui devrait inspirer les autres acteurs politiques de la République Démocratique du Congo. Courage Monsieur le gouverneur !