La maladie bouleverse toute une famille. Les dégâts qu’elle cause, sont souvent irréversibles et laisseront des traces de souffrances en chacun des êtres de cette famille.
Comment appréhender la maladie et ses déboires sans qu’il n’y ait un chamboulement total en chacun de nous.
La maladie est une remise en question pour nous tous et elle ne peut en aucun cas se traverser seule. C’est un moment de vie qui touche tout le monde et désobéit à tous nos rêves.
Pourquoi ne pas enfin ouvrir les yeux et cesser de faire souffrir des familles entières face à la souffrance ?
A quand laisser le libre choix de pouvoir enfin arrêter sa vie dignement ?
La maladie nous tombe dessus, il y a le malade et la famille. Le malade ne peut malgré les soignants, vivre sa maladie tout seul. Il a besoin de personnes compétentes mais la famille reste un élément essentiel à traverser ces moments douloureux.
La maladie diminue psychologiquement tout un chacun.
Quand donnerons-nous véritablement le droit de dire stop ?
Quand chacun prendra ses responsabilités pour enfin pouvoir arrêter sa vie suite à une maladie que l’on sait perverse et qui de toute façon, l’emportera ?
Pourquoi personne ne veut enfin donner le feu vert pour que plus personne ne souffre gratuitement ?
Quand arrêterons-nous de nous voiler la face et d’attendre que le temps fasse les choses ?
Attendre la mort des siens est terrible, inhumain, on ne devrait pour rien au monde subir de telles souffrances et le désarroi que l’on peut lire dans les yeux d’un malade.
Je suis dans une attente depuis une année et j’avoue que la situation est très douloureuse.
Pourquoi attendre dans de telles circonstances et faire comme si tout aller bien ?
Pourquoi être obligé de faire semblant ?
Aller, il faut que l’on évolue et que l’on change cette vision de la fin de vie, laissons partir nos malades dignement et laisser aux familles le soins de se reconstruire avec le moins de séquelles possibles…..
[quote]il faut que l’on évolue et que l’on change cette vision de la fin de vie, laissons partir nos malades [b]dignement[/b] et laisser aux familles le soins de se reconstruire avec le moins de séquelles possibles….[/quote]
pas facile ce tournant de la vie…comment savoir si le moment est venu…?
L’on n’apprend pas aux gens à vivre pas plus que la mort n’est expliquée.
C’est pourtant la base de ce que nous sommes matériellement sur terre.
Il semble que nos religions, notamment en occident, n’aient pas su appréhender sereinement cet ensemble.
La condition de fin de vie est ensuite une question sociale d’accompagnement physique et de la souffrance physique donc une conséquence psychologique. L’on attend le nouveau né, on prépare l’évènement, mais personne ne veut voir ni préparer l’évènement de la sortie bien plus important.
Nous ne sommes que de passage, la mort est une naissance en sens inverse…
PH
Philippus, la mort est-elle une « naissance en sens inverse »? Bon, nous n’allons pas débattre ici de « la vie après la mort »… Oui, « aider » quelqu’un à mourir, c’est quelque chose… Comment savoir? Comment savoir, dans certains cas, si, demain… Et puis tout le monde est-il prêt à « accélérer » le départ d’un proche? ça, c’est encore autre chose… En ce qui me concerne, je suis plutôt « pour » laisser partir les gens qui le veulent, et qui souffrent, et pour qui plus rien n’est possible… Qu’en est-il des personnes jeunes? très jeunes même parfois? la décision est-elle aussi « simple »? Bah, la mort est un sujet tabou, hein, de toutes façons. On a peur d’en parler…ça porterait la poisse… Mais on accepte de la regarder sur grand écran. Là, c’est pas « vrai ». Pourra t-on un jour « choisir » sa mort? Le moment de « franchir le pas » ( vers où, d’ailleurs?).. Un jour, j’ai abordé le sujet de….. mon enterrement…. et émis le souhait d’être incinérée…. Ah la la, ça a jeté un froid… On aime pas parler de ça…. Alors, parler de la mort elle même….
Vero07, bon courage. Dans tous les cas.
Ah, que je redoute ce passage de la vie au néant : être puis ne plus être ! Rien!
Je ne parlais pas de son choix propre de rester en vie ou non selon son état, mais celui de comprendre plus en profondeur des notions de vie et de mort, qui ne sont qu’une suite. En quel sens, la encore, il fautse pencher sur des notions qui malheureusement font défaut dans les approches habituelles.
Pourquopi la peur de certains sur la mort alors que cla est inscrit dans la vie et la logique spychologique de l’homme ? Ne faudrait-il pas avoir plus de crainte sur la vie que sur la suite ?
Quidam
Pourquoi craindre du néant si vous pensez que le néant est la finalité ? N’y aurait-il en vous quelque chose qui vous refuserait cette direction ?
PH
En page d’accueil à la une je lis:
[quote]Fin de vie : A quand la dignité ?
Publié par vero07
le 03-03-2013
La maladie bouleverse toute une famille. Les dégâts qu’elle cause, sont souvent irréversibles et laisseront des traces de souffrances en chacun des êtres de cette famille. Comment appréhender la…
> 7 commentaires[/quote]
Ou sont donc passé les deux commentaires manquants reçu dans ma BAL
[quote]Fin de vie : A quand la dignité ?
Publié par vero07
le 03-03-2013
La maladie bouleverse toute une famille. Les dégâts qu’elle cause,
sont souvent irréversibles et laisseront des traces de souffrances
en chacun des êtres de cette famille. Comment appréhender la…
> 7 commentaires[/quote]
0ù sont donc passés les commentaires manquants reçus dans ma BAL
merci
Jamais deux sans trois.
[quote]Fin de vie : A quand la dignité ?
Publié par vero07
le 03-03-2013
La maladie bouleverse toute une famille. Les dégâts qu’elle cause,
sont souvent irréversibles et laisseront des traces de souffrances
en chacun des êtres de cette famille. Comment appréhender la…
> 7 commentaires[/quote]
0ù sont donc passés les commentaires manquants reçu dans ma BAL