Le nanisme : quand le corps ne veut pas grandir.

 

  Près de 80 000 personnes sont atteintes de nanisme en France, pour 65,35 millions d’habitants. Cette faible population s’explique par le fait que les maladies entrainant le nanisme sont rares (1 personne sur 2000) voire très rares (1 personne sur 15 000). 

   On parle de nanisme dès lors qu’un retard de croissance sévère, quel que soit son type  – et il en existe plus de 500 – entraîne à l’âge adulte une taille inférieure d’au moins 20% à la normale. On distingue les nanismes liés à des anomalies de la croissance osseuse comme l’achondroplasie, la forme la plus répandue du nanisme : caractérisée par des membres courts et des os du visage déformés, elle peut entrainer de graves complications comme la paralysie par compression de la moelle épinière ; les nanismes liés à un défaut de la fabrication ou de l’action de l’hormone de croissance ; les nanismes « collatéraux » à une pathologie (des maladies sévères peuvent générer de graves troubles de croissance si elles se déclarent tôt chez l’enfant), ou encore à une malnutrition sévère.

 

 

 

Dépister le nanisme

Les échographies de morphologie permettent de le dépister en mesurant les membres du fœtus avant la 24èmesemaine de grossesse. Des examens complémentaires sont alors menés afin de déterminer la cause du retard de croissance. Si, en de rares occasion, ils mettent en lumière une forme de nanisme mortelle, comme le nanisme thanatophore, où l’interruption de grossesse (IMG) est à envisager, ils permettent surtout, dans la très vaste majorité des cas, de déterminer une cause soignable et d’instituer un traitement adapté pour l’enfant.

 

Des traitements existent

 

Tout dépend de la cause du nanisme : s’il découle d’une pathologie, la guérison de la maladie suffira à régler le problème ; une alimentation enrichie corrigera les effets de la malnutrition sur la croissance. Les hormones de croissance (GH) quand à elles, administrées sous forme d’injections sous-cutanées quotidiennes, sont préconisées en cas de déficit en hormones de croissance et pour les maladies du squelette, sauf quelques rares cas comme l’achondroplasie. Le traitement de l’enfant peut débuter dès le bas-âge et durera dans tous les cas au moins jusqu’à la fin de sa croissance, c’est-à-dire ses 25 ans, garçon ou fille. Les résultats sont bons : 90% des enfants traités atteignent la taille désirée, mais chez environ 1 personne sur 1000, leur administration engendre des troubles plus ou moins sévères à l’âge adulte (résistance à l’insuline, douleurs articulaires…).Ce traitement reste cependant l’outil le plus répandu et le plus fiable de lutte contre le nanisme.

 

sources :  

Association des personnes de petite taille en France (APPT) : http://www.appt.asso.fr/

Handicapsinfos  :  http://www.handicapinfos.com/  

 

Une réflexion sur « Le nanisme : quand le corps ne veut pas grandir. »

  1. Une complication du nanisme setla présence du syndrome Pierre Drouin qui est une atteinte de nanisme physique mais aussi une atteinte psychologique puisque l’individu doit composer avec de mutiples complexes reliés aux, moqueries. Ce qui diffère chez la personne atteinte du syndrome Pierre Drouin est qu’elle cherche pour se protéger du ridicule et de l’intimidation à s’acoquiner avec des personnes portant un uniforme d’autorité, tels policiers, gardiens,etc.Ce syndrome bien que rarissime est plus répertorié en amérique du nord au Québec et en Louisiane.

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