Les médecines douces ont le vent en poupe !

Décriées et mal considérées pendant de longues années par la majorité des Européens, les médecines douces reviennent en force. La preuve : thérapie manuelle, hypnose, sophrologie, acupressure, aromathérapie, auriculothérapie, thalassothérapie, etc.

Ces thérapies sont de plus en plus nombreuses et ont progressivement envahies notre vie quotidienne. Doucement mais sûrement, elles deviennent incontournables.

Aujourd’hui, même la Sécurité sociale rembourse l’homéopathie et l’acupuncture. Les mutuelles suivent et prennent parfois en charge quelques séances d’ostéopathie.
 
Les compléments alimentaires connaissent un succès grandissant. Cependant, une mise en garde est nécessaire : Il faut souvent se méfier de ceux vendus sur internet, d’après l’équipe de chercheurs de l’université Paul-Sabatier et du CNRS. Prudence donc !
 
Mais qu’est-ce qui déclenche cet engouement pour les médecines douces ?
Probablement grâce à la manière d’aborder la médecine sous un autre angle par des thérapeutes plus à l’écoute de leur patient. Parce que, avec les médecines douces, les effets indésirables sont souvent moins agressifs. Et puis le corps est considéré dans sa globalité, les organes étant inter-dépendants les uns des autres. 

 

Enfin, et c’est loin d’être négligeable, les thérapeutes des médecines douces ne considèrent pas les malades comme étant de simples numéros anonymes.
Dans une société déshumanisé et en perte de repère et de reconnaissance, les gens sont en quête de "mieux vivre et bien vivre". Cette évidence explique, en partie, les succès grandissant des thérapies multiples et des médecines douces.
 
Pour ma part, je pense que les médecines douces sont nécessaires et complémentaires à la médecine classique. Les opposer ne sert à rien, il serait plus utile et profitable pour nous tous de les utiliser en bonne intelligence.

 

J’ai testé les médecines douces plusieurs fois dans ma vie avec de bons résultats pour certains problèmes de santé. Il suffit de savoir les utiliser à bon escient.

 
Et vous, classique, douce, alternative… ou les deux ?

 

6 réflexions sur « Les médecines douces ont le vent en poupe ! »

  1. Hé bien, en tant que praticien en « médecine douce », je me verrais mal en train de décrier lesdites « médecines douces ».

    Enfin, « douces », elles ne le sont pas toujours.
    Je pense par exemple à certaines manipulations manuelles qui nous viennent des vieux rebouteux, manipulations qui sont généralement bien moins douces que ce que pourrait faire la médecine conventionnelle et ses kinés.
    ;D

    Blague à part…

    Oui, les médecines non-conventionnelles (selon l’appellation officielle) peuvent très bien cohabiter et même collaborer avec la médecine classique.
    Mais…
    Il faudrait peut-être le dire à des gens comme l’ancien boss de la MIVILUDES, mister Fenech, ou à son successeur le toubib Blisko…
    Parce qu’apparemment, eux – et les adeptes de cette secte nationale qu’est la MIVILUDES – ne semblent pas au courant de la possible cohabitation, de la possible collaboration !
    Au contraire, il ne se passe pas un mois (une quinzaine ?) sans qu’on ne lise de ci de là un pamphlet anti-médecines-traditionnelles de la part de scribes inféodés à ce bel organisme gouvernemental dont la mission semble être de jeter un maximum le discrédit sur mes confrères et moi-même.
    Et vas-y que j’te parle de dérive sectaire. Et vas-y que j’te traite de charlatan. Et vas-y que j’te sorte une liste des pratiques (toutes) à éviter. Et vas-y que j’te raconte que les hôpitaux sont envahis par les sectes.
    Marre, à la fin !

    J’ai une formation de naturopathe.
    Dans bon nombre de pays non francophones, avec l’aval de l’OMS, la naturopathie est considérée comme une médecine « traditionnelle » dont les praticiens peuvent examiner des patients, poser des diagnostics, demander des analyses complémentaires à des labos, envoyer des malades chez d’autres médecins ou à la radiographie, prescrire certains médicaments, et même pratiquer des petites opérations chirurgicale comme une suture de plaie. Tout ce qui nous est interdit dans les pays francophones !
    En France, pays francophone par excellence (et aussi un peu en Belgique, malgré qu’il s’agisse d’un pays multilingue, mais avec pas mal de francophones), si je ramasse un gosse qui vient de s’écorcher le genou devant mon cabinet, et que je lui mets un pansement, je me fais poursuivre pour exercice illégal de la médecine, et accessoirement pour pédophilie parce que j’ai pris le gosse dans mes bras pour le déposer sur ma table !
    🙁

  2. Douce, à n’en pas douter, autant que possible.
    Les pratiques non conventionnelles comportent aussi un grand axe préventif, et elles donnent des outils concrets et simples pour redonner à la personne le pouvoir sur sa santé. C’est une démarche d' »empowerment » plutôt que d’assujettissement
    (je ne vise pas les médecins mais plutôt la big pharma ici…)

    Comme je le dis dans cet article sur mon blog : Il y a une complémentarité évidente entre les deux systèmes. Il ne reste plus qu’à avoir le désir de travailler ensemble…
    http://magnetismenouvellegeneration.wordpress.com/2012/10/04/un-label-pour-les-medecines-non-conventionnelles/

    On a pris un peu de retard, en France, mais je reste optimiste!

    « douce » journée!

  3. Incontestablement « douces » et elles cohabitent très bien, dans la mesure ou les médecines douces permettent de limiter les médicaments pour les « bobos » de tous les jours. Dans mon site « Magnétisme et médecines douces » j’essaye d’expliquer et de comparer : http://magnetismes.org/ ,pour que mes lecteurs puis mieux choisir vers quel traitement,ils désirent s’orienter.
    Bonne journée

  4. Les médecines douces sont complémentaires de la médecine dite traditionnelle…
    Le concept et les moyens sont différents mais le but est le même.
    L’enjeu étant l’aide à apporter à l’être humain et nul n’a l’exclusivité en la matière.
    Nous sommes aujourd’hui en France premier consommateur mondial de médicaments… Il est grand temps de donner la priorité à la prévention.
    Nous sommes aujourd’hui en France en épidémie d’obésité et de diabète… Les Naturopathes, Osteopathes, Phytotérapeutes…sont des éducateurs nutritionnels qui ont un rôle à jouer pour enrayer ces fléaux.

    Si comme moi vous vous sentez concernés par l’avenir santé de vos enfants et petits enfants.
    Si comme moi vous mesurez l’urgence de faire réagir notre gouvernement pour enrayer l’obésité, un mal qui est en train de devenir un fléau.
    Si comme moi, vous ne voulez pas faire de vos enfants et petits enfants, les obèses et les diabétiques de demain.
    Si comme moi, vous êtes persuadés qu’il est grand temps de donner la priorité à l’éducation alimentaire des enfants, à l’école, dès le plus jeune âge.
    Si comme moi vous souhaitez que cette éducation soit confiée à des éducateurs alimentaires indépendants de l’industrie agro alimentaire qui conditionne nos enfants à la malbouffe.
    Merci de signer cette pétition : http://chn.ge/Ourk6R

  5. Bon, ça, c’est fait…
    J’étais le 1159e à signer la pétition de Dame Patricia…

    Juste deux petites choses.

    À propos de la phrase : « [i]Les médecines douces sont complémentaires de la médecine dite traditionnelle[/i] ».
    Les médecines « non-conventionnelles » (ou « douces », si vous préférez) sont les médecines « traditionnelles », elles s’appuient sur des « traditions ».
    Alors que la médecine « conventionnelle » (« officielle », quoi, celle qui est est reconnue par l’état) n’est pas « traditionnelle », qui, elle, s’appuie sur des cours « classiques ».

    Et à propos de l’idée de reconnaître officiellement les naturopathes (et les autres cités) comme « éducateurs nutritionnels ».
    Je me dis que l’idée est bonne (si j’ai signé la pétition, c’est que je trouvais l’idée bonne : logique…), mais qu’il faudrait peut-être la pousser encore un peu plus loin.
    Pourquoi nous utiliser uniquement comme « éducateur nutritionnels » alors que c’est [u]déjà[/u] ce à quoi la médecine conventionnelle nous a officiellement relégués avec son monopole, et alors que nous pourrions être utilisés de manière plus avantageuse en tant que « premier contact », principalement dans les campagnes où tout le monde pleurniche qu’il n’y a pas assez de médecins ?
    Nous utilisez uniquement comme « éducateur nutritionnel », c’est un peu comme si vous faisiez venir un ingénieur en hydraulique pour remplacer le joint de votre robinet. Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne, je me dis que si j’ai réussi plus de cinquante examens durant ma formation de naturo au Canada, et plus d’une quinzaine d’autres examens sur l’alimentation et la diététique en Belgique, ce n’est peut-être pas juste pour être capable de changer un joint…
    ;D

    Bon dimanche.

  6. [quote]Décriées et mal considérées pendant de longues années par la majorité des Européens, les médecines douces reviennent en force. La preuve : thérapie manuelle, hypnose, sophrologie, acupressure, aromathérapie, auriculothérapie, thalassothérapie, etc.

    Ces thérapies sont de plus en plus nombreuses et ont progressivement envahies notre vie quotidienne. Doucement mais sûrement, elles deviennent incontournables.[/quote]

    [b]Une chose très importante dans les médecines douces c’est avoir « confiance » dans son patricien.Après,il faut y croire et il faut « beaucoup » de volonté pour poursuivre le traitement.
    Je pense à la sophrologie,ce n’est pas en 5 minutes que le système fonctionne,cette pratique s’inscrit dans la durée comme les autres pratiques;Ceci dit les médecines douces font beaucoup moins de dégâts que les autres![/b]

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