Si tout comme moi vous redoutez l’aiguille pour vos vaccins, que la seule vue de la seringue provoque chez vous des palpitations et que votre front se couvre subitement de gouttes de sueur, voici une nouvelle qui devrait vous ravir !

Mark Kendall un chercheur qui travaille sur des moyens différents d’administrer les vaccins, aurait mis au point avec succès selon ses dires, un "nanopatch" destiné à délivrer par contact cutané les doses, sans bien entendu utiliser le classique tandem seringue aiguille, utilisé depuis près de 160 ans en exclusivité.

Le "nanopatch" en serait toutefois pour l’instant au stade des essais sur des animaux, mais aux vues des résultats impressionnants de la technique, il devrait rapidement s’étendre à l’être humain, notamment en Australie et ce sur une période de 3 années…

Ce procédé semblerait offrir des avantages certains et non négligeables, tels que des doses réduites de vaccin par rapport à une injection par seringue, il ne contiendrait pas d’adjuvants et permettrait un contrôle instantané de l’antigène délivré.

Chose intéressante également, les vaccins utilisés par "nanopatch" étant lyophilisés, il n’est plus besoin de les conserver au froid comme c’était le cas jusqu’alors…

Inutile de parler donc de l’avantage que cela présenterait pour les vaccinations dans les pays chauds.

Bien entendu l’ensemble de ces avantages, réduirait considérablement les coûts de vaccinations.

Sachez pour exemple que le coût d’un "nanopatch" serait estimé à environ 1$, alors que certains de type traditionnels-injectables reviendraient à 50.

 

Les spécialistes en immunologie semblent emballés par cette nouveauté, car par rapport au système musculaire dans lequel un vaccin traditionnel est injecté, la peau est dotée de nombreuses et variées cellules immunitaires, ce qui contribuerait aussi à une plus grande efficacité du "nanopatch".

 

Quand on pense que de part le monde, surtout dans les pays pauvres, l’absence de vaccination pour des raisons financières en majorité, tue des millions de personnes, il serait souhaitable que la recherche soutienne l’équipe de Mark Kendall, pour que son procédé, après bien entendu avoir été testé de manière à ôter les derniers doutes sur son efficacité, soit industrialisé.