Israël a commencé à couler dans les bureaux de vote aujourd’hui pour voter lors d’une élection parlementaire qui devrait faire revenir le premier ministre Benyamin Netanyahou au pouvoir malgré le manque chronique de rétablissement de la paix avec les palestiniens et la mauvaise gestion des difficultés économiques.
De nombreux électeurs ont dit qu’ils vont voter pour Netanyahou parce qu’ils ne voient aucune alternative viable. Les sondages suggèrent les parties bellicistes et religieuses qui ont été ses alliés traditionnels qui seront au cœur de son gouvernement dans la prochaine coalition.
L’élection intervient à un moment troublée par Israël. Netanyahou tient une attitude dure envers les palestiniens et a poussé son pays à l’isolement diplomatique, le ralentissement de l’économie et l’explosion du déficit budgétaire, en plus d’un arrière-plan connu par la problématique de savoir si Israël attaquera l’Iran sur son programme nucléaire suspect.
Un sourire aux lèvres, Netanyahou est arrivé tôt au bureau de vote hautement sécurisé à Jérusalem avec sa femme Sara et ses deux fils qui ont désormais le droit d’élection.
Après avoir voté, le premier ministre a dit aux journalistes que le flot de bulletins de vote en sa faveur est « bon pour Israël ».
Trente-deux partis sont en lice pour la représentation en Israël de 120 membres du parlement. Israël a toujours eu des gouvernements multipartites car dans l’histoire du pays, aucun parti n’a remporté une majorité absolue de 61 sièges.
Les votes fermeront à 22 heures locale et les résultats préliminaires seront attendus environ deux heures plus tard.
La campagne électorale qui a duré trois mois a été largement dépourvue de tout débat sur les questions essentielles qui se posent au pays, se concentrant davantage sur les dirigeants des principaux partis. Âgé de 63 ans, Netanyahou s’est positionné dans la campagne comme un fort leader qui protège les israéliens en soutenant la sécurité dans une région hostile. Tous les sondages montrent que son parti, le Likoud, en alliance avec le parti israélien le plus belliciste, celui de Beytenou, gagnera plus d’un quart des sièges, en collaboration avec d’autres partis de droite et les partis religieux qui doivent commander au moins une majorité étroite globale.
La sagesse conventionnelle veut que la coalition entrante soit encore plus dure que le gouvernement actuel. Les colons bâtis sur la terre capturée des palestiniens doivent leur servir pour leur futur État qui contiendra également de larges morceaux de la Cisjordanie qui est la base de tout futur État palestinien.
Certains Israéliens avertissent que la poursuite de l’occupation des millions de palestiniens privés de leurs droits transformera Israël en un État d’apartheid où une minorité juive finira par régner sur une majorité arabe.
Pourtant, le conflit avec les palestiniens a été depuis longtemps un sujet dominant dans la politique israélienne, et a été à peine enregistré comme un thème de campagne. Beaucoup d’israéliens ont perdu espoir dans la perspective de faire la paix, croyant que les meilleures offres possibles d’Israël ont été faites et rejetés, parfois violemment.
Qui prend les sondages au sérieux n’est pas sérieux. C’est une fois de plus vérifié
Sur le fond, c’est plutôt heureux cette régression du dangereux et médiocre « Bibi » et de son ex-videur de boîte de nuit russe « Doberman »
Éloquent aussi le fait que « à partir de rien » (dixit Charles Enderlin) un nouveau partie centriste ait obtenu un si important résultat derrière un ex-présentateur de télé
Mais il ne faut absolument pas que ça aboutisse à deux états, ce qui serait totalement injuste pour les légitimes autochtones palestiniens.
Surtout que le vote de la recommandation 181 du 29 novembre 1947 sur lequel s’appuient hypocritement certains descendants effectifs ou supposés des sujettes du roitelet David fut trafiqué et ne remporta que moins de 24 « yes » et pas les 33 officiels sur 56 possibles.