Le bilan démographique publié ces derniers jours par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), fait apparaître un taux de fécondité relativement encourageant pour l’économie française pour l’année 2012, par rapport à celui des autres pays européens.

 

La plupart des pays européens renoncent à faire des enfants par peur de l’avenir économique très incertain. C’est le cas de l’Espagne, de la Grèce et du Portugal qui ont des taux de fécondité qui se situent entre 1,3 et 1,4 enfant par femme, taux qui ne cessent baisser  en raison de la crise économique et des taux de chômage qui augmentent.

 

Par contre l’Irlande, le Royaume-Uni, la Suède et la Finlande, se situent dans une fourchette plus positive avec des taux qui varient de 1,8 à 2 enfants par femme.

 

Avec un taux de fécondité, à 2,01 enfants par femme, la France qui se situe juste derrière l’Irlande, reste parmi les pays européens où l’on fait le plus de bébés.

C’est une exception française qui perdure à ce niveau depuis 2008  et qui laisse penser que malgré la crise les Français se donnent un peu de moral en faisant des enfants.

 

Si l’on examine l’analyse de cette fécondité par région, on se rend compte que l’Ile de France, le Nord, l’Ouest et le centre sont très fertiles par rapport à certaines régions de l’Est et du Sud de la France, qui sont un peu en retrait avec des taux qui oscillent entre 1,6 et 1,8.

 

Cette fécondité très positive en France, peut s’expliquer de différentes façons :

Le fait tout d’abord que la plupart des jeunes femmes en âge de procréer attendent d’avoir une situation professionnelle bien établie avant de se décider à avoir des enfants. Cela échelonne davantage dans le temps les naissances.

Actuellement l’âge moyen des femmes à l’accouchement est aux alentours de 30 ans et plus, alors qu’auparavant il était beaucoup plus précoce.

 

Un autre élément va aussi dans le sens de ce fort taux de fécondité, c’est celui de la politique familiale française qui est très largement adapté à l’évolution de la société dans le domaine de la natalité et qui encourage les femmes à pouvoir mener en parallèle une vie familiale et une vie professionnelle.

 

Ce bon chiffre en matière de fécondité  pour la France est aussi une bonne nouvelle pour notre économie, car il ne peut que générer de la consommation et au final dynamiser la croissance.