Étonnant, voire stupéfiant : des responsables de divers bords du Front national ont accepté de dialoguer avec Marine Turchi, de Mediapart. Un titre connu – si ce n’est dénoncé – pour une pas rater la moindre « une » lorsqu’il s’agit de fustiger les persistances xénophobes, misogynes, &c., mettons « réactionnaires » des mouvances nationalistes droitières traditionnelles (celles de l’UMP incluses, à présent). La question qui fâche, au FN, c’est l’opposition, voire l’adhésion, au mariage pour tous. Épiphénomène, certes, lorsqu’il est question de largement renégocier avec l’Union européenne, de légiférer sur les questions sociales, ou de définir une politique sécuritaire. Mais, il faut le croire, ou faire semblant, encore hautement symbolique.

La question du mariage pour tous me laissait totalement froid et quasiment « neutre », surtout en regard des autres problèmes, surtout économiques et sociaux, et même de politique étrangère (Françafrique, Moyen-Orient…). Au vu des arguments des plus outrés opposés à la possibilité pour les homosexuel·le·s d’obtenir les mêmes droits que les hétéros, j’ai fini par me prononcer pour (même si cela renforçe une institution du mariage, pas néfaste en soi, qui l’est du fait de ce que certains en font).
Pas vraiment pour, mais contre les contre… y, compris celles et ceux, donc, moins véhéments, des divers de gauche.

Mais pas au point de rejoindre les cortèges de qui dénonce l’homophobie, réelle, d’une bonne partie des opposants au mariage pour tous. D’autant que la position d’une bonne partie de la direction du FN me prive de la tentation d’aller dénoncer une formation glissant de l’extrême-droite vers un centre-droit (sans doute très droitier) dont je ne pense pas que du bien par ailleurs.

Eh oui, parfois, la motivation d’une partie des manifestants est de plier un bras « d’honneur » (voire de lever un doigt) face à qui vous déplait, quel que soit le prétexte. Là, à droite, il s’agirait de dénoncer en bloc toute la politique du gouvernement, parce qu’il se dit de gauche, socialiste… J’admets limite… Personne n’est totalement exempt, à gauche, à droite, de ce type de tentation, en fonction du pouvoir en place.

Motivations profondes

Je peux concevoir ce qui remue fondamentalement les vrais opposants au mariage pour tous. Soit les motivations de ces homophobes inavoués qui ne voudraient pas avoir une descendance homosexuelle… Un·e sur deux, cela passerait encore, mais se retrouver avec un, des petits-enfants qui ne soient pas « de son sang » et aucun de « sa lignée », cela peut être dur à conceptualiser.

Cela étant, on n’est jamais mieux trahi que par les siens, et toutes les histoires crapoteuses au sein des familles les plus attachés à la famille monoparentale le prouvent amplement. Viols, y compris entre personnes de même sexe, incestes, rancœurs exacerbées, haines venimeuses, divorces au couteau, voire à l’arme de poing, au flambeau incendiaire, &c., ne sont pas l’apanage des familles de gauche, loin de là. Reprenons après Mylène Farmer que, si mariage il doit y avoir, mieux vaut gay que triste.

Il y a aussi, y compris chez les plus sincères les moins rances, le réflexe conditionné, inconditionnel, d’obéir à l’autorité. Le pape catholique romain ou le führer, le petit père des peuples, Pol Pot, le lider maximo, l’ayatollah ou le Grand Mamamouchi, c’est idem.  Il est contre, je suis contre, il est pour, je suis pour. Il m’incite au martyre, va pour le martyre : je tue, je m’immole, pour lui, la foi, la cause, que ce soit l’internationale fasciste ou le national-bolchévisme, c’est selon. Un paradis ou la postérité seront mes récompenses. C’est aussi humain, trop humain hélas.

Cela revient, dans le cas présent, à voir des islamophobes soutenir une cause que les islamistes les plus radicaux ne désavouent pas, bien au contraire. Les amis de mes ennemis ne sont plus mes amis, la ou le chef l’a dit.

Ajoutons-y la crainte que son cher et tendre file chez son amant, que la douce et choyée emménage chez son amante (et le qu’en-dira-t’on qui s’ensuit), la vénération d’un anus – création divine – inviolable, ce qui ne va pas toujours de pair (on s’enfile virilement au FN comme ailleurs, les filles s’y titillent peut-être la rosette devant de mâles militants qui s’astiquent, mais attention, la famille, c’est sacré !).

La direction d’une formation politique doit composer avec qui forme ses rangs.

Mais aussi, comme Minute le titre sous une forme interrogative qui ne trompe personne « Question taboue : Existe-t-il un lobby gay au FN ? ».

La Le Pen chez le Mediapart

Réponse du très droitier Wallerand de Saint-Just à la « cocotte » (présumée UMP) : et puis quoi encore, « et un lobby juif ? ». Un groupe diffus davantage islamophobe que pro-Israélien n’est pourtant pas à exclure au et du Front national. Passer de la secte à une véritable formation politique revendiquant véritablement le pouvoir expose à ce genre d’apparentement insolite, à des cohabitations inattendues (voyez l’UMP, le PS, voire le Front de Gauche, d’autres…).

Cela expose d’ailleurs à bousculer d’autres tabous, et pour une Marine Le Pen, un Florient Philippot, accorder des entretiens à Mediapart en était (en reste marginalement) un. Mediapart est tricard, le reste formellement au FN. L’exception « mariage pour tous » confirmerait la règle… jusqu’à nouvel ordre, et même de part et d’autre (si Florian Philippot se dit disposer à discuter de cette situation, il y a fort à parier qu’Edwy Plenel y soit aussi disposé : on verra).

Il n’y a pas à s’étonner que l’enquête de Marine Turchi soit tout à fait factuelle et qu’aucune vacherie perfide ne se glisse entre les lignes. Finalement, il y a de quoi s’étonner quand même. Tout cela semble très négocié : nulle question en touche, hors de l’angle unique, rien qui pourrait fâcher ces cadres dirigeants auxquels Mediapart est généralement le plus hostile, de ceux qui, par exemple, réclament l’anonymat avec l’argument « ne me citez pas nommément “sinon je suis grillé, c’est fini pour moi”.

Le débat sous-jacent, dont l’histoire du mariage pour tous n’est parfois qu’un prétexte, c’est la place que prennent Florien Philippot et son entourage auprès de Marine Le Pen. Bruno Gollnisch, prudent, ménage la chèvre et le chou : personnage « précieux », mais trop lointain, pas assez à l’écoute de la base, dit de ce récent transfuge du centre-droit (la partie droitière du MRC) souverainiste l’ex-opposant rallié à la cheffe. Ce n’est pas tout à fait neuf… cette histoire de « cul » (d’accord, facile) fait remonter des puanteurs du bas des pans de chemises du FN. Marine Turchi aseptise, désodorise aseptise, febreïze… On serait, au FN, en pleine normalité de différends entre deux courants tout aussi respectables. Cela, c’est nouveau, et pas vraiment inintéressant.

À bon chat, bon rat, à une Le Pen chez Mediapart, un Mediapart chez le FN. C’est la mésentente cordiale.

Notez bien que je ne le reproche pas à l’une ou à l’autre : je me gausse, j’ironise, car cela fait encore un peu farce, mais je m’habituerai…

La fin justifie les moyens

Le FN resterait soudé sur le fond, divergerait sur la stratégie. Quel fond ? Est-il demandé à Marine Le Pen si elle s’engage, arrivée aux affaires, à détricoter totalement toute législation élargissant le Pacs ? Non. Lui demande-t-on si elle s’engage à rétablir la peine de mort ? Non.

Elle se contenterait, sur la foi de sondages et de carottages ou remontées depuis la base du FN, de constater que son parti ne fait pas de cette question sociétale une priorité. Donc, autant laisser la liberté à tous de manifester ou non.

Vulgate commode, défiler sous les étendards chouans, les emblèmes pétainistes (car il y en aura, même rares), c’est risquer de faire le jeu de « la gauche marxiste ». Tiens, Mediapart n’en serait plus une composante, contrairement à ce que partie de la droite traditionnelle clame sans retenue ?

On verra donc des FN, et non des moindres, groupés pour qu’aucun ne s’égare à proximité de symboles un peu trop voyants, ne se retrouve le pied par inadvertance sur la main d’une Femen ou d’une Caroline Fourest (si tant serait qu’elles se montrent) et sous l’objectif d’un photographe. Marine et Jean-Marie Le Pen participeront « mentalement », ne figureront sur la photo de famille.

Bref, pour certains, la question se résume à : « vais-je me priver de ma bobine dans mon quotidien régional en restant chez moi ? ».
Pour d’autres, ce serait « ne va-t-on pas conforter l’UMP en jouant les figurants ? ». Marine Le Pen considère d’ailleurs que Minute est devenu l’organe de la droite de l’UMP.

Cela renâcle aussi dans les rangs car, hormis Philippot (et Marine Le Pen), pratiquement plus personne n’incarne vraiment le FN devant les micros et les caméras nationales. Un responsable frontiste (anonyme, de crainte de se griller) relève que des collègues (ou rivaux) « râlent de ne plus aller dans les médias ».

En sus, l’islamophobie se fait vraiment trop discrète dans la parole d’en-haut, semblent en regretter d’autres. Effectivement, l’assimilation de tous les musulmans à des islamistes forcenés dont les enfants arrachent les pains au chocolat d’entre les dents des bambins blonds aux yeux clairs, ce n’est plus du tout la tasse de thé mariniste… Camper un Mélenchon coiffé d’un bonnet nord-coréen, couteau entre les dents, cela risquerait aussi de ne plus payer.

Je relève aussi que Martine Turchi n’a pas réussi – on ne saurait le lui reprocher, c’est peut-être impossible en s’annonçant de Mediapart – a trouver le moindre nostalgique de l’extrême-droite pro-OAS regrettant les temps du baston, de la chasse au rouge et à l’impie. Il doit cependant en subsister puisqu’un dirigeant redoute que Philippot « casse notre dynamique (…) ; il faut arrêter sinon on va perdre des militants et des cadres. ». Eh, si cela rallie des électeurs et procure des postes, des fauteuils ? Marine Le Pen conclut : « les râleurs se fatigueront avant nous ».

Perdre un « abruti utile » ou un « fidèle parmi les fidèles » (c’est selon) pour gagner un, deux, trois électeurs flottants, c’est un peu le questionnement sous-jacent qui irrite le colon du FN. Pour le moment, à la purge brutale, le lavement doux semble préféré. C’était bien une affaire de « cul », finalement. La chemise (ici, le dossier) FN chez Mediapart se gonfle d’un élément dérangeant.
Notamment pour la majorité de son lectorat qui a encore du mal à concevoir un FN de centre-droit.

Mais un commentateur relève « la dernière expérience catholico-vichyste, c’est le sarkozysme, avec son ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale » (soit donc, pas le FN). Un autre voit dans le FN « un appendice de l’UMP ».

Parti des beaux quartiers

Tiens, au fait, personne ne semble avoir relevé que le FN partira de la Porte-Maillot vers le Trocadéro et le Champ-de-Mars ; il s’ébranlera donc des beaux quartiers pour s’y maintenir. Un départ de Denfert-Rochereau eut été plus « social » (à moins que le symbole de l’Enfer, d’un colonel partisan d’un Gambetta laïcard, vaguement et mollement communard, et la proximité de l’avenue Rol-Tanguy, un « coco », soient trop durs à avaler).

D’un côté, le FN soutient les artisans-boulangers-pâtissiers plus que la tradition catholique avec ses multiples rassemblements autour de galettes des rois, de l’autre, sa direction prend ses distances avec le rappel fallacieux « des règles fondatrices et plurimillénaires de notre société et de notre civilisation » (d’accord, deux millénaires justifient un pluriel, mais c’est bien maigre, et quid donc de « nos ancêtres les Gaulois » ?). C’est une histoire de cul et de chaises.

D’un côté, Jacques Colombier (FN, Gironde) se fait Déroulède pour brandir de sous sa chemise le « pilier de notre droit et de l’ordre naturel de toute société et civilisation ; le mariage entre un homme et une femme est le pivot de la cellule familiale, base intangible de notre société et de son avenir. ». De l’autre, la présidente n’est pas trop prête (et pour cause) à vouloir éradiquer le divorce, toujours condamné par le Vatican. En sus, voir Colombier défendre, de fait, le mariage polygame, voire polyandre (eh, ce sont des mariages, non ?) doit lui faire hausser les épaules.

D’autant que, comme le rappelle Nicolas Lebourg (auteur, pour Nouveau Monde, d’un Dans l’ombre des Le Pen), sur France Info, « une partie de la communauté gay et lesbienne estime que les jeunes d’origine arabo-musulmane incarnent l’homophobie » (vrai, et une copine en couple lesbien, à ma sidération, a voté pour Marion-Marine).

« Comment se gère un parti d’extrême droite avec une sociologie qui est autant en mouvement ? », poursuit-il. C’est la vraie question. Comment se gère un lectorat qui,  à présent, inclut des partisans du FN voyant en Mediapart un titre antisystème, anticorruption, davantage qu’autre chose ? Car ces abonnés minoritaires existent, et même parfois se manifestent en commentaires.

Si le cœur est français, le cul est « international » (pluriel, disons), comme l’exprimait Arletty. Le FN est entré en procédure d’investitures pour les prochaines élections, et mieux vaut un laïcard homo qui saura se faire élire qu’un catho-idolâtre qui fesse sa femme et ses gosses et n’obtient qu’un maigre score. On verra bientôt aussi le FN soutenir les piquets de grève populaires tout en dénonçant les impopulaires (ceux des fonctionnaires ou assimilés, hors police, d’enseignants par exemple).

Mieux vaut aussi un « renégat, opportuniste » tel Philippe Adam (passé un temps au MNR du dissident Bruno Mégret), chevronné, expérimenté (27 campagnes électorales), nouveau mariniste proclamé, qu’un Yves Reyre (candidat dans les Bouches-du-Rhône, à Salon), semble-t-il (trop) disposé à composer avec l’UMP. Et puis, les chiffres ont parlé (plus de cent voix pour Adam devant Reyre aux dernières cantonales). Pourtant, les partisans de Reyre voyaient en Adam un « mégalomane » capable de rallier les socialistes pour une prébende.

Quelles défections ?

En fait, ce qui permettrait beaucoup d’analyser où va le FN serait de voir (c’est quasiment impossible, sauf de l’intérieur, et encore…) ce qu’il a récolté entre le début et la fin de la crise à l’UMP, en termes d’adhésions, surtout en perception dans l’électorat.

Soit il a fait le plein et ce plein ne l’a pas été suffisamment, soit pas. Soit il a pris des « flottants », soit Copé et la Droite forte ont endigué les déperditions. Dans ce cas, vers qui se tourner ? Non plus vers des sarkozystes, mais vers des hollandistes déçus que le Front de Gauche ou l’UDI n’attirent guère. Soit vers, aussi, des gens devenus prêts, dans les urnes, à « donner sa chance au FN ». Ou à manifester une protestation viscérale, histoire de se soulager, au moins un temps furtif.
Cette question de stratégie n’a peut-être pas été posée par Mediapart, ou elle a été sucrée, peu importe. Question peut-être de temps : s’il n’est plus tout à fait interdit, au FN, de répondre à Mediapart, cela finira par se voir, les langues se délieront.  

Avec l’Affaire Cahuzac, alors même que le ministre du Budget donne du grain à moudre au FN en déplorant le carcan imposé par la Banque centrale européenne, Mediapart s’est dédouané aux yeux des plus « antisystème » du Front national. Il existe même, sur certains points économiques, de petites convergences entre la ligne éditoriale du titre et certains propos de la direction du FN.

Or, sous couvert d’unité nationale « en bas », le FN incarne de fait une certaine forme de lutte des classes qui opposerait « le peuple » à celles et ceux de « tout en haut ». Illusion peut-être, mais le ressenti l’emporte souvent sur le réel. Selon un sondage Ifop (la boîte de la patronne du Medef, choix singulier…) pour L’Humanité, « 64 % des Français » croient à la réalité de « la lutte des classes ». Combien au FN (que ce soit pour la lutte contre les plus bas ou contre les plus hauts placés), combien à la rédaction de Mediapart ?

Aménités

De plus, alors que les ventes de Libération s’effondrent certains jours en-deçà de 40 000 papiers, que Le Monde ne va sans doute guère mieux, que toute la presse écrite souffre, le succès commercial de Mediapart n’a sans doute pas échappé au FN.

Mediapart peut être vu au FN comme l’un des vecteurs de l’abstention ou du vote blanc en cas de second tour UMP-FN (voire UDI-FN). Cela commence avec les réponses sur le sujet du mariage pour tous et celui de la place de Philippot, cela pourrait se poursuivre. Pourquoi pas ? Je n’y vois pas pour ma part une complaisance à l’endroit de la direction du FN, mais une avancée vers une partie de l’opinion flottante, qui ne peut plus se permettre de consentir un, voire bientôt deux euros pour consulter la presse écrite… même occasionnellement.

Et puis, Marine Le Pen a, de fait, conforté Mediapart : « il y a un problème qui dépasse la personne de M. Cahuzac, qui est problème de conflit d’intérêts. Il peut rester ministre, mais pas ministre du Budget. ». Eh, parfois, une bonne manière peut en valoir une autre. C’est d’abord, et surtout, une manière de se distancer de l’UMPSUDI, sans heurter de front les déçus de l’action gouvernementale, mais aussi une manière incidente de crédibiliser Mediapart.

Quant à celles ou ceux qui s’offusqueraient de ce qui peut évoquer un retour de bonnes manières, je réponds catégoriquement qu’un titre ne doit négliger aucune source, quelle qu’elle soit, et que, oui, cela vaut bien, parfois, de ranger les calibres au vestiaire.

De plus, comme l’estime Guillaume Tabard dans Les Échos, cette affaire de manifestation vaut « preuve que le Front national est bel est bien devenu un parti politique comme les autres ». Avec ses Fillon ou Copé, ses Montebourg ou Cahuzac, qui, comme Marine Le Pen l’a fait, peuvent donner des entretiens à Têtu (titre de la communauté homosexuelle).

Et puis, même si c’est racoleur, je ne peux qu’approuver l’appréciation de Marine Le Pen sur la presse régionale (détenue à présent par des groupes belges, le Crédit mutuel, Tapie-Hersant, le cauteleux groupe Ouest-France) : « nous assistons à une uniformisation de la PQR qui n’est pas sans rappeler le sort que certains industriels font subir à nos fromages, à grand renfort de pasteurisation : les étiquettes restent, les saveurs disparaissent. ».
Le défenseur des préparations fromagères des terroirs (pas forcément des « fromages » sénatoriaux et autres de la ruralité) ne peut que saluer simplement.

Je n’en oublie pas de prendre note de l’opinion d’Hervé Gattagno dans Le Point : tout cela, la prétendue tolérance du mariage pour tous, c’est de l’esbroufe, et Marine Le Pen « joue une communauté [homosexuelle] contre une autre [musulmane]. Drôle de dédiabolisation… D’autant que, par ailleurs, le FN est toujours aussi “progressiste” sur la peine de mort, la justice des mineurs, l’avortement… ». Sans citer Mediapart, il relève aussi que « Minute l’a bien soutenue à la présidentielle (…) tout cela relève de la comédie ». Un parti comme un autre, vous disait-on…