Tous les ans c’est la même chose : on se pose la question de savoir ce que l’on mangera à Noël ! On a pourtant le choix : dinde, oie, chapon, poularde ou rôti de chevreuil, de cerf, de sanglier, d’autruche… 

 

Je dirai qu’il y a tant que l’on ne sait quoi choisir. 

Et puis, il faut tenir compte aussi (juste un petit peu) des goûts de chacun. 

Je sais pertinemment que je ne mangerai pas de chevreuil et encore moins de biche ou de cerf ! Je les aime trop pour les manger. Je les vois tous les jours, les prend en photo et en plus il faudrait que j’en ai dans mon assiette !! Pas question !!

 

 

 

Bon, je ne parle pas pour moi… 

Chaque année, en décembre, les rayons des grandes surfaces, des bouchers, des volaillers et les marchés de Noël proposent des kilos de viande pour les repas de fin d’année.

Le choix n’est donc pas toujours simple.

La dinde qui est la plus répandue des volailles de fête pèse environ 3 ou 4 kilos. Elle a une chair ferme et est faite pour une grande tablée. 

 

L’oie, plus goûtée et moins grosse contrairement à ce que l’on peut penser, même si elle est grosse et pèse assez lourd, sera idéale pour environ 5/6 personnes. La chair réduit beaucoup à la cuisson car la bête est très grasse (j’en ai élevé).

 

Les rôtis dont je vous parlais plus haut, sont facilement portionnables, vous pouvez acheter plus facilement pour un petit ou un grand nombre de convives. 

 

Restent les poulardes et autres chapons. 

La différence ? 

La poularde est une jeune poule qui a été engraissée mais n’a pas encore pondu tandis que le chapon est un mâle qui a été castré.  L’un et l’autre ont une chair fine et tendre.  Le chapon cependant sera plus gros que la poularde. 

 

Ces derniers sont revenus à la mode il y a quelques années sans toutefois détrôner la dinde ou l’oie. 

Les cuisiniers de renom aime cuisiner ces volatiles. C’est à la fois facile et très long. 

Il y a deux ans, j’ai fait un plat de fête avec un chapon. Ma belle mère m’avait dit qu’il fallait que je poche ma volaille. Comme je n’avais ni le temps ni l’envie de chercher une recette, je me suis amusée (comme souvent en cuisine)

 

J’ai donc fait un court bouillon assez épicé avec un beau morceau de gingembre, quelques clous de girofle, une branche de thym, deux feuilles de laurier, un poireau et une petite branche de céleri. 

Dès que mon court bouillon a été assez chaud, j’ai laissé refroidir. A ce moment, j’ai ajouté une cuillerée à soupe de gros sel. 

Lorsque le jus a été tiède, j’ai mis mon chapon dedans et j’ai laissé pocher pendant une trentaine de minutes à feu moyen en faisant bien attention de ne pas faire bouillir. 

J’ai ensuite égoutté ma volaille. Je l’ai placée dans un plat allant au four avec du beurre dessus. 

J’ai alors mis la farce que j’avais réalisé avec des champignons des bois, de la chair à saucisse et du gingembre frais, le tout mixé grossièrement, dans la bête.

 

Mon plat a été mis au four thermostat 5 et j’ai laissé cuire doucement pendant 2 heures.

 

J’ai servi ma viande découpée avec une purée de panais. 

 

La viande était tendre et parfumée. Je vous invite à en faire l’essai. 

 

Et moi, cette année, je ne vais pas du tout me faire des cheveux blancs en cuisine : nous serons…. 3.

Une belle côte de boeuf sur le barbecue sera à l’honneur avec je pense une purée de patates douces ou une écrasée de pommes de terre. 

Pourquoi faire compliqué ?