Un pavé de presque 700 pages…. Déjà, ça donne à réfléchir !
Hopper sur la couverture, qui peine à dynamiser l’aspect un peu froid du bouquin, peut-être à cause du blanc, omniprésent.
Depuis peu cependant, un bandeau rouge pétant accroche le regard : Goncourt des lycéens 2012 et grand Prix du roman de L’ACADÉMIE FRANÇAISE.
Rien que ça ! Alors, qu’est-ce qui vous retient ?
Vous entendez ou lisez sans cesse des critiques dithyrambiques sur ce roman, qu’il est fantastique, que ne peut plus le lâcher, que c’est un coup de maître, etc. Ça vous agace !
Et pourtant, vous y revenez sans cesse, le tournant et le retournant à chacun de vos passages à la librairie du coin. Vous ne voulez même pas savoir ce que votre libraire en pense ! Il va vous le mettre entre les mains et vous aurez l’impression d’avoir été obligé, forcé. Vous n’aimez pas ça. Comme vous n’aimez pas, surtout pas, suivre l’opinion dominante.
Ok. Mais le jour où vous vous déciderez à ouvrir ce livre et à le commencer, je vous le dis, vous ne regretterez pas un instant de vous être finalement laisser aller à cette saine curiosité. Vous allez être happé par l’histoire, et séduit par la construction.
Car, qu’on se le dise :
"La vérité sur l’affaire Harry Quebert" de Joël Dicker, aux éditions Le Fallois, est un petit chef d’œuvre.
A recommander à tous les gens qui ne veulent plus se plonger dans une histoire pour en ressortir 20 pages plus loin, déçus, insatisfaits et vexés d’avoir dépenser au moins 20 € pour rien.
Le cadeau idéal, quoi !