Au cours de cette dernière décennie, le monde du cinéma a vu éclore quelques sagas fantastiques qui sont rentré rapidement dans le panthéon du fantastique. Outre la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX et de HARRY POTTER, une autre grande franchise a pris fin ce mois-ci : TWILIGHT. Un triomphe qui a la particularité de connaître autant de fans que de détracteurs.

 

TWILIGHT compte l’histoire d’amour tumultueuse entre Bella, une jeune et jolie adolescente et Edward, un « gentil » vampire qui a su apprendre à contrôler sa soif de sang. Outre la difficulté à vivre une relation avec un être surnaturel, l’histoire se transforme rapidement en triangle amoureux avec l’arrivée de Jacob, un loup-garou, épris de Bella.

Si l’histoire en elle-même, adaptée d’une saga littéraire à succès, reprend plusieurs éléments de la mythologie vampirique et ne révolutionne pas forcément le genre,  le succès mondial de cette saga en a surpris plus d’un.

Si les cinq films issus de l’œuvre sont inégaux de part la qualité de leur réalisation et de l’évolution de l’intrigue, le succès de TWILIGHT, notamment chez les adolescents et les jeunes adultes est d’avoir, malgré la dimension fantastique de l’histoire, su aborder plusieurs thématiques chères aux jeunes gens qui construisent leur avenir et leur personnalité d’adulte. Les choix de vie qui s’imposent à nous, le difficile passage à la maturité, les souffrances occasionnées par les sentiments amoureux, la transformation de notre être au gré des épreuves … Autant de thématiques qui nous parlent à tous.

Bien entendu, la plastique irréprochable des protagonistes jouent beaucoup dans le culte voué à cette saga mais il serait hasardeux de ne se focaliser que sur ce seul aspect. En définitive, malgré son coté quelque peu mièvre et puéril par certains moments, TWILIGHT est sans doute une œuvre plus complexe qu’elle n’y parait et qui explique son succès phénoménal.