C’est l’éternelle question qui anime assez souvent les discussions de famille sur la mort et pour laquelle chacun essaie d’être le plus convaincant en développant une multitude d’arguments très pertinents, qui ne permettent pas pour autant de trouver un réel consensus.
Inhumation ou crémation, le dilemme n’est pas nouveau dans l’histoire des civilisations, mais à certaines périodes comme celle de
Le constat que l’on peut faire cependant, c’est celui d’un nombre de plus en plus important de personnes qui décident de se faire incinérer et certains chiffres le confirment.
En 1980, il y avait en France à peine 1 % des personnes qui choisissaient la crémation, alors qu’à l’heure actuelle, elles sont près de 45 %.
Ce n’est donc pas simplement une question de mode, mais un choix qui dépend surtout de l’évolution des mentalités dans la société actuelle.
Les raisons religieuses et philosophiques n’ont plus tout à fait la même importance que par le passé. Même si de nombreux pratiquants rejettent la destruction du corps par le feu, car cela leur rappelle les feux de l’enfer, d’autres n’admettent pas le fait de voir leur corps se décomposer et se putréfier dans la terre. Pour eux, c’est beaucoup plus sain de laisser aux nouvelles générations un environnement plus pur et plus écologique, que toutes ces tombes qui avec le temps tombent en désuétude.
C’est vrai, que le fait d’avoir une sépulture permet peut être plus facilement de faire le deuil de la personne disparue et donne l’occasion à chacun de pouvoir venir se recueillir sur les tombes de ses proches. Mais quant on voit l’état dégradé de certaines tombes qui sont à l’abandon parce que personne n’y vient plus, on se pose aussi des questions sur l’après en cas d’inhumation.
Il faut dire que beaucoup de familles sont de plus en plus dispersées dans différentes régions et les jeunes générations n’ont plus comme par le passé le culte des cimetières.
Pour la crémation, c’est plus simple car les cendres du défunt contenue dans une urne sont remises à la famille, qui peut soit les répandre dans un jardin cinéraire, soit les déposer dans un columbarium.
Enfin, un dernier argument qui n’est pas négligeable en période de crise, c’est celui du coût et dans ce domaine l’inhumation est beaucoup plus chère que la crémation.
Ce n’est pas facile de faire ce choix, c’est à chacun selon ses propres convictions de se déterminer avant sa mort.
Mon choix est fait depuis bien longtemps : une allumette, et on n’en parle plus !
;D