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  3. La Toussaint est une fête catholique qui a lieu le 1er novembre depuis le VIIIème siècle.

  4. Avant cette date, elle se fêtait juste après les fêtes de Pâques et de la Pentecôte.

                                            

                                           

Aujourd’hui, même si on va ce jour là visiter nos défunts et fleurir les tombes, la Toussaint n’est plus ce qu’elle était. 

Le commerce a fait de cette fête catholique, un immense business : les vacances en famille à la montagne, à la mer ou à la campagne voire à l’étranger. 

Il n’y a qu’à regarder les offres pour cette période de vacances pour comprendre que les gens ne vont plus ou pas sur les tombes de leurs proches. 

Si ils s’y rendent c’est juste avant de partir vers une destination où ils pourront profiter de beaux jours avant l’hiver à venir. 

Il est loin le temps des repas de famille, les retrouvailles pour les plus éloignés… 

Certes, il y a encore une génération qui fait ce geste, mais pour combien de temps ? 

Actuellement seuls les personnes ayant perdu un être cher dans l’année font encore le déplacement et se retrouvent en famille. Mais plus le temps va passer et plus ces retrouvailles vont s’espacer. 

 

Autrefois, avant la Toussaint, on allait avec seau, produit et brosse, laver, dépoussiérer et  faire briller les tombes pour qu’elles soient belles et propres pour ce jour. Maintenant, on se contente d’un petit coup de balai et de quelques fleurs. 

 

Attention, je ne dis pas que c’est le cas pour tout le monde, mais simplement pour une génération de plus jeunes. Les valeurs se perdent comme pour tout. 

Dans les campagnes c’est moins visible qu’en ville ; tout le monde se connait et il serait scandaleux de ne pas penser aux anciens ou aux disparus.  Et puis, on s’entr’aide entre voisins, ceux qui ne peuvent se déplacer laissent faire les voisins plus jeunes ou plus valides pour le nettoyage des tombes. 

Par ici, toute la semaine précédent la Toussaint, on pouvait voir un grand nombre de voitures aux portes des cimetières ; et dans ceux-ci les gens s’affairaient, nettoyaient et jetaient les fleurs fanées ou artificielles pâlies par le soleil et la lune. 

Le jour, enfin, tout sera fleuri, resplendissant pour fêter les chers disparus. 

 

Mais il y a aussi une autre mode qui bouscule les habitudes : la crémation. 

Bien souvent, après une crémation, il n’y a plus d’endroit pour se recueillir, les cendres sont souvent éparpillées et non pas conservées dans une urne au jardin du Souvenir. Les survivants donc n’ont plus d’endroit où se recueillir, plus d’endroit où mettre un bouquet de fleurs…