Après un premier single assez prometteur (How Could I Know), Mostly Away se décide à s’attaquer au public avec un tout premier album au visuel on ne peut plus sobre.
 
 

 L’album s’ouvre sur "I need to run out", prologue très electro annonçant un "It’s only a dream" assez floydien, chanté d’une voix assez inexpressive et lui conférant une atmosphère assez étrange et habillé de nappes de synthé pour le moins planantes, avant un solo de guitare que n’aurait pas renier David Gilmour !

On arrive ensuite sur ce qui demeure, pour moi, le grand moment de l’album : Perfect Storm … !

Couplets doux puis guitares acérées sur le refrain. D’une efficacité redoutable et non sans rappeler la bonne époque Weezer ou de plus récentes productions de Greenday ou Hoobastank.

D’efficacité il est encore question avec Necessary Evil et How Could I Know. Ces 2 morceaux s’inscrivent dans la même veine : couplet calme / refrain énervé !

Le reste de l’album est nettement plus calme, avec de très jolies ballades comme celle qui fait office d’épilogue "I’m only happy when I’m with you", tout en acoustique, très éthérée, avec une batterie discrète et une voix m’ayant pas mal rappelé Eels. Le solo de violoncelle, sur la 2ème partie du morceau, a de quoi faire frissonner. 

Ou bien cette ballade en piano/voix, "City with no light", magnifique et aux paroles poignantes…

Je ne tairai pas non plus le nom d’une chanson assez à part, sur l’album, mais efficace, elle aussi, avec des sonorités très "90’s", un peu à la manière de certains tubes d’Eros Ramazzoti. Ca fait son effet ! Peut-être bien un prochain tube, là encore …

Bref, voila un groupe français qui fait du bien. Certains reprocheront à l’album ses textes dans la langue de Shakespeare. D’autres n’y feront pas attention. La musique est bel et bien un langage universel ! N’est-ce pas ShakaPonk ? 🙂