La crise économique que nous traversons touche tous les secteurs d’activités, et le milieu hospitalier ne fait pas exception. Le personnel de santé connait une lente et constante dégradation de ses conditions de travail : le manque d’effectifs entraîne une véritable souffrance chez ces salariés pourtant dévoués, eux, aux autres…

Mais voilà que la FEHAP  (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne – privés non lucratifs) a dénoncé sa convention collective la convention CCN51 avec effet au 1er décembre 2012, dans le but  de réduire son coût.

Ainsi, 250 000 salariés qui dépendent de cette convention collective Nationale du 31 octobre 1951, pourraient perdre des avantages sociaux portants sur des points tels que les jours fériés, les promotions, la reprise de l’expérience professionnelle, le déroulement de carrière lié à l’ancienneté, les indemnités de départ à la retraite, les indemnités de licenciement…

 

Mais que va t-il leur rester ? Leur vocation, certes, mais sans conditions de travail décentes et sans un minimum d’avantages sociaux et de garanties sur l’avenir.

 

Depuis maintenant 1 an la CFE-CGC a entamé des réunions de négociations avec la FEHAP, et malgré l’échéance prochaine du 1er décembre, la situation semble totalement bloquée, organisations salariales et employeus sont dans l’impasse.

 

De ce fait, et pour éviter la fin de plus de 60 ans de vie conventionnelle, la Fédération Française de la Santé, de la Médecine et de l’Action Sociale, usuellement dénommée CFE-CGC Santé-Social, souhaite poursuivre les tentatives de négociations afin que les salariés des milieux hospitaliers puissent conserver au delà du 1er décembre 2012 leurs avantages prévus dans l’actuelle convention collective.

 

La CFE-CGC Santé-Social rassemble tous les professionnels de la santé, de la médecine, du social et du médico-social. Les divers syndicats qui composent la Fédération regroupent les adhérents selon leur profession, leur catégorie, ou leur secteur d’activité.

 

Espérons qu’elle aura gain de cause et que le personnel soignant de notre pays déjà fort chahuté dans la crise actuelle, pourra conserver avec cette convention, quelques avantages à leur métier et pourquoi pas l’espoir de jours meilleurs…

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