Et oui ce n’est pas une blague, vous avez bien compris. Voilà ce qui attend les moutons d’Algérie.

Des contrebandiers spécialisés dans le bétail ont causé des préjudices considérables au secteur. C’est une véritable saignée pour l’économie algérienne.

Chaque année, les gardes frontière démantèlent plusieurs réseaux de trafiquants ou de passeurs. C’est un fléau qu’il faut absolument arrêter…

Alors, dans les prochains jours une opération inédite permettra d’établir une carte nationale du bétail afin de lutter contre les trafiquants. Des puces électroniques seront bientôt implantées sur ces ovins dans le but de connaître le nombre et aussi de lutter contre la contrebande. Le système est simple mais révolutionnaire, le premier de ce genre en Afrique et dans tout le monde arabe.

Cette technique a été mise au point en collaboration avec des experts canadiens. Il faut savoir que le Canada est l’un des pays les plus avancés dans le développement agricole et dans l’élevage animal. Ces implants seront posés au niveau des oreilles et permettront en outre de concevoir une carte d’identité vétérinaire pour chaque bête.

Cette opération, si elle vient à réussir marquera une révolution dans l’ère du marquage des animaux. La démarche permettra de localiser et de lutter contre les contrebandiers aux frontières.

Mais attention, il faut savoir que cette opération lancée en partenariat avec Algérie Télécom risque d’être perturbée en raison de la persistance d’une certaine mentalité que rencontrent souvent les vétérinaires chez les éleveurs qui refusent de procéder au bouclage de leurs bêtes. Et je sais de quoi je parle, nous les algériens nous sommes des durs et butés.

Donc sachez que cette réticence de la part des éleveurs pourrait constituer un gros obstacle à même de retarder la mise en œuvre des mesures prévues par le ministère de l’Agriculture algérienne.

Alors que faire pour que cette mentalité évolue dans le bon sens.

Surtout que certains algériens sont durs de caractère et qu’il est difficile de les convaincre .

Alors je souhaite beaucoup de courage au gouvernement algérien, et aux vétérinaires afin de réussir ce fascinant projet.