À peine un mois que je me suis inscrite sur CN4 et je m’y sens réellement à l’aise pour écrire mes articles. J’ai « blogué » durant des années sans connaître l’existence de ce lieu qui permet d’être rémunéré à chaque article accepté par la modération du site .

Quel dommage ! 

Quel temps perdu à ne pas oser me lancer dans l’édition d’articles en tant que reporter web ! (presque dix ans)



 

photo prise le 5 août 2012

 

         Mes amis et ma famille disent souvent que je suis une femme sensible (parfois même de trop), qui parle comme elle respire, qui écoute les gens sans juger leurs paroles ni leurs actes. 

 

Ont-ils raison ou tort ? 

 

À vrai dire, je n’en sais rien mais, en tous les cas, je mène ma vie comme un combat contre les injustices et je marche souvent aux côtés, main dans la main des personnes qui sont laissées pour compte ou blessées par la vie. J’essaie d’être là pour ceux qui me le demande, sans pour autant faire de grands discours pour les aider, car c’est souvent dans le silence qu’on aide le mieux. En effet, je suis partisane de croire, qu’il faut mieux encourager les gens à répondre eux-mêmes à leurs propres questionnements, en les aidant juste à se poser les bonnes questions.

 

Où je veux en venir avec cet article ?

 

Nulle part et partout, à dire vrai. 

 

Nulle part, car les écrits rédigés seulement avec l’âme de nos coeurs, n’ont pas de but précis, ils sont seulement là, pour un instant donné, là pour assouvir une envie instantanée de combler une page blanche de quelques phrases, qu’on se dit à soi-même. 

 

Partout, car les écrits dictés par notre coeur sont ceux qui parlent peut-être le plus de nos convictions personnelles et de nos expériences de vie. En effet, je viens d’être très touchée par un commentaire d’un rédacteur  de C4N sous mon article intitulé "et si on parlait argent". 

En lisant les commentaires, on s’aperçoit que les reporters parlent simplement et sincèrement sans tenir compte des règles de mise en page que la rédaction d’articles nous impose, par souci d’écrire le plus professionnellement possible, tel que nos niveaux nous le permettent.

 

 


Maman de quatre enfants âgés (bientôt) respectivement de 19, 14, 10 ans et tout juste huit mois, je suis à l’aube de mes 40 printemps (j’ai 38 ans) comblée et fière d’être leur maman. Ils sont chacun responsables de mes avancées de vie, ils me poussent et me motivent souvent pour aller jusqu’au bout de mes projets (même ceux les plus fous !).





J’ai toujours axé ma carrière professionnelle vers le médical (en premier) puis vers le social (en second). J’ai commencé à 19 ans en travaillant en psychiatrie, puis en accompagnement des personnes en soins palliatifs (fin de vie) dans un service de cancérologie à Rennes, dans un service de médecine générale, en maison de retraite et enfin pour clore le secteur médical aux domiciles des personnes dépendantes.

 

Arrivé en fin de parcours professionnel médical j’ai environ 31 ans. J’ai quitté ce secteur d’activité car, je ne pouvais plus accepter les conditions auxquelles on nous oblige de travailler, dans certains établissements hospitaliers ou maisons de retraite.

 

Pourquoi j’ai préféré quitté le secteur médical, pour me diriger vers le secteur social ? 

Parce que, je devenais maltraitante à mon insu… Pour que vous compreniez bien mes dires, sachez que l’on nous demande en moyenne de réaliser une toilette complète, en sept minutes dans certaine maison de retraite ! 

Une honte à mes yeux quand on pense qu’en moyenne une personne dépense 1500 euros/mois pour une chambre en maison de retraite ! 

Ne pouvant plus cautionner ce genre de faits, après avoir tenté nombreuses fois de faire bouger les choses et face à cette "vie d’usine" qui considère l’humain comme des pièces, lasse…J’ai démissionné du jour au lendemain.

 

J’ai donc repris mes études afin d’obtenir un diplôme pour me permettre d’exercer  dans le domaine social.

Au bout d’un an, j’étais fraichement diplômée …fière de moi par la même occasion !

 

Mon parcours internet

 

Je peux vous dire qu’en sept années j’en ai connu des plateformes de blogs ! J’ai même eu la chance (ou la malchance car après cela m’a fait découvrir que les gens peuvent être jaloux des réussites de blogs autres que le leur) donc la "chance/malchance" d’être contactée par une journaliste d’un magazine pour avoir l’autorisation de publier un de mes articles sur la phlébite avec un bonus d’y insérer le lien de mon blog et ma petite photo. 

 

Clairement, quand -on écrit un premier commentaire chez une personne, on ne s’imagine pas une seconde que cela peut être le début d’une longue série de commentaires et un commencement d’une amitié certes virtuelle mais, au combien réelle ! J’en suis témoin ! Car, depuis plus de cinq ans, j’entretiens une amitié sincère avec une personne que j’ai connu sur une plateforme de blogs.

 

Je vous prie donc, de garder en mémoire ceci : 


Il est évident que tous les commentaires n’aboutissent pas forcément à une amitié qui va perdurer pour toujours mais, il est tout aussi évident de se dire que cela peut avoir cette issue. Je suis de celle qui croit fermement que dans la vie, on ne rencontre pas par hasard certaines personnes et que cela n’est pas dénué de sens, que bien au contraire cela est une évidence de destin. A partir du moment où l’on tisse des liens d’amitiés avec une personne suite à une rencontre, il va naître des soutiens, des réconforts, des conseils etc…

 

Tout cela pour dire que le virtuel n’est pas réel dans le sens premier du terme mais, peut-on lui donner moins d’importance que le réel ?

 

 

 


Ps : Je profite de cet article pour vous dire que je vais m’absenter du monde virtuel durant quelques semaines. Je vous donne donc rendez-vous vers la fin du mois et souhaite à ceux qui partiront de très bonnes vacances  et à ceux qui reprendront le travail …Un tout plein de courage.