Malgré l’interdiction de fumer dans les lieux publics et la multiplication des campagnes chocs, la cigarette continue de faire un tabac chez les jeunes. Les filles en tête.

Les enfants fument de plus en plus tôt! C’est-ce que révèle une grande enquête de la fédération française de cardiologie. Aujourd’hui, 32% environ des ados fument au collège, où ils ont, en moyenne, allumé leur première cigarette vers 11 ans et demi. Pire, 7%  des 9 – 10 ans s’en sont déjà « grillé une ». Un constat alarmant qui n’épargne pas les filles. Bien au contraire, si elles commencent à fumer plus tard que les garçons, elles sont bien plus accros. En cause, les effet présumés de la cigarette 60% d’entre elles la considèrent comme un antistress et 19% comme une arme anti kilos. Contrairement aux garçons, les filles sont plus sensible à l’image que véhicule la cigarette. Elles consomment un produit « mode ». Mais au-delà des croyance, le tabagisme des parents reste déterminant dans le passage à l’acte.

 

Les parents doivent parler de leur propre addiction 

En effet, vivre dans une famille de fumeur multiplie par deux le risque que les enfants s’y mettent à un âge précoce. D’ailleurs, un collégien sur quatre « pique » ses cigarettes dans le paquet familiale.

Pour les spécialistes, les parent ont donc un rôle fondamental à jouer. En commençant d’abord par adopter de bons réflexes : ne pas fumer à la maison, éviter de laisser trainer ses cigarettes sur un coin de la table…Mais tout en amorçant le dialogue car la moitié des enfants qui fument déclarent que leur parent ont baissé les bras.

Problème : beaucoup de parent eux-mêmes dépendant du tabac se sentent gênés à l’idée d’aborder le sujet. 

A un âge précoce, chez les garçons comme chez les filles, le risque de dépendance est beaucoup plus important que chez les adultes, et cela dès les premières bouffées. Le risque est donc de rester piégé à vie. 90% des gros fumeurs ont en effet commencé entre 13 et 16 ans.