Les Chantiers de l’Atlantique, plus connus dans la région sous le nom de Chantiers de Saint Nazaire ont été créés en 1955. C’est l’un des sites les plus importants d’Europe. N’oublions pas que c’est là qu’est né Le France ou plus récemment le Queen Mary II. 

 

Depuis quelques années, le tourisme de luxe a perdu des adeptes du fait de la crise mondiale. Les armateurs trouvent difficilement des fonds pour faire construire ces géants des mers.

Malgré des hauts et des bas, les Chantiers ont toujours continué leur activité. 

Actuellement deux paquebots sont dans les cales, le premier étant presque terminé.

Simplement, la Direction des Chantiers vient de demander aux 600 sous traitants et fournisseurs de suspendre les travaux puisque l’armateur américain avait décidé d’annuler sa commande de l’un des deux paquebots. 

Le contrat était de 1.5 milliards d’euros ! Une procédure judiciaire est actuellement en cours devant un tribunal britannique.

Des négociations sont donc actuellement en cours pour préserver au mieux les intérêts des Chantiers et des sous traitants. 

 

Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, on apprend que l’armateur Viking Ocean Cruises venait d’annuler sa commande de deux super paquebots passée en décembre dernier. 

Les deux paquebots représentaient 4 millions d’heures de travail et devaient être livrés début 2014 et 2015. 

Ici, le problème est d’ordre financier, l’armateur n’aurait pas pu obtenir le montage qu’il souhaitait. 

 

Le syndicat SFDT point du doigt le problème français de ne pas avoir de banque d’Etat pour porter des montages financiers aussi important que celui ci. D’autres pays européens possèdent de telles banques. 

L’Etat doit prendre des mesures pour sauver les chantiers, puisque de son côté il leur est demandé un porte avions et un porte hélicoptères. 

 

Pour le moment, des mesures de chômage partiel sont envisagées pour le second semestre de cette année. 

Ce sont surtout les personnels des bureaux d’études qui seront touchés. Elles concerneront au départ une soixantaine de personnes.

 

On ne parle pas des sous traitants dans cette affaire ; pourtant eux aussi font avoir un terrible manque à gagner. 

 

Les chantiers de l’Atlantique ont connu bien des crises, réussiront-ils encore une fois à se maintenir à flot ? 

 

Sources : 

Capital

France Soir

France bleu