du Time, du Walls Street Journal et du New york Times.
De Sarkozy xénophobe, à Sarkozy Le Pen, et à Sarkozy un peu désespéré surfant des terres nauséabondes s’en prenant aux immigrés aux importations étrangères, et même sur les diététiques lois musulmanes de la viande halal, ce n’est plus l’amour fou du début de son quinquennat ou, avec Georges Bush, ils se passaient la main dans le dos à Wolfeboro. De même ce n’est plus ce que c’était il y a seulement plus d’une dizaine de jours avec sa grande amie Angela qui commence à se persuader qu’elle devra mettre un peu d’eau dans son vin, c’est à dire faire les yeux doux à François Hollande. Il faut dire que les derniers propos de Sarkozy sur la révision de l’espace Schengen et sur son comportement changeant, ont refroidi les Allemands. Ils n’aiment pas les têtes volages au gré des circonstances, d’autant que ce serait Sarkozy qui lui aurait suggéré de ne pas recevoir Hollande, sous le prétexte que les autres responsables des pays de la zone euro seraient tous de cet avis ? Un complot anti Hollande en quelque sorte ? En fait Sarkozy a trompé son monde comme il a trompé les Français, pouvait-il en être autrement ?
Le Time du 8 mars titre Sarkozy Xénophobia: French Président Panders to the Extreme-Right. Il écrit,
«yet despite those burning concerns topping the list worried French voters are contemplating as they near general elections, France’s campaigning President Nicolas Sarkozy this week declared «the biggest concern of French people is halal meat» Who knew ?»
En dépit des premières préoccupations brulantes à l’approche des élections générales Françaises Nicolas Sarkozy a déclaré cette semaine que le principal problème qui intéresse les Français est la viande halal. Qui le connaissait ?
La viande halal un problème Français ? Plutôt un argument d’une Marine Le Pen xénophobe qui à été reprit par l’UMP, ce dont les Français s’en tapent comme de leurs premières chaussettes, d’ailleurs il est sorti des médias. Que penser de ces politiques qui prétendent avec de tels arguments diriger la France ?
Le Time pour argumenter son étonnement écrit,
French economic growth is slowing, unemployment is rising, Greece is still a risk to default, and the crisis-rocked euro—while somewhat stabilized of late—is still not out of the existential woods.
La croissance économique Français est ralentie, un sous emploi en augmentation, et la Grèce encore soumise au risque de défaut dans la crise qui a secoué la zone euro ces quelques derniers temps, pas stabilisée, donc pas encore sortie du bois.
Et puis,
and not to be contradicted by polls indicating public opinion regards economic and employment issues as by far the most critical considerations in selecting its next leader, Sarkozy on Tuesday night suggested France’s real problem is “we have too many foreigners”. Sarkozy’s Hungarian immigrant father has been warned.
Afin de ne pas être contredit par les sondages au regard de l’économie et du sous emploi qui sont de loin les plus importantes pour le choix du prochain président, mardi soir (6 mars), Sarkozy a suggéré que le vrai problème de la France est que nous avons trop d’étrangers. Nicolas Sarkozy dont le père Hongrois est prévenu.
Et puis,
many of those commentators interpret the president’s renewed embrace of positions dear to the extreme-right as a cynical yet desperate effort to recruit new backers to his uphill re-election bid. But while that strategy may have been vital to Sarkozy’s 2007 win, there are signs his 2012 re-do is failing to turn the rather grim re-election outlook around.
Beaucoup de commentateurs interprètent le nouvel embrasement des positions du président proches de l’extrême droite comme un cynique effort désespéré de recruter de nouveaux partisans pour booster sa réélection. Mais cette stratégie qui a été vitale en 2007 montre des signes pour 2012 de ne pas suffire à retourner une perspective compromise par sa réélection.
The Walls Street Journal 23 mars 2012, titre, Nicolas Le Pen.
French President Nicolas Sarkozy has ramped up the anti-immigrant rhetoric in recent days, telling a TV audience last week that France has "too many foreigners" and offering to cut the number of immigrants admitted to France by half should he be re-elected to a second term. Then on Sunday, before a monster rally in a stadium near Paris, he threatened to suspend France’s participation in Schengen, Europe’s internal borderless-travel zone, unless it is reformed to better keep out the great unwashed.
Le président Français Nicolas Sarkozy a rampé en haut la rhétorique d’anti-immigrant dans des derniers jours, dans une audience TV la dernière semaine que la France a trop d’étrangers et a proposé de couper le nombre d’immigrants admis en France de la moitié pour être réélu à un second mandat. Alors dimanche devant un monstre ralliement dans un stade près de Paris, Villepinte, il a menacé de suspendre la participation de la France à l’espace de Schengen, zone de voyage sans frontière interne à l’Europe, à moins qu’il ne soit réformé au mieux pour ne pas laisser entrer le grand (flot d’immigrés) non lavé (non européen).
Even in France, it rarely gets more cynical than this. The attacks on immigration are an attempt to woo supporters of Marine Le Pen’s xenophobic National Front ahead of the first-round poll on April 22.
Même en France on se montre rarement plus cynique. Les attaques contre l’immigration sont une tentative de courtiser le FN xénophobe de Marine Le Pen pour être en tête au premier vote du 22 avril.
Et comme conclusion,
Mr. Sarkozy no doubt understands that. But we wonder if Mr. Sarkozy also understands that transparent displays of cynicism like this one have brought him to his current political predicament.
Nous nous demandons si Monsieur Sarkozy comprend que faire un étalage aussi transparent de son cynisme ne l’a pas amené à la fâcheuse position politique actuelle.
The New York Times 14 mars 2012, titre Mr. Sarkozy on the Low Road.
President Nicolas Sarkozy’s re-election campaign in France is getting a little desperate, and more than a little ugly. Although new polls show him the likely top vote-getter in next month’s first-round voting, they also show him running well behind François Hollande of the Socialist Party in the decisive May runoff. To try and close that gap, Mr. Sarkozy has been fishing for far-right voters by assailing foreign immigrants, foreign imports and even the dietary laws of French Muslims.Mr. Sarkozy may think it is smart politics to pander to racism and xenophobia. He has done it before. And, sadly, his harsh new tone has given him a quick boost in the polls.
La campagne de réélection du Président Nicolas Sarkozy en France devient un peu désespérée et plus qu’un peu laide. Bien que de nouveaux sondages le montrent acquéreur d’un vote probablement supérieur au premier tour, ils le montrent aussi bien derrière François Hollande du Parti socialiste dans la finale décisive de mai. Pour essayer et réduire cet écart, M. Sarkozy pêche les électeurs d’extrême droite en assaillant des immigrants étrangers, les importations étrangères et même les lois diététiques de Musulmans Français. M. Sarkozy peut penser que c’est la politique intelligente pour se plier au racisme et la xénophobie. Il l’a fait auparavant. Et, tristement, son nouveau ton dur lui a donné une augmentation rapide dans les sondages.
En d’autres termes, la politique xénophobe de Sarkozy avec son rapprochement au Front National n’est, non seulement pas appréciée par Angela Merkel, mais aussi outre Atlantique.
Cela n’empêcha pas Jean-Louis Borloo de le recevoir en grandes pompes dans sa ville de Valenciennes, plus hypocrite tu meurs. On oublie tout pour les voix Valenciennoises. Oubliée le clash de 2010 lorsque Sarko avait refusé de nommer son ministre de l’Écologie à Matignon, Borloo à Matignon fallait pas pousser, il n’avait pas la dimension. Oubliée la tentative de Borloo de se présenter à la présidentielle, il savait très bien que c’était du pipeau. Oublié le lapin de Borloo au meeting de Villepinte où il était attendu. Borloo l’attendait à Valenciennes, c’était moins déshonorant que d’aller à Villepinte, c’est Sarko qui vient chez lui. Pauvre Borloo, il n’a pas encore comprit qu’il ne fait pas le poids devant les cadors de l’UMP.
C’est curieux quand même de voir un homme politique qui a un contact humain se blottir dans les bras d’un autre qui n’a aucun scrupule. Que c’est dur de gagner sa vie dans la politique.