Encore mené au score, le Paris Saint-Germain a réagi pour éviter le pire contre Bordeaux (1-1).

 

 

 

Le Paris Saint-Germain perd sa première place aux dépens de Montpellier, vainqueur samedi face à Saint-Etienne (1-0). Le club de la capitale n’a pu faire mieux qu’arracher le match nul contre Bordeaux (1-1) alors qu’il était mené à un quart d’heure de la fin du match. Ce dernier a une nouvelle montré les lacunes des hommes d’Ancelotti, incapables de prendre le jeu à leur compte et de déstabiliser un bloc bordelais bien en place et qui coulissait bien sur les phases offensives, mettant en danger une défense parisienne souvent déséquilibrée par les accélérations de leurs adversaires. 

 

Le match débute d’ailleurs en faveur des Girondins qui ont la maîtrise du ballon et profitent des largesses dans le pressing parisien pour gagner progressivement la bataille au milieu de terrain. Organisés dans leur 5-3-2, les bordelais posent beaucoup de problèmes dans la remontée du terrain mais également en phase défensive. Les Parisiens ne parviennent pas à contourner par les côtés, ni à faire dézoner un des trois défenseurs centraux, pourtant la clé pour faire déjouer une équipe qui joue avec ce système de jeu. Les rares fois où ils réussissent à le faire, ils obtiennent au mieux des coups de pieds arrêtés qu’ils n’exploitent pas de la meilleure des manières. Sur l’un d’entre eux, Nene trouve Alex complètement oublié par Diabaté. La tête du brésilien, en déséquilibre, ne trouve pas le cadre de peu. Mais ce sont bel et bien les Girondins qui se créent les meilleures opportunités. Dans la foulée de cette occasion, ils vont d’ailleurs réagir par l’intermédiaire d’un superbe débordement de Trémoulinas, très en jambes. Le Réunionnais trouve Plasil en retrait. La frappe croisée et écrasée du tchèque est captée en deux temps par un Sirigu bien placé sur sa ligne. Sans complexe, Bordeaux joue bien au football face aux individualités parisiennes qui ne font pas la différence.

 

Et malgré un bon retour des vestiaires, conclu notamment par cette volée de Sissoko détournée de manière remarquable du bras droit par Carrasso, les Bordelais vont petit à petit rééquilibrer les débats. Même si le PSG semble mieux organisé dans l’entrejeu, ses adversaires se montrent toujours conquérants dans les duels et remontent toujours très vite le ballon. Emmenés par un Maurice-Belay provoquant et qui va bientôt entrer dans son quart d’heure de gloire, ils posent beaucoup de soucis à l’arrière garde parisienne. L’Ancien Sochalien commence par déborder côté droit. Diabaté est bien placé mais il reçoit le ballon derrière lui. Plasil récupère le cuir, se retourne, et enroule une frappe puissante du droit qui vient s’écraser sur la barre transversale. Peu de temps après, Planus relance bien un ballon dangereux à l’entrée de la surface. N’Guemo, excellent dimanche, lance Obraniak qui accélère. Il lance Maurice-Belay à la limite du hors-jeu. Ce dernier fixe bien Sirigu pour servir Diabaté, isolé dans l’axe. Le géant malien n’a plus qu’à pousser le ballon d’un intérieur du pied droit (0-1). Mais sûrement déconcentrés, ils vont se relâcher et concéder une égalisation beaucoup trop rapide. Thiago Motta, très discret, sert Bodmer qui intelligemment la met à Hoarau d’une subtile déviation qui permet d’éviter le retour de Henrique. Hoarau frappe rapidement du gauche et trompe Carrasso, un peu limite sur le coup.

 

Malgré cette égalisation, c’est bien Bordeaux qui aura des opportunités de remporter les trois points. Très bien servi dans le dos de la défense, Diabaté contrôle de la poitrine et s’amène le ballon sur son pied. Sa reprise écrasée n’est pas loin de tromper Sirigu. Puis c’est Ben Khalfallah, tout juste entré en jeu, qui a failli devenir le héros du match sans ce retour in extremis de Tiéné (et un peu limite) dans le temps additionnel. Bordeaux remonte d’une place et devance Marseille. Le PSG est désormais second, à égalité de point avec Montpellier.