Il y a la télévision, avec les réglementations fixées par le CSA. Il y a aussi ces parents qui se moquent des petits logos qui, parfois, il faut bien le dire, manquent de jugeote. En effet, il arrive que les films soient mal répertoriés. Des "-12 ans" alors qu’il en faudrait plus, et vice-versa.

Le CSA et ses logos, c’est bien. Ce serait mieux avec un classement adéquat.

Après, cela concerne surtout les enfants. On ne saurait empêcher les adultes de regarder la télévision et de tirer sur les passants après avoir visionné LE programme de trop. A moins de la jouer Président Total Killer*.

Nous pourrions aussi supprimer la diffusion de documentaires sur la guerre. En effet, les atrocités commises durant la Seconde Guerre Mondiale pourraient suggérer quelques idées aux pires psychopathes. Encore que, en matière de violence et de méchanceté, l’être humain peut se montrer particulièrement imaginatif. Nul ne le surpasse, si ce n’est son voisin. Idem en ce qui concerne les tortures. Les Anglais du Moyen Age n’auront pas eu recours aux joies de la télévision pour les inventer (la télévision n’existait même pas !).

Les livres, peut-être ? La violence des mots, leur impact sur l’esprit humain. Tout un programme !

Et trouver dans les livres d’Histoire des photographies d’Afro-américains lynchés, ce n’est pas de la violence ça ? Supprimons les cours d’Histoire, dans ce cas ! Celle-ci est pleine de violence.

Au final, nous nous rendrons peut-être compte à quel point cette violence est liée aux traumatismes, complexes d’infériorité, conflits, maladies mentales, à la jalousie…

La télévision reste un inhibiteur de violence. La culture aussi, du reste, puisque les ethnies se sont formées depuis des conflits et des guerres. L’Histoire est pleine de ce genre de récits appelant à la haine et à la colère. En réalité, la violence sommeille en chacun de nous. Il suffit d’un élément déclencheur pour que tout bascule.