Les Chrétiens d’aujourd’hui fêtent l’arrivée de la Nouvelle Année dans la nuit séparant le 31 décembre du 1er janvier. Quant à la première pleine lune située après l’équinoxe de printemps, elle sert depuis toujours, dans la tradition chrétienne, à fixer la période de Pâques, ou, ce qui est la même chose, la Semaine Sainte.
C’est ainsi que le vendredi de cette Semaine est consacré à la Crucifixion de Jésus, et le Dimanche à sa Résurrection. La Vie étant représentée ici par Jésus, les Chrétiens entament véritablement leur vie de Chrétiens en commémorant la Semaine Sainte.
On notera néanmoins que les trois jours durant lesquels Jésus avait quitté le monde des vivants pour celui des morts, avant de ressusciter, se retrouvent d’autres traditions. C’est ainsi qu’en Egypte, un dieu comme Osiris avait lui aussi disparu du monde des vivants durant trois jours avant de ressusciter. Et pareillement en Iran puisque là l’âme des morts errait durant trois jours dans l’inframonde avant d’atteindre le paradis des âmes.
Pour en revenir à Jésus, si sa résurrection a été fixée en même temps, ou plus ou moins en même temps que la Pâque Juive, ce n’est pas par hasard. C’est pour montrer que Jésus, bien qu’il incarnât, en sa personne, le Christianisme, était un Juif qui se souleva contre l’injustice qui avait cour, de son vivant, en Palestine, et qui fut condamné à mort, aussi bien par le Sanhédrin (sorte d’institution servant à la fois de Tribunal et de Parlement et où les membres, tous cooptés, étaient des prêtres dirigés par un Grand Prêtre qui s’appelait Caïphe/Caïaphas du temps de Jésus), que par la foule en délire, pour avoir blasphémé et accompli des actes durant le jour du Sabbat, ce qui est strictement interdit par la Loi Juive.
Et tandis que la mort de Jésus par crucifixion est célébré le jour du Vendredi Saint, sa résurrection est fêté le dimanche suivant.
Quant à la naissance de Jésus, si sa date n’apparait pas dans les Evangiles, l’Eglise a néanmoins décidé de la fixer au 25 décembre.
Pourquoi le 25 décembre et pas une autre date?
A cette question, les théologiens chrétiens répondront que cette date est l’aboutissement de la gestation de l’agneau pascal conçu le 25 mars, un agneau pascal qui, parce qu’il s’agit ici d’un être humain, verra son foetus se développer durant les neuf mois nécessaires pour parvenir à son terme, ce qui nous transporte au 25 décembre.
Ceci dit, on peut également soutenir que le choix du 25 décembre fut dicté par Constantin, alors empereur de l’empire romain, pour des raisons à la fois politique et religieuse,;puisque ce même Constantin, avant d’embrasser la religion chrétienne, adorait un dieu comme Mithra, ce Mithra qui était lui aussi né un 25 décembre.
ET comme le nom romain de Mithra était Sol Invictus (alias le Soleil Invaincu) la date du 25 décembre, s’agissant du soleil, correspond à son arrivée dans un premier temps, et à son dépassement dans un second, par rapport au point de l’Ecliptique correspondant au solstice d’hiver.
En d’autres termes, les adorateurs de Mithra, en fêtant sa naissance le 25 décembe, fêtaient le rallongement des jours (eux-mêmes ayant raccourci jusqu’au 20-21 décembre, époque de l’année correspondant au solstice d’hiver).
Et si ces jours se rallongeaient à nouveau, c’est la preuve que Mithra avait vaincu, en tant qu’expression du soleil, les puissances des ténèbres.
Même constat avec Jésus : sa naissance le 25 décembre prouve que Celui qui incarnait la lumière parmi les hommes était enfin arrivé, conformément à une prophétie annoncée dans l’Ancien Testament.
excellent article, toujours agréable à lire et plein d’enseignement
Eh oui mon cher JP Visée. Il est plus facile d’écrire, pour le coeur et pour l’âme, sur ces sujets que sur l’accident d’un car dans un tunnel de Sierre qui nous bouleverse tous. Et sutout si ce qu’on dit est vrai, à savoir que le chauffeur aurait voulu introduire un DVD, ou changer de DVD, dans l’appareil situé près de son volant.
Quant on s’imagine que tout cela s’est passé au pire endroit, et qu’il fallut une malchance sur dix mille pour que cela arrive là, et pas vingt mètres plus loin ou vingt mètres avant. C’est à pleurer!!
Mais je vous fait mon pari que les autorités suisses de la route vont revoir la sécurité dans tous leurs tunnels, et notamment dans celui de Sierre.
Mais ce qui est triste, c’est qu’il a fallu que des gamins perdent leur vie pour qu’il en soit ainsi.
Bien à vous.
bonjour Clgz11,
j’ai lu votre article très intéressant mais je ne vois pas le rapport entre l’astrologie et l’histoire de Jésus…pouvez vous m’éclairer?
Il y a quelques années, on avait demandé à des astrologues réputés de dresser le profil d’un « artiste » né le 20 avril 1889. Sans autre précisions.
Les « signes célestes » de l’individu proposé en blind test établissaient un ascendant balance, signe de paix et d’harmonie.
Ses « énergies planétaires » une lune en scorpion très puissante induisait une sensibilité à fleur de peau de l’artiste, gentleman affable et poète aimable et doux, évitant de heurter de front son prochain.
Et il y en a comme ça des pages et des pages…
Ah oui, j’oubliais. L’artiste en question, en fait un aquarelliste assez médiocre, s’appelait Adolf Hitler !
Bonjour Mazarine,
Si comme le note Christian Navis, de manière ironique, à propos d’Hitler, l’astrologie consiste, pour les astrologues, à établir le destin des gens ou des nations ainsi que leur caractère, sur la base de la configuration des astres au ciel à tel ou tel moment de leur vie (y compris le jour de leur naissance) – en quoi ils peuvent, bien évidemment, se tromper – il fut un temps (qui remonte à l’Antiquité) où les hommes avaient fait des astres au ciel leurs dieux, lesquels deviendront par la suite des anges, ou archanges, ou éons, ou elohim, ou annunaki. Et, parmi ces Eons, figuraient un certain Jésus.
Telle est, en un mot, la version gnostique du Christianisme chère aux premiers Chrétiens.
Or après avoir étudié la question durant des années, j’ai tâché de montrer que la religion des hommes de l’Antiquité, quand ceux-ci étaient des initiés, se référaient, sous le nom de sabéisme, aux astres. Ce qui revient à dire que ces hommes-là étaient persuadés qu’après leur mort terrestre ils retournaient, eux ou leur âme, vers ces astres.
Ce qui revient à dire que leurs propres ancestres ou bien se situaient près des astres, ou bien étaient ces astres eux-mêmes.
Et puisque les Anciens s’étaient aperçus que les planètes se déplacent sur le plan de l’Ecliptique, par rapport à des étoiles qui elles ne se déplacent pas sur ce plan, ils appelèrent les planètes étoiles errantes, et ils appelèrent les étoiles elles-mêmes étoiles fixes.
Et comme, sur terre, il existaient, à cette épque, des nomades qui se déplaçaient dans les grands espaces, comparés à des sédentaires qui ne s’y déplaçaient pas; quand, à partir de là, on lit, dans les textes sacrés, que telle ou tribu se déplaça de Mésopotamie en Egypte, ou inversement, derrière cette histoire-là il y avait, à un autre niveau de lecture, celui des planètes se déplaçant le long de la ligne de l’Ecliptique.
Inversement, ces planètes ressemblaient, du fait même de leur déplacement relativement aux étoiles, aux tribus nomades lorsque ceux-ci rencontraient telle ou telle tribu sédentaire durant leurs mouvements migratoires.
(suite)
Voilà pour le premier point. Concernant le second, certains peuples de l’Antiquité fêtaient la Nouvelle Année à l’équinoxe de printemps ( à savoir au moment ou le soleil quittait la constellation du Bélier pour celle du Taureau, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique), et qu’immédiatement après il entrait dans la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux. Or cette Voie était comparée, tantôt à une caverne ou était cachée l’enfant divin (songeons à Mithra) tantôt comme le monde de la mort.
Quant à Jésus, le fait qu’il soit né un 25 décembre n’est pas le fait des Evangiles, mais le fait d’un empereur Constantin qui amalgama, en quelque sorte, les religions chrétienne et mithraienne.
Ce qui ne veut pas forcément dire que Jésus lui-même naquit ce jour-là, car, si cela avait été le cas, les auteurs des Evangiles l’auraient mentionné dans leurs écrits. A vrai dire on peut douter qu’il soit né à cette époque, puisque le jour de sa naissance les bergers faisaient paître leur troupeau dans les champs.
Quant à Constantin, en fixant au 25 décembre, la naissance de Jésus, il adopta une position sabéiste (qui était celle des Mithracistes, ou des Mithraïens) et qui veut que Mithra lui-même était, le jour même de sa naissance, non seulement le soleil, mais un soleil qui dépasse, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, le point de cette ligne correspondant au solstice d’hiver.
Et s’il adopta cette position c’est pour des raisons politiques, autrement dit pour conserver à l’empire une certaine unité sur le plan religieux. Et c’est d’ailleurs sous Constantin que le christianisme va devenir non une religion officielle, mais LA religion de l’empire romain. A telle enseigne que toutes les sectes paiennes disparaîtront, elles qui pourtant avaient la primeur quand les premiers Chrétiens étaient eux-m’êmes poursuivis et persécutés par tel ou tel empereur romain.
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En résumé, si je parle de Jésus dans un sujet consacré à l’origine de l’astrologie, cette origine-là était le sabéisme (ou sabisme, ou encore sabiisme), autrement dit une religion des astres qui était universelle – même si limitée à des initiés – à l’époque de l’Antiquité (une Antiquité qui est ici païenne plutot que chrétienne)
Maintenant, si vous lisez ou écoutez un théologien chrétien à propos du même sujet, il vous donnera une version très différente de celle qui vient d’être exposée ici.
[b]@ Christian, pas eu besoin d’aller jusqu’au bout pour me douter le la fin : Hitler
Je ne crois pas que clgz11 veuille nous parler de l’astrologie d’une façon profane.
je peux tromper, et pour ne pas dire de bêtises, je vais aller relire ses précédents épisodes.
[/b]
[b]je sens poindre un symbolisme dans ce que je viens de lire plus haut.
Suis je hors sujet ?
[/b]
Rebonjour à tous,
Je voudrais dire ici que je ne suis ni astrologue ni un partisan de l’astrologie au sens moderne du terme. Au lieu de cela je me considère comme un chercheur à l’esprit rationnel qui a étudié durant de nombreux années les religions anciennes, et qui s’est aperçu, après avoir appris à manipuler des logiciels d’astronomie, que la plupart des choses qu’on peut lire dans les textes sacrés et profanes de nos ancêtres de l’Antiquité (Livre des Morts de l’Egypte ancienne, Rig Veda, Mahabharata, Ramayana, Avesta, Testaments d e la Bible, Avesta, Iliade et Odyssée d’Homère, Enéide de Virgile, etc) avaient leur pendant au ciel sous la forme de telle ou telle disposition planètaire.
Et ceci, je peux le prouver à l’aide des logiciels en question. Le problème est que les gens ne peuvent, ni le croire ni le comprendre puisque, la matière est trop technique pour eux.
S’agissant du symbolisme dont parle Sophy, j’ai, sur la religion, comme tout un chacun, des opinions. A ceci point qu’elles ont passablement évolué depuis que je suis occupé de ces questions. Ce qui ne veut pas dire que je n’adhère plus aux conceptions de l’Eglise. En revanche, je considère que cette Eglise a, dans ses origines, été l’objet de luttes de pouvoir entre des gens qui voyaient en Jésus un homme venu sur terre pour sauver le monde, et d’autres (appelés Gnostiques, ou Cabalistes) qui voyaient en Jésus, plus exactement en Christ, un Eon pur et parfait venu sur la terre afin d’enseigner les hommes sur la connaissance du Dieu parfait, ce Dieu qui, dans l’optique des Gnostiques chrétiens, était imparfait, sous le nom de Yahvé, lorsqu’il apparaît dans l’Ancien Testament.
(suite )
Or ce Dieu Parfait, qui s’appelait Ahura Mazda dans le Mazdéisme ou Zorastrisme, se référait lui-même, en sa version sabéenne, au monde des astres (autrement dit au sabéisme).
Voilà ce que mes études cherchent à démontrer.
Quant à Jésus, ce qui me chiffonne, quand on parle du personnel réel, celui de l’Histoire, c’est que mis à part quelques bribes lues chez certains des historiens non chrétiens (qui ont vécu du temps de Jésus, ou plus ou moins à son époque; à l’exemple de Flavius Josèphe), la seule littérature historique est constituée par les Evangiles eux-mêmes.
Or là se situe, pour l’homme à l’esprit rationnel que je suis, la contradiction fondamentale : à savoir que la religion reposant sur la foi des gens, les Evangiles n’ont pas été écrit seulement pour informer, mais pour inciter les gens à croire.
Ceci dit, en sciences, et notamment en sciences sociales, un fait est réputé avéré, quand des scientifiques, qui ne sont pas du même bord, sont du même avis.
Or dans le cas de la religion, si Jésus fait l’unaminité parmi les Chrétiens, il ne la fait plus quand les gens ne sont pas Chrétiens. Mais chose d’ailleurs à propos de Mahomet. Et c’est là que le bât blesse dans le cas de Jésus. Mis à part quelques lignes d’un Flavius Josèphe dont certains pensent qu’il s’agit d’interpolations, les Juifs eux-mêmes (qui sont ici ceux restés attachés à la Loi de Moïse) ne croient pas que l’homme Jésus né à Bethlehem était le Messie, et ils ne croient pas non plus que, vu son essence divine, il a ressuscité. Les Musulmans eux, ont une autre position sur Jésus, puisqu’ils soutiennent que celui qui fut mis en croix n’était pas le vrai Jésus.
(suite)
Pour ma part, je me mets dans la perspective de quelqu’un qui considère que la religion qui prévalut à la fin du Ier millénaire avant JC, et au début du premier millénaire après JC , était le sabéisme, et qu’à cette aune-là si Jésus fut effectivement un homme qui vécut en Palestine, le Jésus divin, se référait lui-même, en son expression esotérique, ou théosophique, ou symbolique comme dit Sophy, au monde des astres.
On peut m’objecter, c’est vrai, que le sabéisme est déjà dénoncé, dans l’Ancien Testament de la Bible, comme étant une religion idolâtre; point de vue qui sera d’ailleurs repris par l’Eglise, ce qui lui permettra d’affirmer que Jésus est un être divin et humain en même temps, qu’il est venu sur Terre pour sauver les hommes au nom et pour le compte de son Père (le Dieu Père), formant avec Lui et avec le Saint Esprit, cette Trinité qui apparaît déjà dans les Evangiles.
O,r un peu réfuter cet argument, mais d’une manière si technique, qu’il faut connaître parfaitement ce qu’était le sabéisme de nos ancêtres pour le comprendre.
En d’autres termes, les intervenants sur un pareil sujet ne peuvent discuter intelligemment qu’en travaillant avec les mêmes logiciels d’astronomie.
Ceci étant dit, je n’oblige personne à adhérer à mes opinions, chacun étant libre de croire ce qu’il veut.
« Quand les dieux et les hommes étaient des
étoiles, des planetes ou des constellations »…
« pour l’homme à l’esprit rationnel que je suis »
ah oui ! quelles preuves en avez vous donc ?
RATIONNEL , COMME VOUS DITES …
VOUS N’ETES PAS A UNE CONTRADICTION PRES !!!
vous croyez les évangiles :
[i] »Ce qui ne veut pas forcément dire que Jésus lui-même
naquit ce jour-là, car, si cela avait été le cas,
les auteurs des Evangiles l’auraient mentionné dans
leurs écrits.
A vrai dire on peut douter qu’il soit né à cette époque,
puisque le jour de sa naissance les bergers faisaient
paître leur troupeau dans les champs. »[/i]
et vous les mettez en doute :
[i] »Or là se situe, pour l’homme à l’esprit rationnel
que je suis, la contradiction fondamentale :
à savoir que la religion reposant sur la foi des gens,
les Evangiles n’ont pas été écrit seulement pour informer,
mais pour inciter les gens à croire. »[/i]
Je viens d’être averti par mail d’un commentaire que je ne lis pas sous l’article, et qui est le suivant :
Commentaire:
RATIONNEL , COMME VOUS DITES …
VOUS N’ETES PAS A UNE CONTRADICTION PRES !!!
vous croyez les évangiles :[i] »Ce qui ne veut pas forcément dire que Jésus lui-même naquit ce jour-là, car, si cela avait été le cas, les auteurs des Evangiles l’auraient mentionné dans
leurs écrits. A vrai dire on peut douter qu’il soit né à cette époque, puisque le jour de sa naissance les bergers faisaient paître leur troupeau dans les champs. »[/i] et vous les mettez en doute :[i] »Or là se situe, pour l’homme à l’esprit rationnel que je suis, la contradiction fondamentale : à savoir que la religion reposant sur la foi des gens, les Evangiles n’ont pas été écrit seulement pour informer, mais pour inciter les gens à croire. »[/i]
****
En guise de réponse, je tiens à préciser que je ne crois pas que le monde a été créé en sept jours ou que la Bible consiste le livre suprême des hommes. Cela, de me point de vue, est faux aussi bien d’un point de vue historique que d’un point de vue épistémologique. Quant à ma position par rapport à l’Eglise, si je crois en Dieu et dans le fait qu’un certain Jésus est à la base du christianisme, personne, pas le même le Pape, ne parviendra à me démontrer, avec des arguments scientifiques, autrement dit avec des arguments qui ne sont pas ceux de la Foi, que Jésus a ressuscité. Et c’est en cela que je m’oppose aux Fondamentalistes : dans la mesure ou l’homme de science est par définition un sceptique (car il a besoin de démontrer les choses) il ne peut pas d’emblée tenir pour LA Vérité, des livres qui comme les Evangiles, sont Celles du Christianisme.
[quote][/quote]
Je viens d’être averti par mail d’un commentaire
que je ne lis pas sous l’article, et qui est le suivant :
TROP BIZARRE !!!
Je dois avoir des problèmes de communication puisque je ne lis plus les commentaires des intervenants.
Pour répondre à celui-ci de mon interlocuteur:
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Commentaire:
Après tout continuez votre trajectoire de planète
dans un cosmos qui s’est crée tout seul !
VOTRE FOI EST ASSUREMENT TRES GRANDE !!!
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je crois, effectivement, en un Dieu qui a créé le monde, et donc les cieux et la terre. Mais quand j’écrit un livre qui s’intitule « Quand les dieux et les hommes étaient des planètes des étoiles ou des constellations », je ne me place pas dans une perspective actuelle, mais dans une perspective qui était celle de gens qui vécurent à l’époque de l’Antiquité et dont la religion était le sabéisme.
Mais même là, je ne prétends pas, dans mes travaux, refléter exactement la pensée de ceux qui adhéraient à l’époque à cette religion. En revanche, j’essaie de la faire connaitre aujourd’hui, puisque les derniers savants à avoir développé le sujet furent Moïse Maimonide à l’époque du Moyen Age, et Charles François Dupuis ainsi que Constantin François Volney à l’époque moderne.
Quant à la religion, j’observe que le christianisme est, dans l’histoire de l’humanité, une religion très moderne, et que la foi, puisqu’on parle de religion, s’inscrit forcément dans telle ou telle religion. A ce compte-là, c’est vrai, je ne suis pas un membre de l’Eglise Catholique Romaine, ce qui ne m’empêche pas de croire en Dieu.
Je pense que vous n’avez pas compris que l’Evangile
veut introduire les hommes dans une relation personnelle
avec Jésus-Christ !
c’est normal , l’eglise catholique veut depuis des siècles
detourner ce message à son profit pour que les hommes
passent par elle pour se soumettre à son enseignement,
qui a souvent rien avoir avec les évangiles, de maniere
à les sousmettre à son « magister ».
« Hors de Rome , point de salut ».
Luther l’avait bien compris !
Jean 3
« 1 Or il y avait un homme d’entre les pharisiens,
nommé Nicodème, qui était un chef des Juifs.
2 Il vint vers Jésus de nuit, et lui dit :
Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu
de la part de Dieu ; car personne ne peut faire
ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité
je te le dis, si quelqu’un ne naît d’en haut,
il ne peut voir le royaume de Dieu. »
12 Si je vous ai parlé des choses terrestres,
et que vous ne croyiez pas, comment croirez- vous,
si je vous parle des choses célestes ?
13 Et personne n’est monté au ciel, si ce n’est
Celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme
qui est dans le ciel.
14 [b]Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert,
de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé [/b];
15 afin que quiconque croit en lui ne périsse point,
mais qu’il ait la vie éternelle. 16[b] Car Dieu a
tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse point,
mais qu’il ait la vie éternelle. [/b]
17 Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde
pour qu’il juge le monde ; mais pour que le monde soit
sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n’est point jugé ;
mais celui qui ne croit point, est déjà jugé,
parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »
Je suis d’accord avec vous pour dire que le christianisme repose sur la découverte de Jésus et que cette religion se distingue des autres précisément sur la relation personnelle avec Jésus.
Quant au christianisme lui-même s’il y a eu la Réforme en Europe, il me semble que c’est à cause des arguments que vous soulignez.
Mais je constate aussi que si Jésus est, pour les chrétiens, un être divin qui, comme tel, a toujours existé, sinon sous une forme humaine, du moins sous une forme divine, je note aussi que le christianime, en tant que religion supportée par l’Eglise, n’a pas, elle, toujours existé.
Quant aux Evangiles, ils ne sont pas non plus de toute éternité puisqu’ils furent écrit après la vie de Jésus.
Ceci dit, je ne vais pas discuter ici pour savoir si le Christianisme est meilleur que l’Islam ou une autre religion, car fondé sur un Jésus qui serait meilleur que Zoroastre, Bouddha, Krishna ou Mahomet. Car si je fais, ici, du prosélytisme au nom du Christianisme, on va rapidement entrer dans les guerres de religion.
Ceci dit, quand je lis les Evangiles, en tant qu’historien, et pas seulement en tant que chrétien, je n’essaie pas uniquement de savoir quel est leur sens, mais d’ou viennent ces textes historiquement et pourquoi ils ont la forme qu’ils ont.
Et je vais m’aperçevoir, chemin faisant, que si chacun de ces livres apportent quelque chose de nouveau, ils reprennent des éléments plus anciens qui étaient nouveaux à l’époque.
Mais si je parle ainsi à un Fondamentaliste de la Foi, il va me traiter de Non Croyant car il ne comprend pas, lui , que le regard que je porte, à cet instant, est celui d’un historien ou d’un scientifique, et non de celui qui vient de découvert LA lumière qui se cache derrière chaque verset du Livre.
En d’autres termes, si chaque verset de la Bible peut apporter LA lumière (représentée par Jésus dans le Nouveau Testament), il faut savoir que ces versets ont leur propre histoire en ce sens qu’ils se réfèrent à d’autres textes plus anciens qui parfois projetaient une autre lumière.
Quand donc me dites que je n’ai pas compris ceci ou cela, à propos des Evangiles, cela ne prouve pas que j’ai aucune opinion sur eux.
Et puisque vous citez
14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert,
de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé ;
15 afin que quiconque croit en lui ne périsse point,
mais qu’il ait la vie éternelle.
(suite)
si je vous dis que le serpent dressé par Moïse est le segment reliant l’étoile Aldébaran du Taureau aux sept Pléaides, lequel représentait le point vernal à cette époque et était traversé par une planète Mercure représentée par un Thot qui est lui-même représenté ici par Moïse; et si j’ajoute que le désert mentionné dans ce verset était représenté, quant à lui, dans une religion qui était à l’épque sabéenne, par les nuages non denses de la Voie Lactée lorsque celle-ci débute après l’étoile Aldébaran du Taureau, vous allez répondre à cela qu’un pareil propos vient d’un débile ou d’un illuminé; à quoi je vous répondrai que votre réponse prouve que vous ne connaissez absolument rien au sabéisme qui caractérisait la religion de nos ancêtres. Pas une voyelle. Et comme c’est le cas de tous les Chrétiens sans exception, et notamment des théologiens, tout dialogue va, bien évidemment, s’arrêter là.
En d’autres termes, avant de lever, mon cher VERITAS, les bras au ciel en criant que les Evangiles sont la seule vraie VERITE, encore faut-il savoir d’ou ils proviennent et quel était le sens quand la religion était païenne, plus précisément sabéenne, au lieu d’être chrétienne (au sens moderne du terme puisque l’on peut montrer que les gnostiques chrétiens avaient une autre opinion, et puisque l’on peut montrer aussi que quantité de textes apocryphes, y compris des Evangiles, furent réprouvés par l’Eglise).
« tout dialogue va, bien évidemment, s’arrêter là » !
rdv à la fin !!!