D’après le quotidien Der Spiegel, François Hollande ne serait pas le bienvenu dans le sérail des tenants de la politique « A la hache (Merkel, Monti, Cameron et Rajoy, chef du gouvernement espagnol qui a démenti, depuis, avoir dit cela) «  (voir article)… Mme Merkel, Chancelière Allemande, aurait donc clairement fait savoir qu’elle ne désirait pas le rencontrer.

Peut-être est-ce le désir de celui-ci d’insister sur le volet croissance en plus de l’aspect budgétaire qui les effraie.  Plus peut-être que sa volonté de renégocier le Pacte Fiscal.

Pourtant  on peut difficilement considérer que les demandes du candidat socialiste soit propres à mettre l’Europe à feu et à sang.

Celui-ci, outre le fait qu’il accepte le principe d’une nécessaire rigueur budgétaire, ne demande pas plus que de ne pas tuer la « bête » en lui administrant un remède de cheval.  Ce qui paraît raisonnable au vu de l’état catastrophique de certains pays, tel que la Grèce, et, à un niveau moindre, l’Espagne et le Portugal.

Décidément, les dirigeants et tenants d’une certaine Europe font fi avec légèreté des peuples dont ils ont la responsabilité.

De là à considérer qu’il y a ingérence dans la vie politique française… Sarkozy serait-il le « poulain » d’une certaine vision de l’Europe ? On voudrait dégoûter les Français de voter Sarkozy qu’on ne s’y prendrait pas autrement.  Du pain béni pour l’opposition.

Que les anglais ou les allemands s’immiscent dans les affaires internes du pays est un coup à piquer au vif la susceptibilité nationale.

La peur du Rouge (bien Rose pâle, là, quand même, non ?) encore et toujours ?

On ne peut pas se contenter de continuer à avoir une vision de l’Europe par le « petit bout de la lorgnette ». A moins que, pour des pays comme l’Allemagne et la Grande Bretagne, l’existence de cette entité ne soit avant tout que  le terrain privilégié de leurs affaires.

Et ça n’est certes pas l’état du modèle social Allemand et Anglais qui donne envie d’emboîter le pas de ces deux pays…

Nicolas Sarkozy devrait se méfier de la mansuétude « encombrante » de certains dirigeants Européens à son égard, ça pourrait se révéler très contre-productif pour sa campagne…