Comment rédiger sur Come4News… C’est simple, ne m’imitez pas (trop). J’écris foutraque, à la va-vite, mais aussi pour … Google et quelques autres. Et vous pourrez vous en inspirer…

Allez, vite fait, mal fait, comme d’hab’, avec tics de style, &c.
Mais, pour une fois, je vais tenter de faire plus court, et d’écrire « pour être lu » (intitulés de maints stages au CFPJ et de tant d’autres écoles et stages de formation au journalisme), pour vous.

Tout d’abord, prêchons et évangélisons par l’exemple. Et le visuel, l’image, l’imagé, l’illustratif.

Reportez-vous au besoin à mon dernier article sur les escroqueries aux rencontres en ligne sur Internet.

Vous en connaissez-vous, des rencontres en lignes qui ne se font pas via l’Internet ?

La redondance est pour Google, et pour éviter de lister trop de mots-clefs dans l’onglet des « Métadonnées ».

Mais si vous ne voulez pas passer à l’article sur les « Rencontres en ligne », pas grave, voyez l’illustration.

Rien qu’en créant un lien interne, j’ai fait remonter d’un petit cran le classement (rating) de cet article chez M’sieu Google. Si j’avais le goût et le temps, j’irais sur un site très, très fréquenté, créer un tel lien. Mais je ne triche pas trop avec les moteurs de recherche, Bing, Yahoo, et autres.

Pourquoi mentionner Bing et Yahoo ? Moteurs de recherche suffisait, non ? Que nenni. Cela bouffe de la place, mais c’est pour ces moteurs, et pour le renforcement sémantique, donc, de la pertinence de cette contribution.

Faites le contraire…

Pour être vraiment lu, par des humaines et des visiteurs en chair et os, n’écrivez pas trop pour les moteurs. Soit trop long. L’illustration reproduite n’est que le bas d’une très (trop) longue page. Croyez-moi, beaucoup d’entre celles et ceux ayant lu le début auront décroché avant de consulter ce bas de page. M’en fous. En revanche, imaginez combien d’humains passent leur temps à rechercher des actus sur Carla Bruni ? Beaucoup. Glissez une Carlita ne fait jamais de mal.

Là, c’était des grandes marques de fringues. J’ai mentionné Rolex, j’aurais « dû » en rajouter. Mon site sera peut-être visité rapidement par quelqu’un·e de chez Rolex, qui verra la mention, ne lira pas le reste, passera à la page suivante contenant « Rolex ». J’ai aussi mentionné sur cette page une petite flopée de titres de presse régionale, des régionaux d’étape. Ce qui alourdit d’autant. Rallonge, rallonge. M’en moque : j’écris pour Seek, Mozbot, Numika, Limier (et si j’étais sérieux, j’irais rechercher le nom de ce nouveau moteur italien que j’ai déjà signalé sur C4N – là, c’est pour inclure C4N en sus de Come4News).

J’écris autant pour vous que pour augmenter le nombre de « visiteurs uniques » de Come4News. C’est ce nombre qui fixe plus ou moins le tarif des recettes publicitaires du site. Qu’importe qu’ils lisent ou pas, du moment qu’ils visitent…

Les Métadonnées

Cékoidon, les métadonnées ? Rien d’autre que les mots-clefs. Si vous n’avez pas un statut d’administrateur sur C4N, ou de contributrice très fréquente, vous n’en verrez jamais l’interface. C’est une petite main qui s’y collera. Elle reprendra un ou deux mots du texte, mais aussi d’autres, pertinents (ainsi « International » pour cet article sur les arnaques à l’Internet, alors qu’il est publié en rubrique « Vie pratique », mais comme il s’agit d’une affaire au Royaume-Uni, c’est de l’international). Dans mon texte, j’ai déjà « Royaume-Uni ». En mot-clef, j’aurai « Grande-Bretagne » et « Angleterre »). Mais attention, de mémoire, Google ne repère que les quinze premier mots clés (hé, « clés » et non « clefs » cette fois). Vous me suivez toujours à propos de l’emploi de synonymes ?

Là, dans ma description, j’aurais un Google. Dans mes mots de repères, sans doute « référencement » ou une expression comme « bien référencer », voire les deux. Ce qui vaut pour C4N vaut aussi pour tant d’autres pages, tant d’autres sites, blogues-notes (blogs), &c.

Je pousse même – rarement – le vice à mal orthographier certains noms. Pourquoi ? Quand je m’occupais du site de référence sur l’auteur Tom Coraghessan Boyle, dit T.C. Boyle, je traquais les sites le mentionnant. Et des Corraghesan, Corraghesan, j’en ai repéré tout plein (une bonne cinquantaine). Dernier en date à subir ce traitement, Arsène Perbost, devenu Prebost (pas besoin d’accentuer). C’est un copain chanteur, je lui dois bien cela (saisissez très vite 30 lignes de Perbost, vous verrez que vous aurez quelques Prebost dedans).

Les célebs’

Si vous écrivez sur NKM, n’oubliez pas de mentionner Morano. Elle a des tas de fans. En plus, si cela se trouve, elle rétribue des gens pour voir ce qu’on dit d’elle. Certes, des emplois bien inutiles, mais par ces temps de chômage… Et puis, c’est peut-être, si l’UMP ne vous plait pas, l’occasion de pomper ses finances… et de caser le mot-clef « politique » dans les métadonnées.

Ne pas lire ce qui suit

Mikael Jackson, Joan Baez, Charles Aznavour, Yannick Noah, Hubert-Félix Thiéfaine, Dijon, Lille, Roubaix-Tourcoing, Paris-Lyon-Marseille, Patek-Philippe, Breitling… Bon, j’arrête là. Pas sympa pour les fans. Au temps du n’importe quel vent, autant les créateurs de site et les internautes s’emportaient et collaient plein de mots divers dans d’interminables pages. Les moteurs se sont rebiffés, la parade a consisté à les écrire blanc sur blanc, elle a été déjouée, &c.
Au point d’ailleurs que certains sites sont devenus « invisibles ».
Google shuintait (sic), chuintait, éliminait de ses listes les sites de ces véritables contrefacteurs. 

 

Je ne veux pas que la même chose survienne à Come4News. Usons donc de modération.

Au fait, vous avez quand même lu jusque là ? C’est peut-être que l’intertitre vous a intrigué. Soignez aussi vos titres, informatifs ou incitatifs. Mais, là, je m’égare, il n’est pas question ici de traiter de journalisme. Ah, si, quand même. Les intitulés de vos illustrations, photos, visuels. Pas d’accent (de diacrité), et si possible une description du genre :
Nathalie_Kosisusko_Morizet_NKM_UMP_elections_legislatives.
Si vous ne comprenez pas l’intérêt d’un tel intitulé, bon, ben, j’ai d’autres papiers sur le feu, et il nous faut nous quitter.

 

Là, dans l’illustration ci-dessus, écrire « pertinants » et non « pertinents » ne sert à rien pour le moment. La reconnaissance de formes ne va pas jusqu’à faire de la ROC (OCR, reconnaissance de caractères) sur les images. Mais on y viendra. Kosisusko était bien sûr involontaire… 😉