Une terrible nouvelle vient de tomber : l’administration américaine n’a pas reconduit les budgets alloués à l’exploration spatiale. Plus précisément, ce sont les projets d’exploration robotique de la planète Mars, en coopération avec l’Europe, qui sont le plus touchés.
Nous vivons, après tout, comme semble le dessiner notre géographie mondiale, dans un monde fini, aux richesses appelées à se tarir. Non seulement le pétrole ou le gaz, mais aussi, à cause de la surpopulation et de la pollution, l’eau, les forêts, les océans, les terres arables, autant de choses qui devraient nous pousser à tourner nos regards ailleurs, à trouver de nouveaux champs d’exploration.
Si au moins nous faisions les efforts nécessaires pour préserver cette précieuse denrée qu’est notre écosystème ! Même pas, nous continuons à la détruire pour faire tourner une économie… qui détruit nos sociétés à son tour !
Vous vous dites : « ce type est fou !! On est en pleine crise économique et lui se désole de voir abandonner le rêve d’exploration de l’espace ». Et oui, les temps sont durs, nous en sommes à compter le moindre sou, à voir partir l’emploi en fumée, à imaginer de tellement dégraisser les divers « mammouths » qui grève nos budgets que, forcément, nous le paierons cher quand sera venu le temps de relancer la machine.
L’exploration spatiale, c’est une part énorme du rêve de l’humanité, de ce qui nous fait avancer. Si l’on continu sur cette lancée, à tout laisser tomber pour des impératifs budgétaires, il y a fort à craindre que l’esprit humain ne devienne tellement rabougri, désabusé et aigri qu’il tue l’étincelle parcelle de ce qui l’a toujours fait avancer : le désir d’ailleurs. On a vu des sociétés s’effondraient pour moins que ça…
Vous imaginez-vous, Christophe Colomb bloqué sur un port et regardant la mer, en se disant que c’est fini, on abandonne, on n’a plus les moyens de construire des bateaux pour partir à la conquête d’un nouveau monde, de nouvelles terres.
Qu’on ne découvrira pas l’Amérique et ses fabuleuses richesses qui ont alimenté les économies européennes et permit l’entrée dans un nouvel âge nommé la Renaissance !!
[b]… et lorsque nous aurons dépensé la dernière goutte d’essence …[/b]
Vous vous dites : « ce type est fou !!
Félicitations pour votre grande clairvoyance
Et pour ce qui est de votre égoïsme, vous dites quoi ?
Allez donc demander r leurs avis aux Usaméricains pauvres en nombre croissant.
ça n’était, bien sûr, pas à prendre au premier degré : nous savons tous que les 3/4 de la planète sont dans la m…e. Cependant, ça n’est pas en appliquant toujours les mêmes vieilles recettes que l’on s’en sortira. Au contraire, à force de pomper sans vergogne les fluides de la Terre, nous ne faisons qu’accélerer notre fin.
Un peu de poésie, bon sang ! Pour compenser cet excès d’économie et de consommation.
Même si l’on sait bien, hélas, que la conquête de l’Amérique est responsable du génocide amérindien.
[b]@decouvertes63
plus haut, plus fort, plus vite, plus loin, mieux, c’est ainsi que l’être humain rêve aux étoiles aussi, y compris en sacrifiant sa vie. A contrario d’autres se recroquevillent, c’est leur droit le plus absolu. [/b]
Odile,
Etant personellement un astronome amateur et secondement un rêveur, je peux transformer aussi votre commentaire dans une autre optique…après tout c’est vrai…trop de missions sont envoyées dans l’espace…arrêtons tous les programmes spaciaux actuels et à venir…trop de pognon perdu la dedans dans le monde…
On en vient donc à économiser des millions de dollards, d’euros, de yen etc…mais en même temps on met à la porte tous les chercheurs en robotique, les fabriquants d’éléments électroniques, les manutentionnaires des fusées, les informaticiens qui développent les logiciels…bon après tout on se dit « ils sont qualifiés, ils retomberont bien sur leurs pattes »
Mais ajoutons à cela, le personnel qui gère la maintenance, la logistique, la restauration sur les bases de lancement et de suivi des sondes…bon ok on se dira encore, que après lancement tout est géré dans des bureaux…ok
Mais sans tirs la baisse des chiffres d’affaires seont en baisse donc des licenciements en tout sens en commençant par le bas…
Ce n’est pas parce que l’astronomie nous parait bien loin qu’elle n’a aucune influence sur l’économie.
D’un sens coupons dans le vif tous les domaines qui « servent à rien » on fera des économies, mais on augmente le chomage aussi.
Donc que peut-on dire aussi du raisonnement de rigueur économique? est-ce un bon ou un mauvais raisonnement?
Après tout en france, il y a des tas de choses qui même si elles ne servent à rien et coûtent chers, heureusement qu’elles sont là sinon le nombre de chomeurs et de pauvres grimperait en flèche.
[i]en même temps on met à la porte tous les chercheurs en robotique, les fabricants d’éléments électroniques, les manutentionnaires des fusées, les informaticiens qui développent les logiciels…[/i] [b]c’est ainsi que notre pays va perdre la course, car les acheteurs, eux, recherchent les produits élaborés par ces sortes de professions et ne les trouvant plus chez nous où croyez vous qu’ils vont s’approvisionner ? …[/b]
Ben oui, mine de rien, les projets spatiaux ça fait bosser du monde, plein de sous-traitants, ça participe au développement des nouvelles technologies.
ça fait aussi tourner l’économie pour ceux qui ne comprenne plus que cet argument.
Et puis, ça fait écrire des romans de SF.
Croyez-moi, l’homme a besoin de « changer d’air », c’est comme ça, il a toujours envie d’atteindre l’horizon et d’aller plus loin.
Méconnaître ce moteur qui nous anime, c’est nier une évidence.
Et oui, c’est vrai, ça coûte un saladier…
Julien , vous n’avez pas tort.
Mais j’ai aussi raison
Il y a des priorités
Si vous en avez l’occasion lisez « Travailler deux heures par jour », un vieil ouvrage toujours d’actualité
Donner du travail salarié n’est pas une fin en soi.
Ethiquement il faudrait s’organiser d’abord pour que chacun puisse satisfaire les besoins vitaux, plus un confort élémentaire raisonnable.
C’est possible, mais ça demande de réduire les égoïsmes au profit de l’altruisme
[b]@Odile68
peu ou prou, c’est ce que fait déjà en mieux le Conseil Général d’Aquitaine (35 heures par mois, c’est à dire à peu près 1 heure et 45 minutes de « travail » par jour*), c’est un tour de force ![/b]
😀 😀 😀
[b]* ab_sol_lu_ment dé_bor_dée de Zoé Shepard[/b]
Et pour les conseils généraux de Corse, c’est combien ?
C’est vrai odile vous avez aussi raison…
A ce moment là, peut être nous trompons nous de stratégie. Ce n’est peut etre pas la reduction des budgets qu’il faut faire dans les domaines visés par l’article, mais le partage du travail.
Alors certes, nous travaillerions moins d’heures, plus de salariés, pour des salaires moins importants, c’est une solution envisageable pourquoi pas…à condition que le cout de la vie baisse lui aussi car si le salaire baisse mais que le prix de l’alimentation par exemple ou des taxes ne cessent d’augmenter, ce n’est je pense pas la bonne solution .
[b]@ Odile68
La Corse est un cas d’exception exceptionnel expectant les règles du reste de la république, ils se débrouillent avec leurs électeurs des cimetières, les votants disparus, les noms de jeunes filles et les femmes mariées, les postiers tamponneurs de votes par correspondance, les bourr… d’urnes (à défaut de chaussettes), les erreurs (involontaires de décomptes des voix) et j’en oublie sûrement car ils sont si inventifs les bougres [/b];) 😀 🙂