L’élection présidentielle déchaine les passions en général, mais cette fois-ci en particulier. La présidence de Nicolas Sarkozy a mis en exergue le défaut majeur de la 5ème République : l’omnipotence du président. Il s’est attribué tous les pouvoirs comme un monarque absolu. Il a essayé de contrôler les contre-pouvoirs comme la justice, la presse et les médias. Son pouvoir était légitime puisqu’il a été élu par 53 % des suffrages exprimés (pas des Français). On peut résumer par : « Votez pour moi et je fais ce que je veux après. » Même les élections intermédiaires perdues n’ont rien changé à la situation. « Nous vous avons entendu, mais on ne change rien ! » Comment voulez-vous que l’électeur ne se sente pas frustré ? Le meilleur exemple reste le référendum pour le traité de Lisbonne : « Si ça ne passe pas par la porte, ça passera par la fenêtre. »
« Election, piège à con » était une expression à la mode dans les années qui ont suivi mai 68. J’ai partagé longtemps cette idée, ça évite d’être déçu. Oui mais ne pas voter, c’est s’exposer à subir. « Tu n’as pas voté, ne viens pas te plaindre ! »
Comme ni l’abstention ni le vote blanc ne sont comptabilisés, autant voter.
Je partage EN TOUS POINTS votre analyse et votre décision, Vieilleforge!
Plus jamais 2002!
C’est aussi une manière de dire qu’en fait on n’a pas vraiment le choix . Francois Hollande fera comme N. Sarkosy puisque ce ne sont plus les politiques qui gouvernent réellement.
Je ne crois pas que Hollande fera comme Sarkozy qui, lui, s’est tout permis tel un petit dictateur en herbe …. et voilà pourquoi je voterai également à gauche.
Une initiative intéressante qui permettrait de tordre le coup au vote utile : https://experience2012.votedevaleur.org/
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