Face à l’obligation de réduire les déficits publics en France, le gouvernement actuel n’a pas d’autres choix que d’augmenter la fiscalité, même si cela n’est pas toujours clairement dit.
Ainsi la désindexation du barème de l’impôt sur le revenu annoncée en novembre 2011, lors de la présentation du deuxième plan de rigueur, risque de surprendre un certain nombre de français lorsqu’ils recevront leur avis d’imposition pour l’année 2012.
Depuis 4 ans la grille du barème de l’impôt tenait compte du coût de la vie et était donc indexée sur l’inflation, ce qui permettait de faire un ajustement par rapport à l’augmentation des prix qui était de l’ordre d’environ 2 %.
Or cela va changer, puisque le gouvernement a décidé de geler le barème de l’impôt pour cette année et les années à venir.
Si au passage de cette nouvelle mesure va permettre à l’Etat de récupérer environ 1,7 Md€, pratiquement tous les contribuables font grise mine dans la mesure où cela risque de leur faire payer davantage d’impôt et d’avoir des répercussions sur les aides sociales qui leur sont allouées.
Selon les dernières estimations de la commission des Finances de l’Assemblée nationale ce sont entre 100 000 et 200 000 ménages qui vont devoir pour la première fois contribuer à l’impôt. Même si les sommes risquent d’être relativement faibles pour les ménages ayant de faibles revenus, cela risque de leur supprimer les aides versées par les communes, les départements et les régions aux familles non imposables.
Autre conséquence de cette nouvelle mesure, les personnes âgées ayant des revenus modestes vont perdre les ristournes dont elles bénéficiaient sur leurs impôts locaux.
Les produits d’épargne vont aussi être mis à contribution avec le relèvement des prélèvements sociaux. A partir du 1 er juillet 2012, la Contribution sociale généralisée (CSG), sur les revenus du capital sera relevée de 2 points et passera de 8,2 % à 10,3 %.
Cette mesure va avoir comme conséquence de favoriser les livrets défiscalisés, comme le livret A, qui n’est pas assujetti à la CSG, mais leur rendement reste tout de même relativement faible compte tenu de sa rémunération qui est au taux actuel de 2,25 %.
Et malheureusement je ne crois pas que les prochaines élections présidentielles y changent grand chose !
Si ! le gouvernement a d’autres choix : supprimer la moitié des députés et des sénateurs et leurs « conseillers divers ». Diminuer leurs indemnités, leurs avantage sen tout genre.
[i] »Face à l’obligation de réduire les déficits publics en France, le gouvernement actuel n’a pas d’autres choix que d’augmenter la fiscalité, même si cela n’est pas toujours clairement dit »[/i] [b]et de diminuer le nombre de fonctionnaires ainsi que des rond-points giratoires/hôtels luxueux du département et autres TGV[/b]