Ah, enfin : je suis tombé sur une info intéressante aujourd’hui. Vous me direz, tout est relatif… Et l’on ne manque pas d’infos,  entre le faux « ira/ira pas » de Sarkozy, la répression sanglante en Syrie et le reste…

Non, quand je dis intéressante, je pense… ben oui, intéressante dans le sens où elle apporte un peu de rêve au quotidien.

Comme on ne voit toujours pas arriver les extraterrestres et que la fin du monde est pour la fin de l’année (selon les Mayas), et qu’il n’y a visiblement pas de sortie d’iPhone prévue d’ici peu (car il semblerait que la sortie d’un iPhone soit à caser dans les évènements majeurs, aujourd’hui..)

Bref, j’apprends que des scientifiques russes viennent de clore un forage entamé depuis il y a 20 ans (quand même !) destiné à atteindre le lac Vostok, mystérieuse étendue d’eau située à 4 kilomètre de profondeur sous la glace de l’Antarctique.

Ce lac a la particularité d’être isolé de la surface depuis des centaines de milliers d’années. Et l’on soupçonne ses eaux de pouvoir receler des formes de vies inconnues jusqu’ici.

Bon, un rabat-joie de-ci, delà, nous annonce que les découvertes seront nulles et, de toute manière, probablement entâchées d’une possible pollution. Et qu’il s’agit surtout d’un exploit destiné à des fins de politique intérieure Russe.

Moi, ce qui a éveillé mon attention sur ce coup, ce sont les mots « mystérieux lac sous les couches de glace de l’Antarctique ».

Tout de suite, ça a fait tilt dans ma tête, faisant surgir du fond de mon esprit les histoires de Lovecraft que j’ai pu lire durant mon adolescence.

Notamment sa nouvelle « Les Montagnes Hallucinées », qui nous mène sur les traces d’explorateurs découvrant une cité plus que millénaire protégée par les glaces de l’Antarctique, encore habitée par quelques horreurs des temps préhistoriques…

Comprenez-moi bien. Ça n’est pas que je ne suis pas intéressé par les horreurs et les petitesses de ce monde, mais à force de les voir s’étaler dans nos médias, ça a sûrement fini par émousser mon intérêt. C’est terrible, mais c’est ainsi.
Qu’avons-nous à nous mettre sous la dent ? Une vague de froid ? Une élection présidentielle ? Un massacre en Syrie et l’habituel pas de deux de gouvernements aux intérêts diverses qui paralyse toute action humanitaire ?

Allez, laissez-nous rêver un peu !