"Si tout le monde vivait comme un américain, il faudrait six planètes comme la nôtre…. Nous, l'Occident, représentons moins de 20% de la population Mondiale et consommons 86% de la richesse naturel mondiale"

"Nous avons perdu le sens des limites. Un individu qui n'est plus capable de se donner des limites il va les chercher dans le réel…toxicomanie, suicide, ..Une société qui n'est pas capable de se donner des limites, va aussi les chercher dans le réel, réchauffement planétaire, épuisement des ressources, développement des inégalités…"

Le film-documentaire de Jean-Claude Decourt cherche d' abord à révéler …


les causes de cette 'résignation' des uns, et de cette volonté des autres, qui, prétextant évolution et technologies, a fini par rechercher une certaine "articialisation" du monde dans lequel ils vivent.

"Le capitalisme est parvenu à réveiller tous les fantasmes les plus archaïques que toutes les cultures avaient réussi à canaliser."

Et les hommes ont fini par perdre le respect de la sagesse et du savoir des anciens. Les jeunes sont déjà trop adultes et les adultes fuient la maturité. La publicité nous fait aimer des objets, les animaux et parfois nos semblables de la même manière, celle d'un enfant gâté. Tout a été remplacé par un seul symbole: l'argent.

"Aujourd'hui, on ne sait plus vraiment ce qu'il y a autour de nous, on vit dans des voitures ou des maisons…quand on sort dans la nature, c'est par des cheminements bien tracés…nous devons nous réapproprier notre place dans la nature"

Et cesser de croire que l'on a 'plus' besoin d'elle pour exister, et que l'on vit 'en parallèle' à elle. "La consommation  'est qu'un état de manque…"

Des milliers de gens qui font la queue à l' extérieur des magasins le soir de noël pour être sûr d' avoir la dernière console à la mode, faut reconnaître que cela révèle une certaine 'addiction' dans la consommation et non plus un simple plaisir…surtout quand on sait que les parents jouent autant ou plus que leurs enfants.

"La publicité nous rend insatisfait de ce que nous avons pour nous faire désirer ce que nous n’avons pas…" tiens Tyler est dans le film ?!

"Nous vivons 'à crédit' sur ce que nous gagnerons l’année prochaine. Les Américains eux, avec ce qu'ils gagneront en 2010…