Que se passe-t-il dans notre société aujourd’hui. Les choses ont-elles tellement changé ou bien en parle t-on juste plus qu’avant ? Quoi qu’il en soit, ce n’est pas tolérable.

Je ne peux rien faire pour que ça change, juste m’indigner. Mais pour moi ce n’est pas assez. Et parce que je ne peux malheureusement rien faire d’autre ça me met encore plus en colère.

Je voudrais que « ça » n’existe pas. Je voudrais vivre dans un monde qui respecte ses enfants, qui les aime et les protège. Mais je suis dans la réalité. Celle qui fait peu de cas de leur existence. Celle qui fait que de plus en plus de faits divers nous montrent à quel point ils sont vulnérables et trop souvent la cible de ceux qui savent qu’en s’attaquant à eux ils ont gagné d’avance. Ceux-là mêmes qui semblent penser qu’un enfant n’est rien, ou si peu, qu’on peut lui faire subir les pires atrocités.

Que ce soient deux marginaux jugés pour le meurtre d’un enfant de 11 ans – et qui « n’étaient pas eux-mêmes au moment des faits »- un père de famille écroué pour avoir enfermé son propre enfant de trois ans dans un lave-linge –il semble que les services sociaux aient « un peu trop tardé » à se soucier réellement du cas de cette famille-, ou encore cette petite fille de 8 ans retrouvée asphyxiée, lardée de coups de couteaux et ayant subi des attouchements de la part d’un homme « connu dans le village pour être marginal et alcoolique ».

Et que dire d’enfants qui tuent d’autres enfants, à l’image de cet adolescent de 17 ans qui s’en est pris à sa camarade de treize ans qu’il viola, assassina et brûla –alors que ce jeune au passé déjà chargé avait été placé en milieu non spécialisé- Le loup dans la bergerie.

Ils profitent de l’évènement, s’indignent, s’accusent, se montrent du doigt et pointent laxisme et dysfonctionnement. Le peuple doit savoir qu’à l’approche d’une prochaine élection ils vont tous et toutes trouver des solutions et des crédits. Et que plus jamais on n’entendra parler de problèmes de récidives, d’augmentations de délais en matière de justice, de manque d’effectifs dans les commissariats et les tribunaux, ou encore du manque de moyens des services sociaux. Une société digne de ce nom va naître, une société qui saura protéger ses enfants.

 

Si comme moi vous n’y croyez plus, que nous reste-t-il alors ? Comment vivre, sinon avec la crainte, l’angoisse ou la peur de voir un jour un malheur nous frapper.

Je ne connais personne qui ait été touché par un tel drame mais je suis un être humain et en tant que tel je suis indigné, révolté et écœuré que l’on porte atteinte à la vie d’un autre être humain. Un petit être humain qui jamais ne deviendra grand.

Les animaux s’attaquent entre eux pour survivre. Dans une société dite civilisée l’Homme n’attente pas à la vie de son prochain sans but, sans obligation ou discernement. Une société qui n’est pas en guerre ne doit pas voir des atrocités perpétrées…comme ça !!!

Mais, je n’ai pas LA solution. Et d’ailleurs, en existe-t-il vraiment… Non, bien-sûr car tout le monde n’est pas foncièrement gentil et honnête avec de vraies valeurs, respectant et aimant ceux de son espèce.

Il y a des individus qui s’apparentent plus à des animaux qu’à des hommes. Mais alors, que faire pour ne pas qu’ils croisent un jour le chemin d’un être innocent ? Rien

Parce « qu’avant » rien n’aura laissé penser qu’il en était capable. Et si « on » le trouvait un peu bizarre, que pouvait-on vraiment faire en amont ? Rien

Je ne parviens pas à être détachée face à ces faits divers qui me semblent de plus en plus nombreux et d’une cruauté toujours plus grande.

Que puis-je faire sinon être vigilante en me raisonnant pour ne pas tomber dans la parano.

Suis-je la seule à ressentir ce malaise grandissant ? Je n’en ai pas l’impression. Il me semble percevoir une certaine crainte, une certaine peur gagner du terrain.

Quel parent n’a souffert avec ces parents qui plus jamais ne serreront leur enfant dans leurs bras. On a imaginé leur douleur, l’absence et on a mal pour eux. Mais leur douleur, la vraie doit encore être à cent lieues de ce que nous imaginons.

Alors on crie vengeance et on veut que justice soit faite. Une justice, une vraie pas un simulacre comme celui auquel on assiste depuis quelques années dans notre pays.

Que le pouvoir législatif se penche sur la criminalité et que les belles paroles de notre cher président aient enfin de la valeur et ne résonnent plus comme des promesses de campagne.

 « ces crimes odieux seront punis, je m’y engage… »

Avant que la population lasse des promesses, de l’immobilisme et de la violence ne prenne les armes.