On m’a demandé un iPod pour noël… J’aime bien la personne qui m’a fait cette demande, mais, tout de même, ça n’est pas donné l’histoire !! Ce qui me gêne dans tout cela, c’est qu’elle a l’air de penser qu’une fois l’iPod acheté, c’est bon, le plus gros est fait.
Comme si la musique à télécharger n’était pas payante, elle. Mais globalement, n’est-ce-pas ce que les gens ont intégrés ? Tenez, prenez l’abonnement chez un fournisseur internet. Sous prétexte que l’on paye le service mensuellement, certaines personnes semblent croire, inconsciemment, qu’à partir de ce moment –là, ce que l’on trouve sur le net devrait être soit gratuit et à libre disposition, soit téléchargeable à volonté.
Un peu comme si dans un grand centre commercial composé de divers boutiques, vous payiez un droit d’entrée et que vous décidiez, sous ce prétexte, de vous servir gratuitement dans les rayons parce que cela vous paraît normal…
Pour en revenir à l’iPod, je reconnais la performance (sans parler du coup marketing qu’à fait Apple avec le couple iPod-iTunes), mais je ne sais pas pourquoi, je rechigne à utiliser ce produit. Et surtout, à écouter de la musique par ce biais. Bon, il faut dire que je suis de la génération qui a connu le vinyle et la difficulté à se procurer des disques (sans parler des collectors rares). Et puis, c’est peut-être aussi (sûrement) mon côté musicien.
Je trouve le format MP3 beaucoup trop… dénaturé. Je ne dirais pas que cela m’écorche les oreilles, mais… ça manque de pêche, de richesse harmonique, bref : le son n’est pas de qualité. Se pourrait-il qu’en fournissant des chansons et de la musique dans ce format, on bousille l’écoute des gens ? Pour fournir un produit au format léger, compatible avec les canons du téléchargement via internet, on aurait dégradé volontairement la musique ?
Sacrifiant, une fois de plus, au dieu Buziness…
Et puis, il y aussi ce truc sous-jacent, induit par les nouvelles technologies, qui veut que l’on finisse par refuser de payer pour une création… Je ne suis pas un fana des lois stylehadopi, mais tout de même : qu’un créateur désire vivre de sa création, implique que l’on rétribue son travail. Si on lui déni ce droit sous prétexte que l’on estime qu’il est légitime de récupérer son œuvre gratuitement, celui-ci n’aura plus qu’à trouver du travail à l’usine. Et c’est lui qui sera pénalisé avant toute chose, pas les Majors Compagnies.
Bon, mais là, je m’écarte du sujet, peut-être le thème d’un autre post…
Pour en revenir à son iPod, je vais réfléchir…