Loin de tout fatalisme, le moment est venu pour tout le monde  de conclure que la démocratie n’est pas faite pour l’Afrique. Ceci, au regard du grave retard qu’accuse ce continent dans le respect des principes démocratiques. En 2006, la communauté internationale a organisé en République Démocratique du Congo l’un des scrutins les plus chers  de l’histoire de l’Humanité. Ceci, pour sortir ce pays de l’anarchie qui lui était collé  à la peau depuis l’indépendance.

Et c’est en masse que les Congolais se sont mobilisés pour élire leurs dirigeants. Au terme d’une élection palpitante et très enlevée, Joseph Kabila sera porté  à la tête de ce vaste et très riche pays d’Afrique Centrale. Aussi, ses principaux adversaires bien que difficilement finiront par accepter la victoire de ce dernier. Ainsi, la communauté internationale a commencé a se féliciter  d’avoir enfin placé ce pays sur les sentiers de la démocratie.

Une fois élu, Joseph Kabila comme plusieurs de ses pairs francophones sur le continent va se tailler une loi électorale sur mesure, en introduisant un scrutin à seul tour. Au jour d’aujourd’hui, le pays est aux bords de l’implosion. Annoncé pour ce mardi 06 Décembre 2011, les résultats de la présidentielle du 28 novembre dernier ont été reportés sine-dié. Officiellement, la CENI a dit n’avoir pas pu terminer la compilation des résultats. Mais, il est fort probable qu’elle soit juste en train de gagner un peu du temps, espérant voir baisser un peu la tension qui prévaut actuellement dans le pays. Malgré tout ceci, il est fort à craindre que le pays ne bascule dans la violence, à la proclamation des résultats.

Toujours dans ce même sillage, la communauté internationale s’est sacrifiée l’an dernier en côte d’ivoire,  pour instaurer un pouvoir démocratique. C’est ainsi qu’elle est allée  jusqu’à intervenir militairement, pour chasser Laurent Gbagbo d’un pouvoir qui n’était pas le sien. Au jour d’aujourd’hui, difficile de croire que la Côte d’Ivoire est sur le bon chemin. Car, depuis son accession au Pouvoir, Alassane Ouattara plutôt que de réconcilier ses frères, s’attèle plutôt au quotidien à faire une chasse aux ennemis et surtout à profiter de ce climat, pour organiser une parodie d’élection législative.

Ainsi, depuis la fin de la colonisation, le monde occidental tente en vain d’instaurer la démocratie sur le continent africain. Face à cette difficulté, il devient urgent pour nous de réfléchir autrement. Réfléchir autrement voudrait dire qu’il faut à présent expérimenter la monarchie dans tous les pays du continent. Toute chose qui limiterait ces énormes sommes d’argent qui sont dépensées régulièrement pour des semblants – d’élections. Dans nos chefferies traditionnelles, les luttes de succession sont généralement rares ; ceci, parce qu’on a à faire à un pouvoir monarchique à vie.

Comment peut –on alors parler de démocratie dans un pays avec un président qui est au pouvoir depuis plus de trente ans, n’est – ce vraiment pas une absurdité ? Il est temps pour les peuples africains, de se mettre ensemble, pour étudier comment ils peuvent  mettre sur pied dans leurs pays respectif, des monarchies comme celles en vigueur dans les chefferies traditionnelles de l’ouest Cameroun. Et nous sommes persuadé que cette forme de gouvernance épargnera notre continent des guerres civiles et autres. Ceci dit, les congolais qui entendent descendre dans la rue dans les toutes prochaines heures pour lutter pour Kabila ou Tchisekedi, devraient réfléchir au moins par deux fois, avant d’y aller ! Car, ces deux politiciens restent les patates d’un même sillon ; c’est – à – dire, les ennemis de la démocratie !