L’Europe s’essouffle des guerres incessantes et troubles de religions qui la ruinent humainement et financièrement.

En France, ce XVIè siècle voit cependant apparaître une nuance novatrice sur la partition de la sagesse :   



  « La tolérance civile »     



La grande nouveauté de cette idée est qu’elle invite à  une reconnaissance politique et juridique de minorités jusqu’alors discréditées. 
Cette idée généreuse est abondamment défendue par Michel de l’Hospital  (1505-1573),  collaborateur de Catherine de Médicis, humaniste, juriste et surintendant des Finances. 

Malheureusement son combat n’aboutira pas et se révèlera être un échec total, nonobstant toute l’aide apportée par Ronsard entre autres.

 

CHAPITRE III


L’Europe est laminée par d’abominables massacres et exactions, et le siècle voit se généraliser la fermeture des maisons closes. On remarque néanmoins que les mœurs sexuelles sont bien plus violentes qu’au Moyen-âge. 


L’aristocratie surtout se distingue par des brutalités et/ou cruautés lors d’orgies qu’elle affectionne organiser. Catherine de Médicis se serait opposée violemment  à des pratiques barbares perpétrées par ses propres enfants sur des sujets parfois mineurs.



XVIè siècle (légende de St Nicolas. Il pourvut 3 filles d’une dot pour leur éviter la prostitution)





En France, François Ier ne voit pas de mal à une prostitution déclarée. 

Par ordonnance il fait rétribuer une mère maquerelle aux fins de fournir des filles aux hommes de sa cour. Mais dès l’ordonnance de proscription en 1560, la société s’adaptera rapidement  et la prostitution basculera alors dans la clandestinité.  


Les maladies vénériennes sévissent tous azimuts et la syphilis fait de nombreux ravages.

Par mesures d’hygiène, les « médecins » de l’époque préconisent de se laver les organes génitaux avec de l’eau chaude ou du vin blanc, avant et après l’acte. 

Que du bonheur !  



Le père de famille a les pouvoirs d’un tyran domestique. Epouse et filles doivent lui rester soumises. Sans être excessive je peux même évoquer l’asservissement.
La femme ne gagne sa liberté que dans le seul cas du veuvage.


L’Eglise se pose toujours les mêmes questions sur la femme. Elle la considère imparfaite depuis des siècles.

A ce titre, certains hommes d’Eglise estiment même que la résurrection des corps ne concerne pas la femme.

D’ailleurs l’image médiocre de la femme dans ce siècle n’est pas étrangère à la répression sexuelle de l’Eglise. Les sorcières n’étaient-elles pas toutes des femmes ?


Dans les campagnes la vie s’est améliorée, mais les mœurs restent identiques.



       



En Belgique,  la prostitution est relativement libre dans de nombreux quartiers des grandes villes. 

Toutefois à Bruxelles, l’activité ayant pris une ampleur considérable, les autorités la limitèrent à seulement deux rues, puis interdirent le racolage.    

L’Eglise ferme les yeux sur cette pratique qu’elle considère comme un mal inévitable. L’Archevêque de Malines fut cependant amené à prendre des mesures de bannissement lorsque prostituées et/ou proxénètes devenaient trop bruyants et perturbaient l’ordre public.



Animation bruyante dans un quartier de Malines





Aux Pays-Bas, les échevins considéraient que l’humiliation était la meilleure méthode pour contraindre prostituées et proxénètes à respecter les règles qui leur étaient imposées.  

Emprisonnement, bannissement ou flagellation était le sort classique réservé aux récalcitrants. 
Sauf que bannies d’un endroit, les prostituées revenaient  aussitôt dans un autre. D’autre part, « l’honneur » n’étant pas à proprement parler leur carte maîtresse, l’humiliation n’avait pour ainsi dire pas de prise sur elles.  

En conséquence de quoi, cette méthode  de lutte se révéla rapidement inefficace.  



En Italie.  A l’époque, les villes italiennes sont organisées en cités-états orchestrées par les grandes familles qui leur apportèrent une stabilité. 


Il ne faut pas confondre la renaissance française et la renaissance italienne, car l’Italie de l’époque a un pas d’avance sur la France. 
Mais c’est aussi l’époque du conflit des extrêmes car la Renaissance est riche d’oppositions. 
L’esprit et la chair… nous sommes au siècle de Machiavel. La peste a sévi et il y a beaucoup de jeunes veuves à séduire.  

Tullia d’Aragon (1510-1556) était sans conteste la plus célèbre courtisane de la Renaissance.




Ecrivaine et philosophe, elle n’est pas à proprement parler un canon de beauté.  

De petite taille, bossue, de visage ingrat et blonde (!), elle compensa  le peu de grâce que la nature lui avait accordé par une intelligence et une ruse auxquelles les messieurs ne pouvaient résister.  

Elle approcha des hommes si haut placés, qu’elle avait connaissance des secrets d’état.

Comme dans le reste de l’Europe, la prostitution sévissait dans la Rome de la Renaissance,  mais c’est à Venise que la compétition était la plus acharnée.

Tullia d’Aragon inspira écrivains, poètes et compositeurs.


Installée à Florence en 1547, elle rédigea « Les dialogues sur l’infini de l’Amour », étude sur l’affirmation des femmes et leur autonomie sexuelle et affective dans les échanges amoureux.

Mais à une époque où la pensée intellectuelle est la seule propriété de l’homme, elle fut accusée d’avoir profané les limites de son sexe et de sa profession.   Elle fut dénoncée plusieurs fois aux autorités et chaque fois sauvée grâce à ses relations haut placées.  


Afin de lutter contre les maladies vénériennes, Gabriel Fallopius, anatomiste, chirurgien et père du préservatif, inventa le « fourreau d’étoffe légère », objet fait sur mesure.





Il conduisit ses tests sur un peu plus de 1 000 hommes. Il remarqua et fit savoir  « qu’aucun d’entre eux ne fut infecté par la carie française » (syphilis).



  


Le XVIIè siècle.  


Temps des inventions et des découvertes, lesquelles  engendreront des exodes massifs de populations. 

Bordels et prostitutions sont l’alternative dans un contexte économique difficile. 

Ce monde « moderne » ne change pas grand-chose aux conditions de vie, voire de survie de très nombreuses  prostituées, dans la mesure où une lutte contre cette activité est à nouveau déclarée.    


En Angleterre et en Espagne, on observe de nouveaux comportements. 


En effet, des asiles s’ouvrent pour les « repenties », jolies de préférence,  puisque l’époque considère que les filles laides n’ont pas à craindre pour leur vertu. Toutefois,  vers 1650 l’Angleterre commence à procéder à des déportations de prostituées vers les Antilles. 
Ces déportations se poursuivront  le siècle durant et s’étendront le siècle suivant vers l’Amérique.  


En Belgique,  les autorités de la ville de Bruxelles instaurèrent une « Cruyscapelle », lieu où on enfermait les femmes taxées de mauvaise vie.     



En France,  Louis XIV se révèle plus réactif. 

Il ordonne d’emprisonner à la Salpêtrière toutes les prostituées et/ou femmes  adultères  jusqu’à ce que le clergé les estime repenties.   

Il réserve toutefois une grande attention aux maladies vénériennes.  
Louis XIV utilisait des préservatifs malgré une loi qui rendait passible de prison ceux qui possédaient et/ou vendaient ces objets. 

Ce matériel de protection était alors constitué de boyau animal qui ne se révèlait ni sûr ni confortable. Des historiens rapportent que Mme de Sévigné déclara :
 
« C’est une cuirasse contre le plaisir, une toile d’araignée contre le danger».


Les préservatifs étaient réparables et pouvaient servir plusieurs fois. 

Certains étaient embellis et décorés. Chacun appréciera.   

 

Les courtisanes bénéficient de la protection d’hommes fortunés et s’en sortent honorablement. Mais il faut reconnaître qu’elles ne sont pas légion.

A cette époque, deux noms illustrent tout particulièrement cette réussite en France.


Marion Delorme, de son vrai nom Marion de Lon, fille du président de la Trésorerie de France.





D’une rare beauté et d’une vive intelligence, elle n’atteindra cependant pas la quarantaine. Pour la petite histoire, elle aurait épousé en secret Cinq-Mars, favori de Louis XIII.  Elle était fort célèbre pour ses multiples aventures dans le domaine réservé de la courtisanerie. Lors de la période troublée de la Fronde et après l’exécution de Cinq-Mars, elle fut sur le point d’être arrêtée, mais son décès inopiné empêcha  la procédure d’aboutir.    Sa vie inspira entre autres Victor HUGO et Amilcare PONCHIELLI.  


Ninon de l’Enclos,  de son vrai nom Anne de l’Enclos, qui réussira l’exploit d’atteindre les 85 ans.  





Courtisane,  femme de lettres, musicienne (enfant prodige au luth), polyglotte et versée dans les sciences,  elle tenait salon à Paris et ses visiteurs se comptaient nombreux autant parmi les hommes que parmi les femmes célèbres et érudits.  


Orpheline et héritière d’une fortune à l’âge de 15 ans,  elle entendait rester libre et indépendante. A cause de ses très nombreux amants, Walpole la surnomma « Notre-Dame des Amours ».

Elle inspira également de très nombreux auteurs, écrivains et musiciens.

On peut aussi rapporter qu’elle considérait la religion comme la première source de l’état inégal des femmes à l’époque, et qu’elle n’y accorda pas vraiment d’importance.


Peu de temps avant de mourir (1705), elle rencontra le jeune Voltaire connu sous le nom de François-Marie Arouet et élève au collège Louis Legrand à Paris. Elle lui légua 2 000 livres tournois (+/- 7 800 euros) afin de lui permettre d’acheter des livres.    



Cependant, pour la très grande majorité des prostituées, une hiérarchie établie opérait un tri impitoyable.  

Les plus mal loties étaient les « ribaudes » qui exerçaient leur talent à même le trottoir. Par définition, leurs clients sont pauvres, miséreux, sales, malades, et il n’était pas rare qu’elles fassent l’objet de nombreux sévices corporels.  

Les prostituées des maisons closes semblaient plus à l’abri.

Si ces dernières bénéficiaient de la protection toute relative parfois des proxénètes tenanciers de l’établissement – souvent des couples dont l’épouse était ancienne prostituée et qui ne se gênaient pas pour y faire travailler leurs enfants –  elles oeuvraient sous un toit où la clientèle était triée à l’arrivée, ce qui ne semblait pas négligeable. 

En échange du gîte et du couvert, les prostituées leur louaient une chambre contre don de leur corps.     



Dans la cité phocéenne en 1652, les prostituées étaient enfermées au « refuge » situé sous les Moulins.






Les archives judiciaires témoignent de la tentative d’éradiquer la profession. Officiellement, cet endroit était considéré comme une œuvre de bienfaisance, mais les femmes avaient tôt fait de le surnommer « la galère des femmes » en raison de l’extrême dureté des conditions de détention.






L’ordonnance de 1685 vient durcir considérablement les conditions de répression,  et afin de ratisser large, la procédure reposait essentiellement sur la délation publique. Cette façon de procéder ouvrait évidemment toute grande la porte des abus et dénonciations calomnieuses. 

Les sanctions n’étaient pas les mêmes suivant que la femme était étrangère ou dénoncée par un membre de sa famille et la sentence du tribunal devait être suivie de l’approbation signée de l’évêque.  


La « grande peste » vint encore durcir les mesures prises à l’encontre des prostituées et proxénètes.

Il semble que la marque au fer rouge et le barbouillage n’aient pas été utilisés à Marseille alors qu’ils étaient couramment pratiqués dans d’autres régions.

Nonobstant, la femme condamnée au supplice du fouet subissait les lacérations du nerf de bœuf pendant une durée qui pouvait courir de 1 à 3 jours selon les attendus.

Toutefois, aucune des peines, atroces parfois, ne vint mettre un terme à la luxure et la débauche animées sur la planète depuis toujours.    

En Italie, à l’instar des courtisanes françaises, certaines prostituées italiennes conquièrent une reconnaissance sociale et furent recherchées pour leur raffinement.

Vers la fin du XVIè siècle, la célèbre courtisane Veronica Franco,  prit l’initiative de mesures qui ont permis l’ouverture d’un des premiers refuges pour prostituées repenties. A cette même époque, elle dut se défendre d’accusations de sorcellerie devant un tribunal de l’inquisition et bénéficia d’un non-lieu.

Elle décède vers 45 ans, mais la fin de sa vie reste obscure. Il semble qu’elle sombra dans la pauvreté après le décès de son protecteur.  



     


Le XVIIIè siècle


La prostitution se développe dans la mesure où l’activité en elle-même n’est pas condamnée. C’est seulement le désordre sur la voie publique qui donne lieu à interventions. 


Il faut toutefois noter qu’il est alors de bon ton pour tout homme jouissant d’une aisance financière, de posséder une ou plusieurs maîtresses.  
Le roi de France Louis XV et le Roi d’Angleterre ne s’en privent pas. 

 
Courtisanes et galants aimaient se retrouver au Palais-Royal




Néanmoins, à la fin du XVIIIè siècle, Louis XVI, dernier roi de la monarchie absolue,  imposera une réglementation.

Il est décidé que les prostituées en France seront dorénavant surveillées par la police des mœurs.

Elles devront se plier à des contrôles sanitaires et à cet effet seront « encartées ». 



En France comme ailleurs, la prostitution est  essentiellement l’apanage de la pauvreté et de la misère.  

Les femmes ne choisissent pas de devenir prostituées, elles y sont amenées par des conditions d’existence qui ne leur laissent pas toujours d’autre alternative. 
Peu ou pas instruites, elles n’ont bien souvent d’autres choix que de vendre leur corps pour subsister.

Il arrive qu’elles doivent fuir leur famille, mais aussi que leur propre famille anime le proxénétisme dont elles deviennent la proie. Peu importe que ce soit à Paris ou en province.


Quand bien même l’activité n’est pas sans risque, elles ont une meilleure chance d’aboutir dans les villes portuaires ou marchandes mais également dans les villes de garnisons où la demande est importante. 

Quoi qu’il en soit, si une prostituée était amenée à travailler à proximité des remparts de la ville, elle devait d’abord s’attacher les grâces des gardes qui, en échange de « délicatesses », pouvaient éventuellement lui assurer une certaine protection.   

Au fil de mes lectures, il semble bien que les remparts des villes étaient les endroits les plus sordides où une prostituée pouvait évoluer.  

Une fois toutes ces étapes franchies, elle devait puiser dans ce qui lui restait d’énergie pour satisfaire ses clients. 
Quand on analyse bien tout ce petit monde qui gravite autour d’elle, on comprend très vite pourquoi la misère restera son lot quotidien. 
De plus, quand une prostituée est attachée à un lieu, elle peut difficilement s’en échapper.  Contrat oblige.  

Marseille est une place importante de la prostitution misérable. 

Ville de port mais ville vaincue qui venait de perdre ses droits et privilèges, elle hébergeait une faune pas vraiment taillée dans la dentelle.

Pendant la saison d’hiver, les galères restaient à quai.

Garnisons, forçats et criminels constituaient une proportion très importante d’hommes jeunes restés seuls. 

De plus, une immigration sauvage en provenance des Alpes et du Piémont sévissait pendant la froidure.  

En 1720, une nouvelle épidémie de peste tua la moitié des Marseillais. 


L’effroyable misère des femmes, jeunes filles et fillettes orphelines et/ou abandonnées,  était une proie idéale pour les rabatteurs professionnels. 

Le mirage du gîte et du couvert, qui se limitait à un morceau de pain dur, la plupart du temps moisi, servait d’argument impérissable pour contraindre ces désespérées à accepter des propositions dont elles ne soupçonnaient ni la vilénie ni le sinistre aboutissement. 

L’expansion de la prostitution connut alors une ampleur exceptionnelle qui s’étendit jusqu’au siècle suivant.
 
Les bordels étaient encore couramment appelés  « lupanars ».  
Il arrivait que certaines prostituées officiaient dans plusieurs lupanars et profitaient de leur liberté de se déplacer pour recruter, quand bien même elles restaient discrètement surveillées.  

A contrario, le déménagement fréquent d’un établissement ne laissait rien présager de bon et était surtout assimilé à une fuite.      

Les bordels les plus mal cotés  à Marseille, étaient sans conteste les baraques crasseuses tenues par des Turcs.

Ces derniers exploitaient et exposaient souvent des enfants abandonnés ou orphelins : les passegavètes

Le plus sordide c’est que les enfants étaient laissés à disposition des malfrats par les hôpitaux de tutelle.  


Dans d’autres cabarets minables, c’était le sort des servantes qui  faisait frémir. Incontestablement les plus maltraitées de toutes les prostituées; elles étaient battues, pillées, mal logées, peu ou pas nourries, et quand les maladies vénériennes avaient anéanti toute possibilité «d’utilisation » de leur personne, elles étaient alors impitoyablement jetées à la rue.  


Parallèlement à toute cette misérable exploitation, existaient quelques établissements de luxe installés dans les quartiers chics de la ville et fréquentés par des catégories sociales privilégiées.
Prestations luxueuses et discrétion étaient de rigueur bien évidemment.  


Ces quelques établissements exceptés, la prostitution s’articulait surtout autour des quartiers du port, des forts et des hôpitaux, endroits qui devenaient de véritables coupe-gorges. 
Mal en prenait à celles qui s’y aventuraient imprudemment. 

Ces lieux de mauvaises fréquentations étaient cartographiés, mais il reste difficile aujourd’hui d’estimer la justesse des chiffres établis à l’époque. 
Toujours est-il qu’il y avait un nombre élevé d’établissements  marseillais réservés à la prostitution,  mais que ces mêmes établissements devaient certainement réserver des chambres au logement.  

La fréquence des affaires judiciaires liées à cette seule activité est révélatrice de l’importance de la prostitution à l’époque. 
L’ordonnance de 1731 autorisait dorénavant les perquisitions policières trimestrielles, ce qui eut pour effet immédiat de provoquer le déménagement trimestriel des prostituées. 
Il n’empêche que cette ordonnance fut la plus importante mesure prise dans la lutte contre la prostitution et qu’elle perdura jusqu’à la révolution.
Néanmoins, au XVIIIè siècle, à cause de très nombreux abus révélés, l’échevinat se passa de l’approbation des évêques qui avaient pris la fâcheuse habitude d’empiéter sur l’autorité des tribunaux laïcs.        


En Belgique, ce phénomène n’est pas étranger à la forte poussée démographique et à la misère grandissante suite au net recul de l’industrie du textile entre autres. 
Mais c’est surtout en Flandres que le travail du textile est assuré tandis que dans le Sud du pays se développe la sidérurgie.



 
L’époque enregistre aussi un exode des campagnes vers les villes où la population rurale pense  pouvoir échapper à sa précarité.  


Les historiens laissent toutefois entendre que les prostituées étaient essentiellement citadines. 
Elles affluaient de province vers Bruxelles et la police procédait à de très nombreuses arrestations dans la mesure où il était admis qu’elles nuisaient autant à l‘image qu’à l’ordre public. 

La répression à leur encontre était exercée en fonction de leur catégorie sociale. Plus élevée elle était, moins conséquente la sanction se révélait.





Toutes les couches sociales étaient représentées dans la clientèle des bordels.



Prochain chapitre : la prostitution du 19è au 21è siècle.