Voici exactement un mois que les 11 députés otages des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ont été tués et, malgré leur promesse, les terroristes n'ont toujours pas rendu les corps aux familles des victimes.

Faut-il rappeler que le gouvernement colombien et la communauté internationale réclament la remise des dépouilles mortelles afin de pouvoir procéder à leur autopsie et déterminer avec exactitude les causes de leur mort ?

En retardant la remise des cadavres, les FARC jettent la suspicion sur les prétendus combats qui auraient coûté leur vie aux otages. Auraient-ils tous été abattus d'une balle dans la nuque, pratique hélas courante chez ces terroristes ? Tout porte à le croire, à commencer par la vidéo des otages, bien portants, envoyée un mois plus tôt (où les otages apparaissaient dans des environnements géographiques très distincts) et par les dires de leurs propres combattants arrêtés par la police, jamais les otages n'étaient regroupés, ils étaient gardés par groupe de 2 ou 3. Pourquoi, soudain, les FARC les auraient-ils rassemblés pour les laisser périr au milieu de combats où il n'eut aucune autre victime, pas même un blessé ?

C'est pour cela que les familles des victimes ont décidé de se réunir le 18 de chaque mois afin de réclamer les corps de leurs parents aux FARC.

Peu à peu, l'opinion internationale se rend compte de ce que tous savent en Colombie, à savoir que les FARC n'ont plus d'idéologie politique, et que c'est pour cela qu'il faut les qualifier de terroristes. Ils pillent des villages entiers, ils violent, tuent et enlèvent des civils. D'aucun me répondront que les paramilitaires, les AUC [Autodéfenses unies de Colombie, une milice d'extrême droite], sont également à l'origine de véritables massacres, mais les violences des uns excusent-elles celles des autres ?

Rejoignons tous les Colombiens en réclamant la fin de la violence et la libération immédiate et sans condition de tous les otages !