La 3G est un échec en France

La 3G (technologie UMTS) est un échec en France. Terminaux trop coûteux, sans réelles nouvelles fonctionnalités, batteries courte durée, et couverture réseau très incomplète. Autant de facteurs qui tendent à démontrer que SFR et Orange se sont lancés bien trop tôt dans la course au débit.

Si on y rajoute un coût de licenses prohibitif, et des technologies déjà obsolètes que les opérateurs doivent déjà faire évoluer vers la 3,5G (technologie HSDPA), on sent que le fiasco économique n’est pas loin.

Certes, selon La Tribune , presque 1.5 millions de terminaux 3G ont été commercialisés par SFR et 1 million par Orange mais les téléphones 3G représentent 10% des ventes de portables dans l’Hexagone depuis février contre 15% en janvier. Et leur usage est souvent similaire à celui des téléphones GSM, ainsi que l’ARPU.

La téléphonie mobile de quatrième génération, dont la norme n’est pas encore établie (WIMAX+ ? LTE ?), permettrait d’obtenir sur un terminal mobile les mêmes débits (40 Mbps, voire 100) que ceux que l’on peut avoir aujourd’hui avec un ordinateur connecté à l’internet haut débit. La "4G" pourrait être déployée à l’horizon 2010.  

Mais d’ici là plusieurs centaines de millions d’euros auront déjà été engloutis par les opérateurs…