Comment vivre ?
Je suis perdue
dans l’acier d’un monde métallique
mon sang gémit par tous les câbles de la ville
mon esprit et mon corps s’enlacent comme un pont tressé
j’ai le cœur en bloc et en colonne
et la bouche charbonneuse de fumée
rien ne regarde personne
mâts
poteaux
antennes
se dressent
peuple immobile de solitude figé
entre un opulent building
et un super bazar
un soleil malade
est coincé
Comment vivre ?
Entre les cubes d’ombre
Les corniches
Les murailles
Comment vivre ?
Avec la froideur sacramentelles
Des cimetières de ferrailles ?
« Dans la chair des mots » Ed. A. De Rache (Bruxelles)
[b]Coucou,Sophy,j’ai suivi ton conseil![/b]
Ils n’ont pas respecté la mise en page!il y avait des vides « utile » pour ce poème!!
Bonsoir dame Mozarine.
Peu mieux faire:15/20, c’est tout,pas assez long !!!
Quel froideur,quelle laideur notre siècle.Cette époque froide que nous traversons,elle est a la hauteur de la tristesse,de l’ennui,du gris que la rouille et l’ombre des tours submergent.
Ben,c’est un peu ce que je ressens en lisant votre poème,si,si.
Vous embrasse,a plus.
Amitiés.
Bonsoir pascal,
C’est un poème écrit quand j’ai quitté mon village et que je suis venue habité « en ville ».
Il résume encore bien le froideur de notre société mais j’ai dépassé ce stade,je vis avec mon jardin privé et la société ne m’influence plus…
Pourquoi,ne faites vous pas la même chose?
C’est vrai que le parcours a été long…mais c’est le résultat qui compte!!
Bonne soirée et laissez « tous ces fumistes dans leur fumier ». ;D ;D
J’ai sur le bord de mon bureau (enfin, sur un des bords, enfoui, sous des tas d’autres livres) un livre intitulé « la ville en poésie » paru chez Folio Junior.
Ce poème aurait parfaitement sa place dedans!
[b]merci de ton passage,River!j’ai aussi cette collection où l’on groupe les poèmes par thème!
Amitiés.
Mozarine[/b]
😉 😉 😉
Quel magnificience ce poème, merci encore de me l’avoir dévoilé en exclusivité !
Bonne journée !
Roger S 😉
[b]Coucou, seulement….
Mozarine, j’arrive un peu tard, mais tu ne m’avais pas prévenue que tu l’envoyais au site ce poème que j’avais beaucoup aimé et que tu avais déposé sous un autre article.
je dis cela mais je viens de rentrer.
Je dois arriver trop tard , car moi je le trouve bien présenté.
la photo en noir et blanc sied merveilleusement à ces paroles réalistes.
Bisou, chou, caillou,
[/b]
[b]Mozarine,
je retrouve avec joie ma petite poétesse, et je dois dire que j’ai ressenti la même chose lors de mon passage de la campagne profonde au coeur de la ville immense.. Maintenant ca va, et tant mieux.
Ravi d’avoir pu lire ta prose, car elle mérite d’être lue encore et encore..
Très Amicalement
Tom[/b]
[b]Merci Roger,c’est suite à votre article et à la demande de Sophy que je l’ai publié!![/b]
Bonjour Mozarine,
c’est trop triste, cette vision de la ville.Mais ce poème est très beau!
Regardez bien , plus haut, il y a toujours un coin de ciel bleu, des pissenlits qui poussent entre les joints des trottoirs, des moineaux curieux qui sautillent.
La nature est la plus forte, elle laisse toujours son empreinte.
[b]Tomy,c’est ton village de « stroumph » que tu as quitté??merci de ta visite « imprévue ».[/b] 😀
[b]Sophy,je l’ai écrit ds mon premier commentaire(la publication) mais il est passé » comme le vent mauvais qui l’emporte
pareil à la feuille morte…[/b]
[quote]…
Coucou,Sophy,j’ai suivi ton conseil!
Ils n’ont pas respecté la mise en page!il y avait des vides « utile » pour ce poème![/quote]
[b]OUI, MA MOzarine, mais les vides n’ont peut-être pas trouvé « sens » chez les modérateurs, qui ont cru bien faire.
Je cherche désespérément une vidéo à te mettre qui correspondrait (de près ou de loin, à ton poème, mais je trouverai, j’en suis sûre.)
Si quelqu’un a une idée, une chanson …par exemple.[/b]
[b]Bonjour Raisinfraise,
C’est seulement « un passage » de ma vie…J’ai bien d’autres poèmes tous différents avec « pleins d’oiseaux »!![/b]
merci de votre visite!
[b]Mozarine
Je passais par la….et me voici en plein Paris..ouf ..enfin je respire un peu dans le desert du neguev,c’est bien plus calme, meme trop parfois, mais le silence peut s’interrompre soudainement par un enorme oiseau mettalique volant au dessus de ma tête, mais bon je suis quand même plus heureuse dans ce desert de chameau mais parfois la tour mettalique de la grande ville de Paris me manque, elle est pourtant que de fer, mais elle est belle..
merci pout ton si joli poeme si reel encore une fois::
Fox[/b]
ce n’est pas de moi, mais je voulais te le faire partager!
Lumière étale sur la plaine endormie
lumière pâle de la plainte assourdie
Sur la route je vis
la lueur de l’aube
effacer les lampadaires de la ville
Dans la ville j’entendis
la plainte sourde
effacer le silence de la nuit
Lumière crue du soleil sur les murs
lumière nue d’un réveil en torture
grondements sourds de la vie mécanique
la ville est sourde
mais la plainte sourd
grondements lourds d’une survie métallique
la ville est sourde
et les membres se grippent
grondements lourds d’un gâchis méthodique
la ville est sourde
mais la lumière crie
grondements lourds des esprits méphitiques
la ville est lourde
et la lueur s’enfuit
la plainte sourde
s’en retourne à la nuit.
[b][/b]
[b]Sophy,je viens de remettre « les vides » tu les vois??je ne savais pas qu’on pouvait corriger après!!![/b]
Bravo Mozarine!
bcp mieux comme ça!!!
[b]Il est très beau ce poème,Fox!C’est de qui??C’est vrai il complète bien le mien!![/b]
merci de ta visite!
[b]Fox,dans mes autres poèmes,je parle beaucoup de lumière comme celui que tu m’as envoyé!![/b]
[b]Poème pour Raisinfraise;[/b]
[b]Je suis devenue oiseau
UN jour
par un ciel blanc de chaux
j’ai découvert
au creux d’une ornière
deux ailes
couleur de ruisseau
qui agitèrent mon corps
du bruissement souple de l’oiseau.
L’air était suspendu
comme une branche
dont les feuilles
de toutes leurs sèves
criaient mon nom
et pour être à jamais
gravée sur l’horizon
j’ai mis les ailes couleur de ruisseau
et dans un grand battement
JE SUIS DEVENUE OISEAU![/b]
Et bien, j’ai eu raison de ne pas venir trop vite ;D: j’ai deux poèmes pour le prix d’un (hé, hé!)
Vous savez par ailleurs très bien que j’aime vos mots, vos images, ils me parlent toujours… Au fait, on peut encore les trouver (et les acheter, bien sûr :D), vos recueils ??? Je m’offrirais bien une oeuvre de vous pour mon Noël perso!!!
Louise.
[quote]’ai le cœur en bloc et en colonne
et la bouche charbonneuse de fumée
rien ne regarde personne[/quote]
SUPERBE!
Merci Mozarine de ce poème avec qui je commence ma journée.
Grâce à lui mon esprit s’envole aussi!
Bonne journée.
[b]Bonsoir Louise,[/b]
Si vous voulez vraiment les trouver ce n’est pas difficile!Je dois vous donner les coordonnées!