Paraguay-Slovaquie.

Laissons de côté pour un instant les « scandales » qui illuminent le ciel de l’équipe de France pour nous concentrer sue le Mondial.

La Slovaquie avait un tantinet déçu lors de la première rencontre, face aux All White de la Nouvelle-Zélande, une rencontre qu’ils semblaient maitriser avant de commettre un relâchement coupable, ce dont les Néo-Zélandais profitèrent…

Que dire de cette rencontre ?

Une pale équipe Slovaque, sans aucune imagination, j’oserai même dire sans aucune envie, il a fallu attendre la 92ème minute de jeu pour voir une action digne de ce jeu. Complétement amorphe, la sélection Slovaque a montré ses limites et ne devrait pas pesé bien lourd face à la Squadra Azura.

Pour le Paraguay…l’aventure se poursuit…

Le Free State Stadium de Bloemfontein.

Dans l’ensemble un match ennuyeux. Il faut être deux pour établir les bases d’une belle rencontre. Les Slovaques n’ont pas joué, semblant anesthésier, ou peut-être en pleine digestion d’un repas de la Fête des Pères. Seul le défenseur de Liverpool, Skrtel a surnagé, heureusement d’ailleurs pour la sélection Slovaque, le score aurait sans doute été plus lourd.

Le Paraguay de son côté nous a offert le service minimum. Un but par période…

Certes la victoire est logique, mais il a manqué d’un peu de folie dans cette rencontre pour nous satisfaire. L’Albiroja est un bloc solidaire, bien difficile à jouer. Les hommes de Gérardo Martino ont fait preuve de leur potentiel, et devrait sans problème se qualifier pour les 8ème de finale.

Les deux buts de l’Albiroja sont de bonne facture.

Pour le premier, après une remise de Lucas Barrios, un joli petit extérieur du pied de Vera, l’un des meilleurs joueurs de cette rencontre. On sent bien que le Paraguay vient de se mettre à l’abri tant le peu d’envie de l’équipe Slovaque transpire sur le terrain…

Une seconde période ou l’Albiroja se contente de gérer son but d’avance, tout en maintenant une pression sur l’équipe Slovaque.

Le second but de l’Albiroja démontre la passivité de la défense Slovaque. Une remise de la tête de Roque Santacruz, et Riveros d’une belle frappe du gauche trouve le petit filet.

La messe est dite.

Les Slovaque ont appliqué un faux rythme toute la rencontre, semblant incapable d’accélérer. Le stratège de Naples, Hamsik, est passé complétement à côté de son match, un manque d’orgueil flagrant. Face à l’Italie, la Slovaquie devra démontrer une tout autre conception du jeu, et j’ai la nette impression qu’ils ne sont pas capables d’élever le rythme d’une rencontre.

Affaire à suivre. Je crois bien que cette édition sera l’édition de l’Amérique du Sud !

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