Les écologistes n’en espéraient sans doute pas tant de la part de Nicolas Sarkozy. L’environnement n’était pas un thème majeur de sa campagne présidentielle. Le président a déclaré :
" Le réchauffement climatique sera le premier combat de la France "
Nicolas Sarkozy responsabilise l’outil politique. L’écologie devient le fer de lance du gouvernement. Une prise de conscience salutaire, que l’on ne peut qu’encourager.
Alain Juppé sera-t-il l’homme de la situation? Les mois à venir nous confirmerons si le choix était judicieux. Un ministère élargi, un budget conséquent, tous les atouts en main pour instaurer la responsabilisation de l’Etat.
L’impact de l’activité humaine sur le réchauffement climatique est une certitude. L’opinion publique presse les élus de passer à l’action. Les promesses doivent faire place au concret. La prise de conscience semble se généraliser devant la gravité de la situation.
Nicolas Sarkozy doit faire plier les Etats-Unis et la Chine sur le rôle mondial qu’ils ont dans cette spirale de la pollution. La survie de la planéte passe par une mondialisation des projets. Bien utopique et pourtant obligatoire.
Les questions environnementales restent sujets de conflit. La protection des ressources naturelles ne suscitent pas le même enthousiasme chez les industriels et les agriculteurs. Le consensus ne sera pas évident à mettre en place. Alain Juppé a du pain sur la planche.
Les ONG doivent s’assembler. Une union indispensable dans l’optique de l’élaboration d’un projet gouvernemental. Un premier pas a été franchi, le mois de septembre doit confirmer cette prise de conscience et entrer dans la phase constructive.